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5 mars 2018

« Maldonnes » - Virginie VANOS


Ouvrez la porte de l’épicerie et laissez-vous guider par les effluves des personnages…

Année de parution : 2018
ISBN : 978-2-414-18219-0
Nombre de pages : 141
Editions : Edilivre

Résumé (quatrième de couverture) :

Le paisible quotidien de Boris et sa sœur Mélanie est bouleversé par la venue d'une cliente pas comme les autres dans leur épicerie. Mannequin de haute couture, Elisabeth Mayne, les éblouit tous deux par sa grâce et sa sympathie. Les deux femmes se lient rapidement d'amitié, tandis que l'amour naît progressivement dans le cœur de Boris. Mais derrière sa beauté de façade, la célébrité se révèle être une arriviste égocentrique venue semer le trouble. Les apparences sont trompeuses et le jeu de dupes qui s'instaure entre les personnages mène bientôt à un drame inéluctable. À travers le destin tragique de cette idole sacrifiée au culte du paraître, Virgine Vanos entend dénoncer les dangereux travers de la société contemporaine.

Quelques citations en amuse-bouche !

« On dit que l’argent ne fait pas le bonheur… C’est vrai. Mais on ne peut pas nier que c’est une garantie de sécurité et de liberté. »

« La vérité, c’est ce que l’on cache toujours au plus profond de soi-même. Un visage ment, les paroles mentent, tandis que seul le corps a le pouvoir de sincérité. »

« Je savais que je n’étais que la projection de leurs propres manquements et de leurs angoisses personnelles. Pourtant, ça ne m’empêchait pas de souffrir. »

« Je préférais la compagnie de mes livres, de mes disques et même de la télévision. Eux, au moins, ne sauraient jamais me duper, tricher, mentir ou trahir. »

Quelques mots sur l’auteure :

Après de très classiques humanités en section latin-grec, Virginie Vanos est passée tour à tour sur les planches, devant les caméras et des deux côtés de l'appareil photo. Nomade dans l’âme, mue par une immense soif de découvertes, elle parcourt le monde depuis de nombreuses années, multipliant les voyages audacieux aux quatre coins de la planète. 
Sa carrière en tant qu’auteure commença avec la parution en 2004 de L’Encyclopédie pratique du mâle moderne, le premier de ses trois livres d’humour satirique. Depuis, outre deux œuvres philosophiques, elle écrivit un essai sur les dangers de la majorité silencieuse ainsi que trois romans d’inspiration largement autobiographique et un recueil de contes contemporains. 
Maldonnes marque définitivement son mépris des apparences. [Source_éditeur]

Maintenant, place au livre !

Maldonne : nom féminin. Malentendu, erreur.
Il me semblait important de rappeler ici la définition de ce mot !

Voici un peu les contours de l’histoire…
Mélanie et Boris ont racheté une petite épicerie après la mort de leur père. Ils en ont fait un petit coin douillet et très sympathique. Chacun à son propre caractère et ils se complètent très bien. Mélanie est plutôt extravertie, quand Boris est plutôt introverti. Ils ont trouvé un subtil mélange pour que leur affaire tourne bien.
Elisabeth est une cliente régulière, anonyme (pas tant que ça !) et sympathique. Lorsqu’un jour, Mélanie craque littéralement et le fait remarquer à son frère. C’est Elisabeth Mayne, la célèbre mannequin !
Après un tour de passe-passe, les filles vont devenir amies. Quant à Boris, il va en tomber amoureux.
Ils vont découvrir l’envers du décor, du monde de la mode…

Je viens de tourner la dernière page de Maldonnes ! Je me suis laissé embarquer !
Malgré un fond quelque peu angoissant, les réflexions portées sur la vie des sphères de « façade » sont bien recherchées et bien approfondies. Tout comme les travers de notre société d’ailleurs. Virginie Vanos à cette manière de porter le lecteur à la réflexion tout en imageant les travers relevés.

Je me suis beaucoup attaché à Mélanie et Boris qui sont des êtres entiers et au cœur grand comme ça ! Ils sont entier, oui, et moi, j’aime ça…

Mais alors Elisabeth, c’est un mystère ! Je suis désolé, mais ce personnage est pour moi une idiote, qui se pose en victime, toujours à se plaindre… et elle s’enferme dans son statut de «  victime » car elle aime ça ou elle ne connaît que ça et c’est ce qui la nourrit ? Je ne sais, mais en tout cas, elle m’énerve !

Virginie Vanos, dans ce livre, fait la dénonciation des apparences et des faux semblants de manière extraordinaire. Les non-dits qui déchirent les relations, qui pourrissent les situations… C’est subtil, mais bel et bien présent dans ce livre.

Le style et le rythme sont très bien dosés. Je trouve que ça coule tout seul, les pages se tournent vite et on a envie de savoir ce qui se passe, toujours plus, toujours plus loin.
Notre auteure arrive à plonger le lecteur, enfin moi du moins, dans des mondes complètement différents et en faire ressortir toutes les dimensions ! Encore une fois, les mots de Virginie Vanos m’ont transporté et c’est avec beaucoup de plaisir que je vous livre ma chronique.

Petit bémol, j’avoue rester un peu sur ma faim à la fin ! Après réflexion et avoir repassé un peu les livres et mes ressenti, j’avoue qu’en fait, elle colle assez bien au livre !

Bref, je suis indécise. Je vous laisse faire la découverte de ce livre et revenez me dire ce que vous en pensez J

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