Doux rêve de jeunesse, une
vie que chaque pré-ado souhaiterait vivre …
Année de
parution : 1977
Nombre de
pages : 221
ISBN : 2-253-03119-4
Editions : Le
livre de poche
Résumé
(quatrième de couverture) :
" Lui un peu voyou, elle un peu
bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt-trois printemps vont
se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l'incompréhension générale
ce qu'il est légitime d'appeler un grand amour.
J'aime dans le roman de Patrick Cauvin - outre toutes les qualités de fraîcheur, de légèreté, d'invention qu'il faut pour faire l'enfant sans faire la bête - j'aime ce qu'il dit sans avoir l'air d'y toucher et qui va beaucoup plus loin que son joli récit. " - François Nourissier
J'aime dans le roman de Patrick Cauvin - outre toutes les qualités de fraîcheur, de légèreté, d'invention qu'il faut pour faire l'enfant sans faire la bête - j'aime ce qu'il dit sans avoir l'air d'y toucher et qui va beaucoup plus loin que son joli récit. " - François Nourissier
Citation :
« C’était bien qu’on soit là tous les deux ;
nous vivions les mêmes heures, dans les mêmes lieux, et cela suffisait pour me
rendre content. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Patrick Cauvin, pseudonyme de Claude Klotz, né le 6
octobre 1932 à Marseille et mort le 13 août 2010 à Paris, est un scénariste et
romancier français. Il monte à Paris en 1938 et amorce des études peu
fructueuses, jusqu'à ce qu'il découvre la philosophie.
De 1951 à 1954, Claude Klotz poursuit ses études à la Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie. À son retour de la Guerre d'Algérie, il se destine à l'enseignement. De 1964 à 1976, il enseigne le français dans des lycées de la région parisienne (au lycée technique de Bezons) et réside dans des H.L.M. à Sarcelles.
En 1973, il aide Joseph Joffo à écrire le best-seller Un sac de billes. Marqué par la guerre d'Algérie, il écrit des romans noirs sous son vrai nom : une série de treize intrigues policières sanglantes au héros récurrent baptisé Reiner, puis renommé Raner. Lassé de cet univers âpre, Claude Klotz apporte en 1974 une histoire d’amour à son éditeur Jean-Claude Lattès. Ce dernier lui demande de changer de nom s’il espère vendre son roman L’Amour aveugle. Il prend alors le pseudonyme de Patrick Cauvin : « J’étais loin d’imaginer que Cauvin battrait Klotz, qu’il vendrait plus de livres, et que cette double identité […] continuerait à désarçonner les gens. » [Source_Babelio]
De 1951 à 1954, Claude Klotz poursuit ses études à la Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie. À son retour de la Guerre d'Algérie, il se destine à l'enseignement. De 1964 à 1976, il enseigne le français dans des lycées de la région parisienne (au lycée technique de Bezons) et réside dans des H.L.M. à Sarcelles.
En 1973, il aide Joseph Joffo à écrire le best-seller Un sac de billes. Marqué par la guerre d'Algérie, il écrit des romans noirs sous son vrai nom : une série de treize intrigues policières sanglantes au héros récurrent baptisé Reiner, puis renommé Raner. Lassé de cet univers âpre, Claude Klotz apporte en 1974 une histoire d’amour à son éditeur Jean-Claude Lattès. Ce dernier lui demande de changer de nom s’il espère vendre son roman L’Amour aveugle. Il prend alors le pseudonyme de Patrick Cauvin : « J’étais loin d’imaginer que Cauvin battrait Klotz, qu’il vendrait plus de livres, et que cette double identité […] continuerait à désarçonner les gens. » [Source_Babelio]
Maintenant, place
au livre !
Daniel,
passionné de cinéma, un peu voyou sur les bords, normal quand on habite la
banlieue de Paris. Lauren, passionnée de littérature, un peu distinguée.
Tous deux
onze ans, surdoués et ne comprenant pas pourquoi la vie est monotone à leur âge
… En effet, aucun autre gamin de leur âge ne les intéresse vraiment !
Lorsque un jour, ils se rencontrent…
Et là,
génial, ils se comprennent, ils s’apprennent, ils se découvrent, ils s’aiment …
Chacun va
venir enrichir l’autre de sa vision, de son monde, de sa nature.
A onze ans,
quand on est surdoué, on rêve en grand, en très grand !
L’avis des
parents compte peu ! Ils s’en fichent pas mal, ils ont plus de jugeote
qu’eux !
Ce qui est
intéressant c’est les thèmes abordés dans ce livre !
En effet, on
rencontre deux personnes diamétralement opposés, surdoués de surcroît et
jeunes.
On rencontre
également les relations parents enfants à onze ans … Finalement pas si
différentes que ça entre gamins surdoués ou non. Puis les rêves de gosses … et
bien sûr l’amour avec un grand A.
Ce livre est
un énorme paradoxe entre l’intelligence et la passion ! Rien que dans le
titre « e=mc², mon Amour »… il y a de quoi philosopher !
Une forme
atypique de narration pour ce livre. En effet, l’auteur a décidé de faire
parler un chapitre sur deux, une fois Lauren, une fois Daniel. Le résultat
n’est pas mal du tout. On met quand même quatre chapitres à comprendre le
rythme et ensuite boum, tout est calé. Original et efficace.
Moi j’ai
bien aimé, c’est sympa, c’est attachant et touchant !
C’est un
livre qui se lit à tout âge !
Je vous le
recommande et je le recommande aux jeunes qui ont du mal à se plonger dans un
livre !
Pas recent mais top
RépondreSupprimerQu'importe le temps, c'est le contenu qui compte :D
SupprimerMais tu as raison, il n'est plus très récent et j'ai bien aimé ;)
Merci pour ta visite