Résumé (quatrième de couverture) :
" Alors en équilibre sur un clou de soulier et le corps collé à la paroi, il se concentre pour tenir. Il sentit tout à coup que sa jambe était prise d'un tremblement de fatigue, il fit un brusque mouvement pour retrouver la prise de main, mais déjà il basculait. Ses doigts griffèrent le granit sans l'accrocher et il tomba à la renverse sans pousser un cri. " Pour ramener à bon port le corps de son père, foudroyé en pleine ascension, Pierre est prêt à braver tous les dangers. À Chamonix, les guides se mobilisent : Servettaz était le meilleur d'entre eux. La montagne est une redoutable tueuse, elle sélectionne impitoyablement ses victimes. Celles-ci le savent bien qui la consomment comme une drogue, et la portent dans leur sang. Une histoire de passion, au courage et à la solidarité des hommes.
Maintenant, place au livre !
Très bon livre ! Vieux, mais très bon !
On voit les personnes, là, devant nous, on distingue leurs traits comme sur une photographie, on connaît leur caractère, ils sont vivants pour le lecteur.
La vie à Chamonix telle qu'elle est décrite dans ce lieu a naturellement changé (le livre date de 1941), mais qu'importe !
C'est si beau, si vrai, si fort, que le texte nous séduit d'emblée, que l'aventure nous emporte, et que nous vivons, le temps du livre, avec tous ces magnifiques personnages et un décors de rêves.
La solidarité dans les cordées où chacun doit veiller sur les autres, la fraternité forte entre les grimpeurs, le respect mutuel, le rôle grisant et en même temps terrible du fameux premier de cordée sur qui pèse tant de responsabilité : tout est là, on en perd pas une miette.
À travers l'histoire de Pierre, c'est à tous les alpinistes que Roger Frison-Roche rend hommage, à travers Chamonix, c'est la montagne qu'il glorifie.
Lancez-vous, bonne grimpette !
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