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12 sept. 2016

"Une putain d'histoire" - Bernard MINIER

Alors ça, pour « une putain d’histoire », s’en est bien une !!!!

Année de parution : 2015
Nombre de pages : 593
ISBN : 978-2-266-26777-9
Editions : Pocket

Résumé (quatrième de couverture) :

« Au commencement était la peur… »
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…

Citations :

« Il y a en moyenne […] un peu plus de 12 millions de personnes qui meurent par mois et 154 millions de décès par an. (Si vous pensez que votre vie, votre petite vie personnelle, votre ego et tout ce qui va avec son importants, rapportez-les à ces chiffres et, si vous croyez en Dieu, eh bien, dites-vous qu’Il est probablement un fonctionnaire avec trop de dossiers à traiter en même temps et un budget insuffisant, là-haut.) »

« Ce dont j’étais sûr, en revanche, c’est qu’il y avait un paquet de gens qui se délectaient de colporter ce genre de rumeurs, des gens moins bien concernés par la sécurité des mômes que par le délicieux poison de la médisance déguisée en vertu. »

« Ce monde est incompréhensible. Et pourtant sa violence, ses massacres, ses injustices, ses horreurs n’ont qu’une seule origine : nous. Nous sommes les seuls responsables. »

« Chaque famille est un pays et un gouvernement à lui tout seul, où règne des lois qui n’ont pas cours dans la maison d’à côté, des dizaines de petites conventions et d’habitudes qui, à l’abri des regards, assurent son unité. »

« Même plus besoin de placer des micros de nos jours – smartphones, tablettes et ordinateurs étaient bien plus efficaces que les microphones miniaturisés des vieux films d’espionnage : l’ère du numérique était du pain bénit pour tous les espions du monde. »

Quelques mots sur l’auteur :

Bernard Minier, né en 1960, originaire de Béziers, a grandi au pied des Pyrénées. Contrôleur principal des douanes, marié et père de deux enfants, il vit aujourd’hui en région parisienne. Glacé (2011), son premier roman, a reçu le prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac. Il va être adapté en série télévisée par Gaumont Télévision et M6 en 2016.
Ce livre une putain d’histoire a également reçu le prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac. [Source éditeur]

Maintenant, place au livre !

Alors ça, pour « une putain d’histoire », s’en est bien une !!!!
Epoustouflant !!!

L’histoire se déroule de nos jours, à Glass Island, une petite île de l’archipel San Juan, par loin de la frontière américano-canadienne. (Île fictive).
Notre héros est Henry Dean Walker, il a seize ans …
Sur l’île, tout le monde connait tout le monde et personne n’a de secret pour personne … Enfin c’est ce qu’Henry croyait !
Henry est en couple avec Naomie. Charlie, Johnny et Kayla, trois autres amis qui composent leur petit groupe, leur petite famille.
Alors que Naomie décide de faire un break avec Henry, une violente dispute éclate entre eux. Naomie disparait à ce moment-là … Elle est retrouvée le lendemain, morte sur une plage …

Aux yeux de la police, Henry est le coupable idéal… La police creuse et enquête pendant que facebook, le réseau social déverse sa fange sur le pauvre Henry.

Henry et ses amis vont se plonger à corps perdu dans l’enquête pour savoir qui a tué Naomie. De péripétie en étonnement, l’histoire se déroule sans fausse note, sans accro, avec un suspense tourbillonnant…

Pourquoi Henry a-t-il fuit les différents endroits de sa jeunesse avec ses deux mamans ? Pourquoi ne doit-il pas mettre de photos sur le net ?

On ne lâche pas le livre, cette histoire est dingue ! Du début à la fin !

Il est efficace, il nous apprend pas mal de chose sur les nouvelles technologies, l’adolescence, le courage, la vie des petites gens… Bref un bon polar façon américain, mais encore une fois écrit de la plume d’un français.

Monsieur Minier n’a rien à envier à ses compères d’outre-Atlantique … Encore une fois il fait ses preuves… Chapeau l’artiste !
 


2 commentaires:

  1. Aaah c'est clair qu'elle nous lâche pas cette histoire ! Même si c'est dans un autre genre, Minier ne fait pas dans la demi mesure.

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  2. C'est bien vrai, pas de demi mesure :) C'est vraiment un très bon auteur ... Du moins ce que j'en ai lu jusque là ! Encore Merci Isabelle pour cette belle découverte ;)

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