Un moment rêveur … Il n’est pas toujours facile de
l’atteindre, mais il l’a fait !
Année de
parution : 2010
ISBN : 978-2-709-63581-3
Nombre de pages : ?
Lu en version numérique, 28 chapitres.
Editions : JC
Lattès
Résumé
(quatrième de couverture) :
« J’ignorais comment, mais je savais que
j’y arriverais. Gravir les mythiques 8848 mètres, qui font de l’Everest le
Toit du monde, un sommet réservé aux alpinistes les plus expérimentés. Moi,
d’expérience, je n’en avais pas. Aucune. Je n’avais jamais enfilé de chaussures
cloutées, jamais essayé un piolet, ni un mousqueton, jamais mis le nez dans le
tas de cordes dont les grimpeurs se saucissonnent avant de commencer une
ascension. J’avais bien grimpé les murs d’escalade au pied de ma cité, à
l’lle-Saint-Denis, mais à part ça… Alors, pour intégrer un groupe de
professionnels, j’ai pipeauté mon CV. A l’organisateur de l’expédition, j’ai
fait croire que j’avais grimpé le Mont-Blanc et le Kilimandjaro. J’aurais pu
aussi bien dire l’Annapurna ou la Lune, ça ne coûtait pas plus cher. Mais ça a
marché. Je pense que dans la tête du gars, personne ne serait assez fou pour se
mesurer à l’Everest sans une expérience en béton armé. Je me disais : j’ai
connu la galère, la violence des HLM du 93, j’ai réalisé un tour du monde à
vélo, j’ai fait le bouclier humain en Irak, et je suis même devenu journaliste
à France 3, alors l’Everest… J’avais tort. Là-haut, j’ai failli laisser ma
peau. Plusieurs fois. Tout au long de cette aventure qui a duré deux mois,
j’ai pensé très fort à mes parents, illettrés Algériens. J’avais un super
concept en tête : une fois au sommet, je planterais côte à côte les deux
drapeaux, le français et l’algérien. Une manière de réconcilier mes deux
identités, moi qui suis si paumé d’être d’ici et de là-bas, c’est-à-dire de
nulle part. Finalement, j’ai confectionné un cœur en carton et j’ai écrit
dessus le chiffre 93. Le département le moins aimé de France. Celui où j’ai
grandi et que je ne quitterai pour rien au monde. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Né en 1972, en France. Nadir Dendoune est un journaliste et un écrivain.
En juillet 1993, il s'envole pour l'Australie pour effectuer un périple à bicyclette de trois mois, long de 3 000 kilomètres.
Séduit par le pays, il retourne à Sydney l'année suivante. Il y restera jusqu'en 2001.
En septembre de la même année, il repart sur les routes pour un tour du monde à vélo, en solo, parrainé par la Croix-Rouge australienne.
En mars 2003, il s'envole pour Bagdad où il est bouclier humain.
Le 25 mai 2008, il atteint le sommet de l'Everest.
En janvier 2013, en reportage en Irak, il est arrêté et conduit à la prison centrale de Bagdad par les autorités irakiennes, tandis qu'il prenait en photo une usine de traitement d'eau à Dora (sud de Bagdad). Il est libéré le 14 février 2013, après 23 jours de détention arbitraire.
Il est collaborateur de L’Humanité et chroniqueur pour Le Courrier de l’Atlas.
En juillet 1993, il s'envole pour l'Australie pour effectuer un périple à bicyclette de trois mois, long de 3 000 kilomètres.
Séduit par le pays, il retourne à Sydney l'année suivante. Il y restera jusqu'en 2001.
En septembre de la même année, il repart sur les routes pour un tour du monde à vélo, en solo, parrainé par la Croix-Rouge australienne.
En mars 2003, il s'envole pour Bagdad où il est bouclier humain.
Le 25 mai 2008, il atteint le sommet de l'Everest.
En janvier 2013, en reportage en Irak, il est arrêté et conduit à la prison centrale de Bagdad par les autorités irakiennes, tandis qu'il prenait en photo une usine de traitement d'eau à Dora (sud de Bagdad). Il est libéré le 14 février 2013, après 23 jours de détention arbitraire.
Il est collaborateur de L’Humanité et chroniqueur pour Le Courrier de l’Atlas.
Maintenant, place
au livre !
Avec un tel CV, on attend d’un bouquin pareil, une
merveille. Et s’en est une !
Un peu trop de « ouaich mon frère » à mon goût,
mais ce livre nous embarque à fond les gamelles !
On y va…
Nadir dit au revoir une dernière fois à ses parents avant
de demander à des amis du quartier (93) de le conduire à l’aéroport.
Mais où va-t-il ? Oh, juste faire un trek au Népal…
Tu parles, le gars s’en va pour tenter de gravir l’EVREST … Oui oui, le toit du
monde !
Bien sûr, je ne spoile pas la fin puisque la photo de
couverture et la quatrième annonce déjà la couleur.
Eh bien les guides de haute montagne doivent être
verts ! Un homme qui n’a jamais gravit de montagne, qui n’a jamais fait
d’alpinisme atteint le sommet ! Mais ne vous méprenez pas, ce n’est pas à
la portée de tout le monde … En effet, Nadir Dendoune nous emporte avec lui au
Népal puis sur les différents paliers pour s’habituer à l’altitude et ce n’est
pas si simple …
L’auteur nous fait part de ses doutes et de ses peines. Pour être plus précis, il en
bave ! Oh oui, il ne sait même pas comment enfiler un baudrier, comment
mettre les mousquetons et encore moins comment y passer les cordes ! Mais
comment va-t-il se débrouiller ?
Il s’en sort
bien finalement avec sa détermination et sa fierté sans borne. Il nous permet
de vivre avec lui son aventure incroyable avec beaucoup d’humour et de
franchise.
C’est un
bouquin approchable par tous et qui nous fait rêver. Je vous invite à le lire.
Sans prétention, il est vraiment sympa.
On passe
également par le caractère du bonhomme, sa place dans la « petite
société » des personnes qui tentent d’atteindre le toit du monde, les
sherpas et ces belles petites communautés.
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