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19 mai 2018

« Singulières » - Corinne FALBET-DESMOULIN



Un recueil de nouvelles où les femmes et leurs émotions sont à l’honneur, mais n’ont-elles pas de tourments psychologiques ?

Année de parution : 2016
Nombre de pages : 146
ISBN : 978-2-322-07679-6
Editions : BoD – Books on Demand

Résumé (quatrième de couverture) :

Quinze courtes histoires singulières de femmes.
Que cherche Luisa à travers tous ses amants ? De quelle façon Marie devient-elle malgré elle une œuvre d'art ? Comment accepter que son propre mari aime deux femmes à la fois ? Pourquoi le voisin de Maëva disparaît-il brusquement ? Quel est le fantasme inavouable de Lucile ? L'incroyable trahison de Marianne ? 
À travers le suspense de ces quinze nouvelles, apparaissent bien souvent de graves problèmes psychologiques. Des personnages touchants, des situations particulières. Inattendues.

Une citation en amuse-bouche :

« Pour moi Charlotte, l’échec n’existe pas. Dans la vie, il n’y a que des expériences. Des bonnes et des moins bonnes. »

Quelques mots sur l’auteure :

Passionnée d'écriture, de lecture et de piano, Corinne Falbet-Desmoulin habite à Léognan, une petite ville au milieu des vignes près de Bordeaux. Elle écrit depuis l'enfance (recueil de poèmes, chansons intimistes, album pour enfants, nouvelles, roman).
En 2015, elle décide de participer à des concours de nouvelles. Très vite, ses textes remportent des prix et distinctions littéraires, qui l'encouragent à continuer. Trois recueils voient alors le jour : Singulières édité en 2016, Insolites en 2017 et Atypiques en 2018. 
Quatre nouvelles faisant partie de Singulières ont été particulièrement remarquées : Le fantasme de Lucile, ayant obtenu le « Prix Gérard de Nerval de la Nouvelle 2016 » (d’une valeur de mille euros), organisé au Touquet par les Éditions Arthémuse. La couleur noire de l’amour, qui a reçu un prix littéraire de La Lampe de Chevet Éditions. Eva, primée par l’Association de Poésie Contemporaine Française. Enfin, L’amoureuse, publiée par l’éditeur Jacques Flament, dans son anthologie sur la folie.
Dans Insolites, six nouvelles sont également à citer : Chloé, choisie parmi près de 250 textes, qui a remporté le « Prix Écriture d'Azur 2015 ». Tu m'as apporté le monde, ayant obtenu le Premier Prix du concours Clair de plume 2017, dans le cadre du festival du livre de Sète « Les Automn'halles ». Évasion, qui a reçu un deuxième prix à Aubagne, au concours 2015 de Provence poésie. L’apparence, qui s’est vu décerner également un deuxième prix dans la revue de poésie Florilège. Enfin, les récits Le tunnel et Voyage ayant été édités par Jacques Flament Éditions.
Dans Atypiques, Une semaine sans Allan a été finaliste du Prix des Beffrois et L’ami d’Edgar a reçu les félicitations du jury des Appaméennes du livre.

Maintenant, place au livre !

Un recueil de nouvelles où les femmes et leurs émotions sont à l’honneur, mais n’ont-elles pas de tourments psychologiques ? Oh, pas toutes !

Bon, vous me connaissez, les nouvelles et les recueils, j’ai du mal à la base. Pourquoi ? Parce que je n’en ai jamais assez ! Je veux toute l’histoire ! Qu’elle ait un début, un milieu et une fin.
Ok, ok, je vous l’accorde, ici on a tout ça J pour certaines, mais… pas pour toutes…

Je me lance, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, quinze nouvelles qui se sont laissé lire comme des petits bonbons… Alors imaginez un peu ma tête à la fin du paquet… Euh du livre !
C’est harmonieux, c’est doux, chantant et enivrant ! Bien que les sujets soient complexes.

De belles moralités ressortent de ces écrits et on en veut encore. Plonger un peu plus avec la belle Luisa qui fait revivre les belles heures et les bonnes caresses de son homme, continuer avec Ben écartelé entre sa sœur et son amour, Marie une magnifique œuvre d’art, une narratrice aux quatre saisons, une jeune fille qui découvre que la vie est une fois en haut et une fois en bas, une aveugle qui définit la couleur de ses sentiments, une femme qui aime un courant d’air, une autre qui se fait flouer par l’amour de sa vie, un papa sage, une grand-mère…

Des femmes tourmentées par les émotions, tourmentées et emportées par le fil parfois dur d’une vie mouvementée. Mais n’est-ce pas là, le propre de la vie ? On ouvre la fenêtre sur des femmes singulières, des femmes particulières, des moments poignants.

Il est difficile pour moi de ne pas évoquer et plonger un peu plus dans les nouvelles. Elles sont trop courtes pour vous en dépeindre les contours et pourtant, elles me fascinent ! Oui, parce que chacune laisse derrière elle une ou plusieurs questions, un goût de reviens-y…

Ce recueil est harmonieux dans son ensemble. Cependant, je ne les ai pas toutes aimés de force égale, pour certaines même si elles sont assez bien, je ne comprends pas leur présence ! Une que je n’ai pas comprise : « Le monde de Christina »… je ne sais pas… je l’ai lu deux fois et je ne comprends pas. Bref, ce n’est pas le principal. Une m’a fait rire, bien qu’elle soit simple sans m’avoir vraiment emporté, c’est « Le fantasme de Lucile ». « Le celesta de Monsieur Florent »… il me manque des éléments. Mais toutes les autres m’ont embarquée avec elles.

Corinne a une plume et un style très fluides et c'est un bonheur de glisser dans les pages de ce recueil!
Je vous recommande ce recueil, vous passerez franchement un très bon moment en sa présence.

Je tiens à remercier Marika pour sa confiance et Corinne bien évidemment qui, la pauvre, ne savait pas trop dans quoi elle se lancé en m’envoyant son recueil.

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter J

2 commentaires:

  1. Merci beaucoup Sandra, pour cette chronique détaillée sur "Singulières"!
    Pour "Le monde de Christina", peut-être faut-il voir sur internet le tableau qui lui correspond, afin de saisir le sens profond de la nouvelle...
    Amicalement.

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    1. Coucou Corinne, Merci d'être passé et je suis ravi que ma chronique vous plaise. Je vais faire des recherches :D Merci beaucoup ;) pour m'avoir permis ce beau voyage...

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