Sur un air de violon, elle
court vers son destin…
Année de parution : 2018
ISBN : 978-2-919744-02-2
Nombre de pages : 252
Editions : Autoédition
Résumé
(quatrième de couverture) :
Le chant sublime
d’un violon s’élève dans le cimetière que Mathilde vient de quitter. Elle en
est bouleversée. Qui interprète ce merveilleux mouvement de Vivaldi ? Le
temps de réagir, le virtuose s’est volatilisé. Il a déposé des fleurs sur une
tombe. Celle-là même où Mathilde se recueillait quelques minutes plus tôt. Quel
lien uni ce mystérieux personnage à son père ? Quelles épreuves attendent
Mathilde en voulant le découvrir ? Sous les vibrations enivrantes du
violon et dans un tourbillon de notes de musique, il lui faudra marcher sur les
pas de cet inconnu jusqu’en Roumanie.
Quelques citations :
« De la discussion, jaillit la lumière. »
« Laisser
s'écouler une nuit sur des assauts émotionnels, permet une meilleure perception
des événements. »
« – T'as vu, j'ai tout fait, les doigts dans les
yeux.
– C'est dans le nez, ma puce. C'est dans le nez qu'on met les doigts.
– Dans le nez ou dans les yeux, c'est bizarre cette expression. »
– C'est dans le nez, ma puce. C'est dans le nez qu'on met les doigts.
– Dans le nez ou dans les yeux, c'est bizarre cette expression. »
« – D'apprendre que papi nous a caché l'existence
de ce fils, ne te choque pas ?
– Peut-être qu'il ne voulait pas faire de la peine, ni à toi, ni à ta maman. Quand papi partait longtemps pour aider les gens, il avait besoin de compagnie parce que c'était dur là où il allait des fois, et Laléa […], était avec lui pour qu'il soit moins seul. Et, en fait, quand on est deux et bien y a un enfant qui arrive.
– Ah oui, tu vois ça comme ça toi ! »
– Peut-être qu'il ne voulait pas faire de la peine, ni à toi, ni à ta maman. Quand papi partait longtemps pour aider les gens, il avait besoin de compagnie parce que c'était dur là où il allait des fois, et Laléa […], était avec lui pour qu'il soit moins seul. Et, en fait, quand on est deux et bien y a un enfant qui arrive.
– Ah oui, tu vois ça comme ça toi ! »
Quelques mots sur
l’auteure :
Yvonne Robert est née en 1949 à Oran (Algérie). C’est
dans le charmant petit village du Lot-et-Garonne, Le Mas-d’Agenais, qu’elle
s’est installé pour vivre au calme. Désormais, elle consacre son temps à
l’écriture et à ses petits-enfants. Après « La liseuse » et « Si
seulement on avait pris l’autoroute », avec « un air de violon »
elle signe là son troisième roman. [source_Auteure]
Maintenant, place
au livre !
Ce livre est un petit bonbon que l’on déguste au coin du
feu ou blottie sous un plaid avec une boisson chaude…
Alors d’entrée de jeu, je vous le dis, je trouve que ce
livre est très sympa ! J’ai mis quelques pages à me glisser dans le décor,
mais quand j’ai embarqué, les mots et la musique m’ont transporté !
Oui, la musique, la course folle de Mathilde pour
découvrir ses racines et Camille qui met du baume au cœur à tout le monde, je
me suis bien régalé J
Bravo à Yvonne Robert, c’est vraiment chouette, c’est
rythmé, l’histoire est bien tournée et elle tient la route.
C’est un livre où on pose son cerveau et on se laisse
guider J
L’histoire se déroule entre Bordeaux, ses alentours et la
Roumanie ! Du beau pays ! Et de beaux paysages nous entrainent dans des
rêves imagés…
Mathilde se trouve bouleversée, au cimetière, avec sa
fille non loin de la tombe de son père… Elle entend un mouvement de Vivaldi
joué à la perfection ! Elle en est époustouflée ! Elle-même
violoniste, elle ne sait que trop ce que demande en travail, cet air de
musique… Le temps qu’elle atterrisse, l’auteur a disparu au coin de la
rue !
Et puis, cette idée de retrouver cet homme l’obsède… Sa
fille Camille, un vrai boute-en-train, n’arrive pas à l’en sortir !
Adeline, sa meilleure amie va alors la pousser à
retrouver la trace de cet inconnu et de ce fait des nœuds familiaux vont se
délier…
Le père de Mathilde était un médecin, chirurgien,
embarqué dans « médecins du monde ». Vous l’aurez compris, on s’en
doute effectivement, il y a une histoire de frère là-dessous…
Mais méfiez-vous des apparences J Elle est maligne la
Yvonne !
Mathilde qui aime la routine, un train de vie tranquille
et rangé, elle se retrouve paumée, meurtrie par les secrets qu’elle découvre,
tout est chamboulé ! Mais c’est sans compter sur Adeline, harpiste de
profession, elle travaille avec Mathilde. Cette minette est énergique,
perspicace et droite dans ses bottes ! Elle va donner des coups de pied à
l’arrière train de notre douce Mathilde !
Mathilde et Camille vont alors faire la connaissance de
Lucian, un jeune homme charmant et plein de ressources !
Je dois dire que l’auteur a, à mon goût, acquis de la
maturité dans son écriture entre « La liseuse » et celui-ci.
La plume d’Yvonne Robert est légère et attrayante. C’est
doux, c’est moelleux, comme un coussin bien dodu dans lequel on s’enfonce…
Je vous recommande ce livre pour une plongée dans le
léger…
Vous serez alors transporté par les airs de violons, de
harpes et de belles musiques d’où qu’elles viennent… Laissez-vous transporter dans
les tourbillons des notes de musique… l’amour, l’amitié, la fraternité et la
vie.
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