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13 juin 2018

« Dans les déserts du vide, tome 1 : la déchirure » - Lydia VALLDEPEREZ


Un roman enfin un premier tome bien noir ! Mais attachant…  Une fois commencé, on a du mal à faire une pause.




Année de parution : 2014
Nombre de pages : 426
ISBN : 978-1500975319
Editions : autoédition

Résumé (quatrième de couverture) :

1933. La guerre d’Espagne se profile à l’horizon. Soledad, Juan et Jaime vivent dans un petit village du golfe de l’Ebro, au cœur de la Catalogne espagnole. Soledad, fille d’un propriétaire terrien, au destin dramatiquement lourd à porter dès ses treize ans. Juan, un garçon très pauvre qui s’épuise à travailler pour faire vivre ses vieux parents tout en rêvant d’égalité et de justice. Jaime, un jeune étudiant en médecine, fils de notable, catholique, mais sympathisant à la cause républicaine. Les évènements tragiques d’une guerre fratricide, républicains contre franquistes, vont les jeter sur des chemins douloureux. La guerre va faire de Juan et Jaime deux amis inséparables, et ils aimeront la même fille, Soledad. A travers le regard de trois êtres sensibles et attachants entraînés dans un conflit qui les dépasse, « Dans les Déserts du Vide » emporte le lecteur dans les affres de la guerre civile espagnole, le tenant en haleine jusqu’à un dénouement surprenant, et laisse une marque durable dans le cœur et la mémoire.

Quelques mots sur l’auteure :

Lydia Valldepérez est née en Catalogne espagnole. Ses parents émigrent en France pour fuir la misère d’une après-guerre civile dans une Espagne franquiste. Après des études de droit, passionnée de lecture et d’écriture, elle se plonge dans l’histoire de la guerre de son pays d’origine, puis collationne les nombreux récits rapportés par des hommes et femmes ayant vécu les affres de cette guerre fratricide. Elle décide d’en faire un roman mettant en scène trois personnages qui se débattent dans cette époque obscure, entre 1933 et 1946. « Dans les Déserts du Vide » est son premier roman. [Source_Amazon]

Maintenant, place au livre !

Un roman enfin un premier tome bien noir ! Mais attachant…  Une fois commencé, on a du mal à faire une pause.

Nous voilà transporté dans les années 1930 dans un petit coin de l’Espagne où les oliviers et le maïs ont fait la fortune de Joaquim. Cet homme peu reluisant est un patriarche au mauvais caractère et qui de surcroît souhaitait un fils plus que tout et a eu une fille ! Cette fille, c’est Soledad.

Soledad est une jeune fille de 13 ans, c’est le jour de son anniversaire et elle en joie… Sa mère est partie lui acheter du tissu pour lui confectionner des robes. Elle qui est la fille du plus riche cultivateur de la région, elle est plutôt jolie et elle atteint désormais l’âge où elle ne peut plus se comporter ou s’habiller comme une petite fille. Alors pour son anniversaire sa mère va faire des merveilles.

Sa mère étend partie, Soledad doit donc faire les tâches à la place de sa mère. Oui, sauf que Soledad n’entend pas entamer ces tâches tout de suite et préfère profiter… Elle découvre son corps… Quand malheureusement, un autre le découvre aussi !

En parallèle, non loin de là, on découvre la vie du jeune Juan. Dernier de fratrie, il cumule deux boulots pour pouvoir faire manger ses parents et lui-même. Il n’est pas farouche et pas fainéant non plus. Il est jeune et un peu « chien fou ». J’ai adoré ce personnage ! Dans les années 1930, l’Espagne n’est pas reluisante ! La révolution se prépare et les grèves fleurissent un peu partout. Juan compte bien apporter sa pierre à l’édifice.

Et puis nous faisons la connaissance de Jaime, le fils du médecin. Ce jeune homme aimé de sa mère en particulier et est la fierté de son père, part faire ses études à Barcelone. Sans jamais oublier de revenir soulager l’amour de sa mère lors des vacances.

Ces trois jeunes gens vont se retrouver dans le chamboulement de la guerre et leur destin se étroitement lié. Sans le savoir un fil d’Ariane s’est tissait entre eux… Pourtant, à première vue, aucun rapport entre eux et aucun ne fait partie du même monde. Je ne vous en dirais pas plus, je vous laisse découvrir le premier tome dans un décor très bien détaillé.

Lydia Valldeperez a réussi son premier tome ! L’histoire est fluide, se tient bien et est bien affiné.
Le style est travaillé et addictif. Le fait de passer d’un tableau à un autre, au début m’a fait un peu peur et en fait, on ne sent pas du tout les transitions. A part, je ne vous le cache pas, Soledad. Cette jeune fille m’a laissé un peu sur la touche.
Mais chaque personnage est travaillé, chacun a des traits bien précis. On suit, dans ce premier tome, leur évolution, ils grandissent et ils prennent de la maturité. On les voit passer par différentes phases.

L’auteure a fait un travail de recherche poussé pour arriver à nous retransmettre le climat social, sociétal et le paysage de cette époque, que j’imagine très bien. Elle ne fait abstraction de rien. Que ce soit au niveau politique, au niveau de la vie des villages ou encore dans la religion. Rien n’est laissé de côté et c’est ce qui fait la richesse de ce roman.
On assiste également à l’évolution des consciences, du peuple et des faits d’Histoire.

Pour ma part, je me suis laissé embarquer par ce premier tome. Je vous le recommande bien évidemment et je vous donne rendez-vous le mois prochain pour le deuxième tome. C’est sûr, après cette première lecture que j’ai avalée comme un bon plat, je ne vais pas rester sur ma faim…😂

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊


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