Un roman poignant, historique, tiré d’un fait réel !
Année de parution : 2017
ISBN : 979-10-262-1284-3
Nombre de pages : 185
Editions : autoédition
(Librinova)
Résumé
(quatrième de couverture) :
Londres, 1899.
Florence Jones, jeune mère célibataire, décide de faire adopter sa fille Sélina, faute de pouvoir la garder auprès d'elle. Elle se tourne alors vers Mrs Hewetson, l'une de ces fermières de bébés qui pullulent dans la capitale et qui affirme pouvoir s'occuper de son enfant.
Mais Florence ignore encore que cette femme, loin d'être la bonne âme qu'elle prétend être, est déjà impliquée dans la disparition de nombreux enfants...
Florence Jones, jeune mère célibataire, décide de faire adopter sa fille Sélina, faute de pouvoir la garder auprès d'elle. Elle se tourne alors vers Mrs Hewetson, l'une de ces fermières de bébés qui pullulent dans la capitale et qui affirme pouvoir s'occuper de son enfant.
Mais Florence ignore encore que cette femme, loin d'être la bonne âme qu'elle prétend être, est déjà impliquée dans la disparition de nombreux enfants...
Quelques mots sur
l’auteur : par l’auteur elle-même…
Passionnée par l'époque victorienne, j'aime les
personnages féminins forts et ne suis jamais contre une petite romance !
J'essaie de mettre dans mes romans, tous les ingrédients qui me plaisent dans
mes lectures...
...Mais toujours avec ma petite touche personnelle, bien entendu !
Une bonne âme, mon roman, a reçu le second prix dans le cadre du concours Faits divers et histoires diverses organisé par Librinova au cours de l'été 2017.
...Mais toujours avec ma petite touche personnelle, bien entendu !
Une bonne âme, mon roman, a reçu le second prix dans le cadre du concours Faits divers et histoires diverses organisé par Librinova au cours de l'été 2017.
Maintenant, place
au livre !
Ce roman est une claque et une boite de pandore !
C’est l’histoire parallèle de deux femmes. Une fille-mère
Florence qui a été abandonné par son amour, lui ayant promis de la retrouver à
son retour de mer et de l’épouser. Et une fermière de bébés qui est rongé par
la souffrance… Vous l’aurez compris, notre pauvre Florence qui a une bonne
place se voit contrainte de démissionner pour cacher la honte dont elle est
victime… Être enceinte hors mariage !
Sa mère, manipulatrice va la contraindre à se séparer de
sa petite Sélina.
Quant à Notre Ada, femme tourmentée, qui aime le confort
et l’argent sert de relais aux filles-mères. Florence Jones va donc prendre
contact avec Ada Williams (Mrs Hewetson) qui lui soutirera quelques livres (une
fortune à l’époque) pour s’occuper de Sélina…
Audrey Perri s’est inspiré d’un fait divers de l’époque
victorienne à Londres, qui incarne tout un système dans ces années 1800-1900.
Elle nous transporte aux confins de la société à cette époque
et les contraintes qu’avaient les filles-mères.
Elle nous explique l’existence des fermes de bébés et en
quoi consistaient-elles.
On plonge dans cette histoire de manière totale ! On a la voix de
la « gentille », Florence et la voix de la « méchante », Ada.
Mais faites bien attention, ce n’est pas si noir ou si blanc… Tout est bien en
nuance… D’où les difficultés des systèmes !
On suit l’évolution des deux femmes de façon très réaliste. L’auteure a
su manier extraordinairement le temps, les actions et les questionnements.
Quitte à choquer, c’est une pure merveille.
C’est très bien écrit. Je dirais même hypnotique ! Nous
glissons très loin dans les méandres de la douleur d’une femme sur les deux
pans, aux confins de la souffrance. On découvre chacune d’elle tout au long du
roman et l’auteur jongle magnifiquement un chapitre à chacune !
On est tenu en haleine par le suspense et par ce qui va
se passer par la suite ! Leur destin va se croiser et leur vie bouleversée…
Très bon rythme, une belle boite de Pandore ouverte et
bien sûr la place des femmes à l’époque victorienne !
Je me suis laissé également transporter par la façon qu’a
l’auteur de dépeindre les lieux de la capitale anglaise, ainsi que le climat
socio-économique afférent. J’ai découvert un « métier » dont
j’ignorais totalement l’existence : les fermières de bébés. Ces femmes
offraient le gite et le couvert aux jeunes femmes jusqu’à l’accouchement. Elles
négociaient ensuite avec les jeunes mères célibataires la garde des enfants et
négociaient avec les futurs parents l’adoption des nouveaux nés. Il s’avère
cependant que nombre d’entre elles étaient malhonnêtes et avaient tendance à
supprimer les enfants après avoir escroqué les jeunes mères.
Très peu d’hommes au final dans ce livre. C’est vraiment
un livre « femme ». Et enfin un personnage masculin, très résonné
pour cette époque qui donne une bouffée d’air frais et nous donne un espoir,
celui de l’évolution des mœurs…
Je me suis laissé emporter et j’ai beaucoup apprécié
cette histoire.
Je vous recommande ce roman sans hésitation, même si vous
pensez avoir du mal avec l’époque, ne vous en faites pas, ça passe tout seul J
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