Un vrai coup de cœur !
Résumé
(quatrième de couverture) :
Tout commence par un échange de lettres sur la
littérature et la vie entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist,
jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau,
et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l’Iowa. Lorsque Sara
perd son travail de libraire, son amie l’invite à venir passer des vacances
chez elle. A son arrivée, une malheureuse surprise l’attend : Amy est
décédée.
Seule et déboussolée, Sara choisit pourtant de
poursuivre son séjour à Broken Wheel et de redonner un souffle à cette
communauté attachante et un brin loufoque… grâce aux livres, bien sûr.
Citations :
« Les
livres lui avaient servi de remparts, oui, mais pas seulement. Ils l’avaient
protégée du monde extérieur en le réduisant à une espèce de vague toile de fond
bien moins tangible que les aventures fictives dont elle se délectait. »
« Nous
sommes trop pragmatique, je suppose. Il faut avoir un côté rêveur pour
apprécier les livres, en tout cas au début. »
« Amy
n’avait peut-être pas eu une vie passionnante au cours de ses dernières années
dans cette chambre, mais elle devait avoir lutté contre la mort jusqu’à la fin.
Sara pouvait comprendre pourquoi elle l’avait niée si longtemps. Quelle
terrible prise de conscience : savoir qu’il y avait tant de livres qu’elle
ne toucherait jamais, tant d’histoires qui se poursuivraient sans elle, tant
d’auteurs anciens qu’elle n’aurait pas le temps de découvrir !
Cette nuit-là,
Sara resta dans la bibliothèque d’Amy en méditant sur le fait tragique que les
écrits sont immortels alors que l’homme ne l’est pas. »
« -
Parfois, j’ai l’impression que la vie offre trop de choix […]. Ça en devient
pénible.
Il se pencha
au-dessus de la table qui les séparait, de manière à être tourné vers elle, et
ajouta :
-
Des
fois, j’en viendrais presque à souhaiter d’être malade et de devoir garder le lit
toute la journée. Ne rien avoir à faire. Aucune décision à prendre pendant
plusieurs jours.
-
C’est à
ça que servent les livres, répondit Sara en lui souriant. Ils sont l’excuse
parfaite pour ne rien faire. »
« Les
livres sont fantastiques et prennent sans doute toute leur valeur dans un
chalet au fond de la forêt, mais quel plaisir y-a-t-il à lire un livre
merveilleux, si on ne peut pas le signaler à d’autres personnes, en parler et
le citer à tout bout de champ ? »
« Le
jugement public est un bien inoffensif tyran comparé à notre propre
jugement. »
« Si
davantage de librairies avaient pris leurs responsabilités en utilisant des
affiches de mise en garde, sa vie aurait été beaucoup plus facile. Comment
pouvait-on exiger des messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes,
mais pas pour les livres tragiques ? Signaler sur les canettes qu’on ne
devait pas conduire après avoir bu de la bière, mais ne rien dire quant au fait
de lire des histoires tristes sans mouchoirs à portée de main ? »
Je m’arrête là,
le livre entier est parsemé de belles choses à extraire !!!
Quelques mots sur
l’auteure :
Katarina BIVAL a
grandi en travaillant à mi-temps dans une librairie. Aujourd’hui, elle vit près
de Stockolm, en Suède, avec sa sœur et autant d’étagères à livres que possible.
La bibliothèque des cœurs cabossés est son premier roman.
Maintenant, place
au livre !
Ce livre est un roman, banal mais redoutable… oui
redoutable dans son bienfait !
Oui, j’ai adoré ce livre … Celui-ci est fait pour les
amoureux des livres ET LES DEDAIGNEUX !
Une petite ville de l’Iowa bien paumée, 2009 après la « crise »,
une Amy petite vieille bien cultivée et bien sympa qui écrit (des lettres et
non des mails !!!) à une jeune Sara suédoise qui viendra la rejoindre …
Ces deux-là se sont rencontrées via une plateforme de
ventes de livres ! Elles ont continué à correspondre et à devenir de
vraies amies.
Le livre est parsemé de ces lettres de correspondances, d’Amy
qui explique la vie de Broken Wheel et des gens qui font cette ville.
Sara, elle est une petite chose fragile que sa famille ne
regarde pas et ne conforte pas, qui vient de perdre son emploi dans la
librairie où elle travaillait en Suède.
Sara sans emploi, Amy aux Etats-Unis… Amy invite Sara à
la rejoindre pour qu’elles se rencontrent enfin…
Amy n’est plus là, mais son esprit rôde à travers les
gens de la ville, à travers ses bienfaits, à travers ses livres …
Sara débarque à Broken Wheel et tout le monde l’aide !
Comme l’avait annoncé Amy. Elle considère leur être redevable et ne compte pas
laisser ses dettes en suspens.
Après quelques jours d’errances dans la maison vide d’Amy
et en ville, Sara y découvre un paradis pour lecteurs !
Et si les livres avaient le pouvoir de redonner espoir
aux gens, de les faire se battre pour que leur ville à laquelle ils sont si
attachés acquiert un rayonnement qui donne aux touristes de venir s'y attarder
? Et si les livres pouvaient bien plus que cela, et si les livres étaient
capables de tout ?
Elle décide d’allier ce qu’elle connait de mieux avec un
petit local à l’abandon, toujours à Amy et décide d’ouvrir une « librairie »
dans ce coin paumé !
Elle le fait avec goût, un petit cocon bien sympa…
Elle se donne pour mission de trouver pour chaque
personne qu'elle rencontre le livre qu'il lui faut. Car elle considère que
chaque personne a un livre qui lui est destiné (pour commencer à lire…).
Petit à petit, au fil des rencontres elle s’aperçoit qu’elle
trouve sa voie et que les gens de la ville se révèlent également …
L’histoire nous transporte avec elle, dans l’odeur des
livres, dans l’histoire des personnages, dans la réflexion et la philosophie de
la vie …
Effectivement, on passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel !
Oui, l’amour (classique), les déceptions, les coups de sang, les révoltes, l’amitié,
etc.
AVIS AUX LECTEURS COMPULSIFS : beaucoup de
références dans ce livre, faites attention pour vos achats ou emprunts compulsifs ...
Un vrai régal pour les yeux, la tête et le corps ! Un
vrai coup de cœur pour moi ! Et ça fait du bien !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire