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5 avr. 2016

"Muchachas" (01) - Katherine PANCOL





Résumé (quatrième de couverture) :

Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s'enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont aussi là. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n'en finit pas.

Citations :

« L'amour, avait-elle énoncé pendant qu'il se faisait un café, c'est quand deux personnes s'aiment, qu'elles sont capables de vivre chacune de leur côté mais qu'elles décident de vivre ensemble. »

« Elle écoutait en se penchant vers lui. Son téléphone avait sonné, elle s'était écartée pour répondre. Et elle l'avait perdu de vue. Il ne supportait pas d'être interrompu par un téléphone. Il disait que c'était discourtois, malpoli, voire goujat. C'est comme si un tiers venait se mettre entre nous et me faisait la conversation sans te regarder. […] Il s'était donc éloigné. Calmement, sans se presser, à quoi ça sert de se presser quand on sait qu'on a raison ? »

« Il n'y a pas de remède à ce mystère de l'homme qu'on aime et qui devient soudain un étranger justement parce qu'on l'aime et qu'en l'aimant, on perd le pouvoir de raisonner, on se heurte à un mur douloureux qu'on ne peut briser. »

« Lorsque l'homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l'argent n'est pas comestible. »

Quelques mots sur l'auteure :

Katherine Pancol est née à Casablanca au Maroc en 1954. Arrive en France à l'âge de cinq ans. Fait des études littéraires, devient professeur de français-latin puis embrasse le journalisme et enfin devient écrivain. Auteure de multiples ouvrages.
Ceux qui nous intéressent ici, c'est la trilogie précédente :

Les yeux jaunes des crocodiles
La valse lente des tortues
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Maintenant, place au livre !

Pour moi, ce n'est pas un coup de cœur sur ce livre (mais pas loin), j'attends avec impatience de lire les deux autres pour me prononcer.

Le style d'écriture de Katherine Pancol, que j'avais aimé dans la trilogie animalière précédente est de nouveau au rendez-vous.
C'est le premier roman d'une nouvelle trilogie.
Il est beau, poignant, tendre, dur, …

Katherine Pancol sait manier les mots, les faire danser, leur donner du corps et du cœur.

Bien sûr, on ne peut pas ne pas faire d'allusion à la première trilogie, puisque c'est la suite !

Je le concède, l'éditeur devrait l'annoncer dans sa quatrième de couverture …
Bref, passons aux choses sérieuses.

Oui, il y a des pages sur les anciens personnages et sur des nouveaux !!! Et pour cause, c'est une suite. Si Katherine Pancol les a mis là c'est pour une bonne raison... Faites confiance à l'auteure elle sait où elle va !

Les anciens personnages ?

C'est avec plaisir que nous retrouvons Hortense et Gary à New-York, dans leur petite vie à deux. Elle dans ses modèles à essayer de percer et lui dans ses partitions à la recherche des notes qui feront virevolter ses rêves, ses idées, son bonheur …

On aperçoit également Zoé, qui grandit et s'affirme. Qui embarque ses proches dans de drôles d'histoires.

Et puis, et puis notre bonne amie Joséphine Cortès qui n'en revient toujours pas de son amour et de son bonheur avec Philippe. On apprend leur vie, leur évolution, où ils en sont aujourd'hui...

Je n'en dis pas plus sur ceux-là, on les connaît assez bien depuis la trilogie « animalière ».

Les nouveaux personnages ?

C'est la vie de Stella, c'est la vie en pointillés de Léonie, George et Suzon, Edmond et Ray puis la gentille Julie que nous raconte si bien Katherine Pancol.

Des familles pleines de souffrances, de regrets, d'amertume, de secret qui s'étiolent petit à petit.

La famille Bourrachard, avec Jules, le patriarche brave type qui avait un château. André son fils décédé d'une overdose ? Et la frêle Léonie... la maman de Stella.

Georges et Suzon, deux frère et sœur qui ont toujours été au service des Bourrachard et qui aident du mieux qu'ils peuvent la jeune Stella.

La famille Valenti anciennement au service des Bourachard, la mère Fernande, une teigne sans vergogne qui donnerait sa vie pour son fils, Ray héro de la ville mais noir comme un corbeau que beaucoup craignent il est le « père » de Stella et le mari de Léonie.
La famille Courtois, propriétaire de la Ferraille de Saint-Chaland. Edmond le patriarche qui se révolte et la fille Julie une douceur de gentillesse et d'humanité.

C'est surtout la vie de Stella et de Léonie que dépeint Katherine Pancol avec tous les autres personnages en arrière-plan qui ont fait ou font partie de la vie de ses deux femmes.

Stella est un petit oiseau en souffrance qui a vécu une enfance très difficile enfermée dans les griffes de son père enfin pseudo-père. Elle décide de s'enfuir de la maison un jour et de vivre sa vie. Cependant, l'ombre de Ray ne gravite jamais très loin, elle a peur, elle se forge, elle évolue.
Mère d'un petit Tom et femme d'un bel homme Adrian, ils vivent tous une vie compliquée sous la joug de ce corbeau malotru.
Elle va tout faire pour essayer de vivre une vie normale et sauver sa mère des griffes des Valenti.

Léonie est un petit animal brisé et sans défense, qui a perdu toute croyance en elle-même, qui emporte avec elle tous les lourd secrets et les déboires de sa vie. Mariée à vingt-et-un an à Ray elle vit l'enfer au quotidien.

Le fond de l'histoire ?

Katherine Pancol nous emmène dans les entrailles de personnes peu ordinaires et qui malheureusement nous entourent encore trop à l'heure actuelle.

Une femme battue et son enfant qui part en espérant la sauver un jour. C'est également le conte de toute la souffrance physique et morale qui accompagne bien souvent les personnes dans cet état. Les électrons qui gravitent autour et qui seront les personnes présentes pour aider, raconter, pousser, faire évoluer, etc. ?

Une très belle histoire dont je suis impatiente de découvrir la suite.

A bientôt pour la critique du tome 2 !

2 commentaires:

  1. A la 30eme page, je voulais arrêter. J'ai persévéré jusqu'à la page 60 et je l'ai mis dans une boîte à livres, espérant qu'il conviendra à qqn d'autre.

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    1. MDR !!!! On ne peut pas plaire à tout le monde ;p
      Perso, j'aime bien :D

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