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23 juil. 2018

« Cathares » - Sandrine BIYI



Plongeons dans ce peuple de renom que nous ne connaissons finalement que très peu… Sandrine Biyi nous transporte dans le sud-ouest de la France, à une époque tourmentée…


Année de parution : 2016
Nombre de pages : 398

Editions : Editions du halage vous pouvez vous procurer le livre sur ce site. Ainsi que la saga « La Dame de La Sauve ». 

Résumé (quatrième de couverture) :

Juillet 1206 en Agenais.
Prunelle et Trojan sont les enfants du seigneur de Durefort. Loup, le fils de serfs est leur meilleur ami.
Prunelle est attirée par la nouvelle foi et, avec l’aide de Marie, la prieure, elle essaie de maîtriser les transes dangereuses qui l’envahissent parfois.
Trojan rêve de devenir troubadour. Meurtri par le mépris de son père, il se réfugie auprès de Loup qui a fait serment de toujours les protéger. Entre la montée de la foi cathare et la colère du prêtre Bérard qu’elle horrifie, l’inquiétude commence à sourdre.
La disparition d’un manuscrit, une série de meurtres aussi sordides qu’inexpliqués annoncent la tourmente dans laquelle les terres d’Oc vont être plongées. De Fanjeaux à Agen, Prunelle, Trojan et Loup fuient l’armée du Nord qui avance, la volonté du pape Innocent III et la volonté de Simon de Montfort.
Ce roman qui s’appuie sur l’histoire méconnue de la croisade en Agenais, jette un nouvel éclairage sur l’un des plus grands génocides du Moyen Âge.
Sandrine Biyi, passionnée d’histoire et romancière, nous donne à revivre le quotidien dans un village cathare du XIIIe siècle. Au-delà de ce roman, elle nous emmène à la découverte du catharisme à travers ses mystères, ses relations avec le christianisme et le pouvoir royal.

Quelques mots sur l’auteure :

Sandrine Biyi, passionnée d’histoire médiévale et romancière, auteure de la série La dame de La Sauve, récompensée par le prix d’Aquitaine du Lion’s club en 2012, utilise le roman pour faire découvrir l’Histoire et en apprendre un peu plus sur notre présent.
Dans Cathares, prix spécial du jury du Salon du livre d’histoire de Mirepoix en 2016, Sandrine Biyi nous donne à revivre le quotidien dans un village cathare du XIIIe siècle. Au-delà de ce roman, elle nous emmène à la découverte du catharisme à travers ses mystères, ses relations avec le christianisme et le pouvoir royal.
Les recherches faites pour l’écriture de La dame de La Sauve (en cours de réédition par les éditions du halage) ont mené à la découverte de l’importance qu’ont eue les Cathares dans l’Entre-deux-mers du Moyen Âge ainsi que ces autres victimes des bûchers, les sorcières dont plusieurs milliers ont été brûlées à l’instar des Cathares, qui, pour des raisons assez semblables, représentaient elles-aussi un danger pour les pouvoirs religieux et royal. [Source_Site des éditions du halage]

Maintenant, place au livre !

Plongeons dans ce peuple de renom que nous ne connaissons finalement que très peu… Sandrine Biyi nous transporte dans le sud-ouest de la France, à une époque tourmentée…

Qui ne s’est pas posé la question, un jour, « mais au fait, les cathares, c’étaient qui ? Qu’ont-ils fait ? ». Moi, en tout cas, je me les suis posées. J’avoue que la période 1090 – 1320 m’intéresse beaucoup. Cependant, les Cathares, j’en ai entendu parler, bien évidemment, comme tout le monde, je pense… Mais jamais je n’étais allé au cœur du sujet.

Grand bien m’en a pris de me plonger dans les pages de Sandrine Biyi… Elle nous présente non seulement un roman, enfin appelons une adaptation romancée de l’Histoire de France (et plus précisément du Sud). Mais elle nous transmet également un documentaire très bien rédigé à la suite de son roman pour expliquer de manière factuelle l’époque des Cathares.

Ce que j’apprécie chez cette auteure, c’est qu’elle nous transmet de manière simple et efficace les morceaux de notre propre Histoire Française. Et qui plus est, une époque sombre où même les historiens ne sont pas toujours d’accord parce que les écrits manquent. Elle pique notre curiosité, elle nous propose des moments au cœur du Moyen-Âge et nous disposons de piocher où bon nous semble. Ce cher Sud-Ouest où tant de batailles, de prise de bec et de morcellement de territoires ont eu lieu. C’est un pays plein de richesses historiques. Et Sandrine Biyi nous les partage à sa manière.

