Je vous invite à découvrir cette femme, une battante, un
exemple …
Année de
parution : 2002
Nombre de
pages : 274
ISBN : 2-266-12788-8
Éditions : Pocket
Résumé
(quatrième de couverture) :
« En entrant
dans le prétoire, j’emporte ma vie avec moi. »
Tout, dans la vie
de Gisèle Halimi, renvoie à son Afrique du Nord natale, à sa foi en l’égalité
de tous les êtres humains entre eux. Cette femme, qui fut une des premières à
mettre le mot avocat au féminin, éprouve très tôt une passion innée, violente,
pour la justice. C’est la guerre d’Algérie qui lui dicte ses premiers combats.
En défendant le F.L.N., en militant contre la torture, elle met sa vie en
danger. La cause des femmes lui doit ses plus grandes conquêtes quand, au cours
de procès retentissants, elle exige le droit à l’avortement, la répression du
viol.
Ce livre résume
trente années de lutte pour la tolérance et la liberté. C’est le témoignage
d’une femme en colère qui s’insurge contre les lois injustes et archaïques, et
découvre l’irrespect comme une forme de courage et d’héroïsme. Le témoignage
d’une femme de cœur.
Quelques mots sur
l’auteur :
Gisèle Halimi, née Zeiza Gisèle Élise Taïeb en Tunisie en
1927, est une avocate et une militante féministe et politique française
d'origine tunisienne.
Elle entre au barreau de Tunis en 1949 et poursuit sa
carrière d'avocate à Paris en 1956.
Elle a été mariée, en premières noces, avec Paul Halimi puis, en secondes noces, avec Claude Faux, ancien secrétaire de Jean-Paul Sartre dont elle a été l'amie et l'avocate.
Fortement engagée dans plusieurs causes, elle milite pour l'indépendance de l'Algérie, dénonce les tortures pratiquées par l'armée française et défend les militants du MNA (mouvement national algérien) poursuivis par la justice française. Dans le même esprit, elle préside une commission d'enquête sur les crimes de guerres américains au Viêt Nam.
Féministe, Halimi est signataire en 1971 du Manifeste des 343, parmi 343 femmes qui déclarent avoir avorté et réclament le libre accès aux moyens anticonceptionnels et l'avortement libre.
Aux côtés de Simone de Beauvoir, elle fonde en 1971 le mouvement féministe Choisir la cause des femmes et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement.
Au procès de Bobigny en 1972, qui eut un retentissement considérable, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920. Ce procès a contribué à l'évolution vers la loi Veil de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse.
Élue à l'Assemblée nationale de 1981 à 1984 elle constate avec amertume que ses projets n'avancent pas autant qu'elle le souhaiterait et elle dénonce un bastion de la misogynie. Son amendement instaurant un quota pour les femmes aux élections a pourtant été voté à la « quasi-unanimité » par les députés, en 1982. La mise en échec de cet amendement revient au conseil constitutionnel qui le considéra comme une entrave à la liberté du suffrage et à la libre expression de la souveraineté nationale. Bien que nommée par lui ambassadrice de la France auprès de l'UNESCO, d'avril 1985 à septembre 1986, elle se déclare déçue devant un Mitterrand qu'elle juge machiavélique. Elle rejoint Jean-Pierre Chevènement à l'occasion des élections européennes de 1994 (elle figure en seconde position sur la liste du MDC). Gisèle Halimi est également une des fondatrices de l'association altermondialiste ATTAC.
Elle est la mère de Serge Halimi, journaliste au Monde diplomatique.
Pour la promotion de Pâques 2006, Gisèle Halimi est promue au grade d'officier de la légion d'honneur. [Source Babélio]
Elle a été mariée, en premières noces, avec Paul Halimi puis, en secondes noces, avec Claude Faux, ancien secrétaire de Jean-Paul Sartre dont elle a été l'amie et l'avocate.
Fortement engagée dans plusieurs causes, elle milite pour l'indépendance de l'Algérie, dénonce les tortures pratiquées par l'armée française et défend les militants du MNA (mouvement national algérien) poursuivis par la justice française. Dans le même esprit, elle préside une commission d'enquête sur les crimes de guerres américains au Viêt Nam.
