Et s’il suffisait de traverser
l’Atlantique pour trouver l’homme idéal ? Euh pas sûr, mais essayons !
Année de parution : 2015
ISBN : 978-2-290-13066-7
Nombre de pages : 158
Editions : J’ai
lu
Résumé
(quatrième de couverture) :
Bonne nouvelle : l’homme idéal existe !
Il ne parle pas : il jase.
Il n’embrasse pas : il frenche.
Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle.
Vous l’aurez deviné : il est québécois.
Quelques citations
en amuse-bouche :
« Boire ou
séduire, il faut choisir. L’alcool désinhibe, c’est une chose, mais désinhiber
un timide, c’est téméraire. »
« En apercevant mon reflet dans le miroir en face de moi,
j'ai l'impression de ressembler à la Joconde. Je crois que je viens de percer à
jour le secret du demi-sourire de Mona Lisa. Un type vient de lui dire
:"Je suis pas prêt". »
« Plus blanche est la
nuit, plus noires sont les cernes. »
Quelques mots sur
l’auteure :
Née en Belgique à Anderlecht
en 1982, normalienne, historienne, philosophe et journaliste, Diane Ducret, qui
n’a pas 30 ans, a animé le Forum de l’histoire sur la chaîne Histoire, et
réalise des documentaires pour l’émission "Des Racines et des ailes".
En 2011, elle sort son premier
livre, "Femmes de Dictateur", best-seller en France et traduit dans
vingt langues. Un second tome paraît en 2012.
En 2013, elle publie
"Corpus Equi", prix du premier roman à La Forêt des livres, coup de
cœur de l'émission Le Masque et la Plume, un roman autobiographique véritable
ode au cheval et à la liberté.
Elle publie en 2014 un essai
sur le sexe féminin, "La Chair interdite" aux éditions Albin Michel.
En 2015, elle publie aux
Éditions Perrin / Plon un ouvrage intitulé "Lady Scarface" qui
raconte les destins croisés de femmes de gangster de la pègre américaine.
En janvier 2017, elle publie
chez Pocket "Les Marraines du Crime", un ouvrage dans lequel, à
partir d’archives déclassifiées, de journaux de l’époque, d’entretiens avec des
descendants et de documents inédits, Diane Ducret dévoile l’intimité de ces
femmes gangsters américaines durant les années folles.
En mars 2017, elle publie aux
Editions Flammarion "Les indésirables". Dans cet ouvrage, Diane
Ducret nous raconte l'histoire du camp de Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques.
Maintenant, place
au livre !
J’avais envie de passer un bon moment et de rire un peu…
ok, c’est fait !
De là, à dire que c’est un chef d’œuvre ? Non, non,
il ne faut pas exagérer… Mais je ne pense pas que ça ait été le but de Diane
Ducret.
Dans ce livre, on s’envole avec elle, notre héroïne
Parisiano-basque, écrivain… Lui n’est pas du pays ! Il est peintre, de
là-bas où les Caribous dansent dans la neige et où les gens jasent bizarre.
Pourtant, ils se sont rencontré sur le parvis d’une
maison d’édition et se fut une aubaine pour tous les deux. Ils se sont plu, ont
mangé ensemble et la soirée a fait son œuvre…
Quand le bel Apollon lui propose de venir le rejoindre,
elle ne met pas longtemps à accepter la proposition. Mais comment va-t-elle
faire ? Elle qui ne supporte pas l’avion, qui ne peut imaginer vivre une
relation durable et qui fuit tout ce qui est mâle une fois les ébats terminés ?
Et c’est partiiiiiii, nous voilà débarqué au pays du
froid polaire et des lacs gelés. (Doudoune,
boots et coiffure de chien mouillé de rigueur !) Notre bel énergumène est doté d'un sourire, d'un esprit qui ne s'embarrasse
pas des conventions coincées de la séduction parisienne et d'un humour
redoutable… enfin, est-ce son humour ou ses conventions canadiennes ?
Elle, nous raconte son incursion dans le pays de la
nouvelle France… Elle découvre les mœurs et la langue, les distorsions qui en
sont faites et bien sûr n’oublions pas les travers des hommes, peu importe d’où
ils viennent… On repassera sur la féminité, hein, et puis sur le romantisme car
avec le froid qui y règne, euh c’est compliqué ! Et puis voilà le mini
Apollon qui se pointe et puis les potes, euh enfin, est-ce vraiment l’homme
idéal ? Ou tout simplement un homme ? Où est le vice caché ?
Diane Ducret met l’accent sur les différences
hommes-femmes. De ce que chacun attend d’une relation. Et comme vous pouvez l’imaginer,
c’est un vaste débat.
Petit bémol, que je trouve dommage, j’aurais beaucoup
apprécié avoir un répertoire ou un lexique qui compare les expressions
québécoises et la traduction française…
Mais passons, c’est frais, c’est léger, c’est drôle et on
ne s’attend pas à la fin.
Un petit livre qui se déguste entre deux pavés… le temps
de se sortir d’une histoire et de passer à une autre, comme certaines relations
humaines finalement !
Je vous en souhaite une belle découverte et revenez me
dire ce que vous en avez pensé J
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