Alors, pour tout vous avouer, lorsque je me suis mise dans ce livre, j’y ai rencontré un petit bémol ! Oui, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire parce que je n’avais pas compris que notre copain Loup, racontait l’histoire. Nous changions de chapitre, avec des titres pour présenter un peu les choses et les personnages, mais je m’étais un peu perdu… Et puis, j’ai posé 5 minutes le livre, j’ai fait autre chose… J’ai repris le bouquin, j’ai relu et là, je ne l’ai plus lâché jusqu’à la fin ! Je me suis laissé transporter à l’époque des années 1206 – 1209. Je me suis immiscé dans la vie de nos compagnons de voyage Trojan, l’apprenti troubadour, Thibaut le valeureux Chevalier, Marie la prieure pep’s, Loup le serf conteur et bien sûr Prunelle à la beauté fascinante et au cœur immense (et au caractère bien trempé aussi !).

Bref, je m’égare ! Revenons à nos petits moutons… Trojan et Prunelle (enfin Esclarmonde de son véritable nom), sont les descendants du Seigneur et Chevalier Auger de Durefort. Un Seigneur aux terres d’Oc, au caractère bien trempé. Sa femme a trouvé dans la nouvelle foi son bien-être. Sa fille, Prunelle suit doucement le chemin de sa mère, mais à un niveau bien plus haut. Elle tend à devenir prieure… Enfin, elle ne sait pas trop encore. Mais Prunelle n’est pas une enfant comme les autres. Non, mais jusque-là, seule sa mère le savait. Lors d’une assemblée, elle entre dans une transe et des mots incontrôlés sortent de sa bouche. Ce qui fait frémir les personnes présentes. Celles-ci la pensent possédée. Cependant, Marie, la prieure, qui elle garde un secret bien enfoui, sait qu’elle ne profère pas d’ineptie, mais que le monde n’est pas prêt pour recevoir ces paroles.
Loup, un jeune serf accompagné de son chien, est tombé en pamoison devant cette Prunelle et son frère Trojan.

Alors, lorsque les envoyés du pape vont vouloir débusquer et débouter cette jeune fille qui pourrait faire du tort à l’église catholique, c’est tout naturellement que Loup s’embarque dans l’épopée de la famille Durefort. Les cathares sont libres dans les terres du Duc Raimond de Toulouse. Cependant, l’église catholique menée par le pape Innocent III ne l’entend pas de cette même oreille.
Que vont donner les croisades Agenaises ? Que vont devenir les cathares ?

Sandrine Biyi, avec sa plume toujours envoûtante explique de manière romancée et entrainante cette époque difficile pour les Cathares et les catholiques. Elle nous transporte avec pas mal de détails (toujours suffisamment dosé) pour que nous comprenions tous les enjeux de cette époque. C’est une vulgarisation des essais historiques (absolument pas péjoratif, bien au contraire) qui moi m’emballe beaucoup.

En dehors du petit bémol de départ, je me suis sentis embarqué aux côtés de ces jeunes gens de foi Cathares pour certains ou en eau trouble pour d’autres. Dans cette ambiance feutrée, lourde de préjugés et surtout de cette haine de l’homme vis-à-vis de ce qu’il ne connait pas ou qu’il ne tolère pas, de peur de perdre son pouvoir !
L’auteure, par les faits d’Histoires nous transmet beaucoup de messages et de valeurs. La valeur de l’Homme. Les côtés néfastes et les beaux côtés.

Ok, ok, je m’arrête là… Je pourrais vous en parler encore longtemps sans forcément vous dévoiler ni l’Histoire, ni l’histoire… Je vous recommande donc très chaudement ce livre qui est un petit bijou, découvert au fond d’un coffre, au pied du château… N’hésitez pas, servez-vous et délectez-vous de cette histoire, de notre Histoire.

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter J

2 commentaires:

  1. Merci Sandra, tu donnes vraiment envie de le lire.. Ils sont attachants ces cathares qui ont choisi de suivre les préceptes du christianisme premier, ceux de Jésus, pauvre, humble et généreux...quitte à en mourir ! Et il n'y a pas eu que le Sud à subir les bûchers, notre Sud-Ouest aussi a vu le sinistre Simon de Montfort se venger sur eux...

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    1. coucou Dany, merci beaucoup pour ce retour... et merci de soutenir Sandrine dans son aventure ��

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