Féministe, Halimi est signataire en 1971 du Manifeste des 343, parmi 343 femmes qui déclarent avoir avorté et réclament le libre accès aux moyens anticonceptionnels et l'avortement libre.
Aux côtés de Simone de Beauvoir, elle fonde en 1971 le mouvement féministe Choisir la cause des femmes et milite en faveur de la dépénalisation de l'avortement.
Au procès de Bobigny en 1972, qui eut un retentissement considérable, elle défend une mineure qui s'était fait avorter après un viol, en faisant une tribune contre la loi de 1920. Ce procès a contribué à l'évolution vers la loi Veil de 1975 sur l'interruption volontaire de grossesse.
Élue à l'Assemblée nationale de 1981 à 1984 elle constate avec amertume que ses projets n'avancent pas autant qu'elle le souhaiterait et elle dénonce un bastion de la misogynie. Son amendement instaurant un quota pour les femmes aux élections a pourtant été voté à la « quasi-unanimité » par les députés, en 1982. La mise en échec de cet amendement revient au conseil constitutionnel qui le considéra comme une entrave à la liberté du suffrage et à la libre expression de la souveraineté nationale. Bien que nommée par lui ambassadrice de la France auprès de l'UNESCO, d'avril 1985 à septembre 1986, elle se déclare déçue devant un Mitterrand qu'elle juge machiavélique. Elle rejoint Jean-Pierre Chevènement à l'occasion des élections européennes de 1994 (elle figure en seconde position sur la liste du MDC). Gisèle Halimi est également une des fondatrices de l'association altermondialiste ATTAC.
Elle est la mère de Serge Halimi, journaliste au Monde diplomatique.
Pour la promotion de Pâques 2006, Gisèle Halimi est promue au grade d'officier de la légion d'honneur. [Source Babélio]
Maintenant, place
au livre !
WOAW ! S’il est des femmes qui ont marqués notre
Histoire, celle-ci en fait partie !
Gisèle Halimi, avocate, féministe et défenseur des droits
de l’Homme, nous raconte à la manière d’une biographie ses quelques procès
phares qui l’ont construite durant sa vie d’avocate et de femme. L’histoire se
déroule de 1949 à 2002 … Le style et fluide, accrocheur et on embarque à ses
côtés …
Son histoire :
Gisèle HALIMI est issue d'une famille nombreuse
tunisienne où il ne sert à rien d'envoyer une fille au collège parce qu'elle se
mari 2 ou 3 ans après.
Mais Gisèle fait tout pour être avocate
est y arrive. Première femme à concourir au concours d'éloquence à Tunis et à
le remporter. Elle fait partie des premières femmes à mettre le mot avocat au
féminin : avocate.
Sa vocation est devenue rébellion, elle le dit elle-même
« En fait, à côté de ce qu’il est
convenu d’appeler un vocation, je me suis sentie très tôt attirée par la
rébellion contre la machine sociale. »
Elle a défendue des causes chères à notre Histoire
actuelle, comme le mouvement de libération des femmes, l’avortement,
l’homosexualité, etc.
Elle a vécu les horreurs des tribunaux présidentiels qui refusent
de gracier des Algériens ou des français de la légion de redressement pour
faire des exemples aux alentours de la guerre d’Algérie …
Elle raconte …
Elle raconte la difficulté qu’elle a eu de manier vie
privée et vie professionnelle entre Alger, le Congo, etc. et Paris, souvent les
deux s’emmêlent.
Avocate et député à l’assemblée nationale, elle a œuvré
pour l’abolition de la peine de mort, a entreprit de dépoussiérer le serment de
l’avocat pour le moderniser.
Cette femme qui se bat, non pas pour la loi, mais pour
l’humanisme. Elle raconte son parcours, elle raconte ses peurs, etc.
Un livre qui accroche, sans temps morts, avec une avidité
que peu arrivent à marier avec leur travail.
Je vous recommande ce livre, une vraie bouffée
d’humanisme. Bonne lecture et bonne découverte !
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