Une bonne bouffée de bonheur et de bonne humeur ... A déguster sans modération !
Résumé
(quatrième de couverture) :
« Ce livre est né de notre amitié. Nous avions le profond
désir d’une conversation intime sur les sujets qui nous tiennent à cœur. »
Un moine, un philosophe, un psychiatre. Depuis longtemps,
ils rêvaient d’écrire un livre ensemble, pour être utiles, pour apporter des
réponses aux questions que tout être humain se pose sur la conduite de son
existence. Quelles sont nos aspirations les plus profondes ? Comment diminuer
le mal-être ? Comment vivre avec les autres ? Comment développer notre capacité
au bonheur et à l’altruisme ? Comment devenir plus libre ? Sur chaque thème,
ils racontent leur expérience, leurs efforts et les leçons apprises en chemin.
Chaque fois, ils nous proposent des conseils. Leurs points de vue sont
différents, mais ils se retrouvent toujours sur l’essentiel. Un livre limpide
et lumineux pour apprendre le métier de vivre.
Citations :
« Même le
plus grand progrès intérieur est vain s’il ne nous rend pas plus solidaires. Et
la culture de soi peut vite sentir le renfermé si elle ne débouche pas sur une
vraie générosité. »
« Dans le
monde extérieur, en revanche, je découvrais qu’il fallait bien souvent masquer
ses sentiments, déguiser ses intentions, surtout ne pas tout dévoiler. »
« La
correspondance du père de la psychanalyse qui m’a bien fait rire, et où il dit
qu’il n’a découvert que peu de « bien » chez les hommes, qu’ils ne
sont pour la plupart que de la racaille. Au contraire, j’ai trouvé une bonté
nue, sans calcul, dans le cœur de bien des pratiquants, et surtout, auprès des
enfants. Pourquoi en venons-nous à désapprendre cette innocence ? »
« La
confiance en soi d’une personne narcissique est éminemment fragile car elle est
fondée sur une enflure de l’égo déconnectée de la réalité. »
« Être en
permanence sous l’emprise d’émotions de ressentiment ou d’agacement joue sur ma
vision du monde et sur la façon dont je vais me comporter socialement. »
« Chaque
fois qu’on pose un acte de tendresse, d’affection, d’amour, on modifie un tout
petit peu l’avenir de l’humanité dans le bon sens. »
« Cultivons
les émotions agréables. Prenons soin de les nourrir au-delà de nos automatismes
et de nos habitudes. Des travaux ont montrés qu’éprouver deux ou trois fois
plus de ressentis agréables que de ressentis désagréables représentait un équilibre
optimal, et réaliste (on ne peut pas être toujours de bonne humeur). »
« Si je me
sens en paix, bien entouré, la souffrance physique est un peu moins amère. Il
s’agit de travailler sur les deux plans : prendre soin du corps et apaiser
le mental. »
« Les
idéaux et le souci de cohérence ne doivent pas se transformer en
autotyrannie : l’exigence doit aussi s’accompagner de bienveillance envers
nous-mêmes, de tolérance envers nos erreurs et imperfections. Présentons-nous
bien comme des personnes qui font des efforts pour progresser, et non comme des
modèles qui ont atteint leur but. »
« Comment
oser la bienveillance quand, du matin au soir, j’ai la tête prise dans un
étau ? Aider, c’est repérer l’origine de nos tourments. »
« La
réconciliation avec soi-même est le préalable indispensable à l’ouverture aux
autres. »
« Ce ne
sont pas les objets, les personnes ou les phénomènes qui posent problème mais
l’attachement qu’on a pour eux. »
« Regretter
le passé, croupir dans les remords bouffe une énergie considérable. Pourquoi ne
pas simplement prendre acte de nos erreurs et essayer d’en tirer un
enseignement ? »
« S’initier
à la patience, c’est découvrir progressivement une confiance en la vie. Sur
cette route, les amis dans le bien nous soutiennent lorsque nous
trébuchons. »
Quelques mots sur
les auteurs :
Christophe
André : est médecin psychiatre. Il a été l’un des premiers à introduire
l’usage de la méditation en psychothérapie. Il est l’auteur, notamment, d’Imparfaits, libres et heureux, Méditer,
jour après jour, et de Et n’oublie pas d’être heureux.
Alexandre Jollien : est philosophe. Il a vécu
dix-sept ans dans une institution spécialisée pour personnes handicapées. Il
est l’auteur, entre autres, d’Eloge de la faiblesse, Petit traité de l’abandon et de Vivre
sans pourquoi.
Matthieu Ricard : est moine bouddhiste depuis
quarante ans. Il vit au Népal, où il se consacre aux projets humanitaires de
l’association Karuna-Shechen. Il est notamment l’auteur de Le Moine et le Philosophe, L’Art de la méditation, Plaidoyer pour le
bonheur, Plaidoyer pour l’altruisme et de Plaidoyer pour les animaux.
Maintenant, place
au livre !
C’est un bel essai que nous proposent Christophe André, Alexandre Jollien et
Matthieu Ricard. Aborder la condition humaine par une discussion où les
ressentis, les exemples, les expériences, le vécu de chacun, etc. alimentent le
débat. Chaque personne se rejoint dans les pensées, les applications, les
questionnements, etc. qu’elle a pu mettre en pratique.
Le lecteur n'a pas l'impression d'être en marge de
quelque chose d'infiniment supérieur qui le dépasse. Nos trois compères
s'impliquent dans ce projet, avec leur propre vie, leurs faiblesses, leur
expérience et leurs observations. Ils s'écoutent, se complètent et leurs propos
ne sont jamais dogmatiques.
De leurs échanges, émargent quelques petites leçons de
vie, pour nous aider à dompter nos colères, et à nous ouvrir aux autres.
Compassion, bienveillance, impermanence, sont des concepts centraux.
C’est un livre très riche en soi, de belles découvertes
et qui permet de remettre les pieds sur terre et de regarder autour sans voir
que du mal ou des obscénités. Il suffit de bien regarder, il y a du bon
partout. Il suffit de se recentrer…
Ce fut pour moi une très belle découverte que ce livre. Merci
à Ange pour en avoir parlé autour de lui, lors de nos rendez-vous et surtout
pour m’avoir permis de le lire !
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