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22 août 2018

« Chambre 34 : journal d’une libération » - Kalya OUSMANE



Une maladie : l’endométriose. Une auteure : une femme talentueuse au tact et au charme linguistique fascinant…


Année de parution : 2018
Nombre de pages : 37
ISBN : 978-1980869047
Editions : Autoédition

Résumé (quatrième de couverture) :

Vous savez ces résolutions que certains prennent en début d’année ? Comme autant de bonnes intentions jetées à la face du monde. Pour soi, pour les autres, à qui cela fait une belle jambe … 
Je ne prends pas de résolution en ce début d’année, comme jamais d’ailleurs. 
Nous sommes le 6 avril 2018. J'ai été opérée il y a trois jours. Je suis chambre 34.

Quelques mots sur l’auteure, par elle-même :

J'habite à Paris dans le 18ème arrondissement au pied de la butte Montmartre, dans un quartier très vivant. Je suis née en France en 1970, d'une mère française et d'un père nigérien. J'ai passé mon enfance et mon adolescence au Niger pendant 15 ans, des études en France où j'ai posé mes bagages pour travailler. Je suis consultante en marketing et coach professionnel. La lecture est une de mes passions avec la cuisine. J'ai toujours écrit, après de longues années sans prendre la plume, je m'y suis remise à l'été 2015. Je suis très connectée car j'aime partager mes réflexions et échanger. Ma saison préférée est le printemps. J'aime les mots et la langue française. Je déplore que le mot gourmet se décline si mal au féminin car je suis un "gourmet": j'aime les (très) bonnes tables. [Source_Amazon]

Maintenant, place au livre !

Une maladie : l’endométriose. Une auteure : une femme talentueuse au tact et au charme linguistique fascinant…

C’est avec beaucoup de délicatesse que Kalya Ousmane nous ouvre les portes de sa vie. Elle nous offre une nouvelle, charmante et délicate, aux mots mélodieux mais de caractère. Aucune dénonciation, mais de l’information. Pas de colère, mais du partage. On sent que cette femme aime la vie et qu’en véritable esthète, elle nous partage son chemin de souffrance et d’espérance.

Elle joue avec la mélodie des mots, des formes stylistique et c’est beau, chantant, touchant. Paradoxalement, elle nous livre un combat difficile. Elle arrive avec son cœur à poser ce qu’elle a au fond d’elle-même et à nous le partager.

Elle nous informe sur cette pathologie, l’endométriose. Encore, trop peu connue du grand public. C’est une magnifique manière de raconter. Elle nous fait visiter ses sept ans de souffrance, de questionnement et d’espoir. Elle sensibilise.

Ce que j’ai apprécié dans cette nouvelle c’est toutes les émotions qui y passent. Toute la générosité et la délicatesse que met l’auteure dans la vie, dans sa vie.
Les phrases sont très bien construites, l’utilisation des mots est vraiment adéquate ? Non, ce n’est pas assez fort… disons fondée et légitime.

L’utilisation du rouge… Oui, vous le croiserez assez souvent dans cette nouvelle, il symbolise la souffrance, l’anomalie, le mal… La couverture reflète à merveille la substance même de la nouvelle. Je me perds en conjecture, revenons. L’utilisation des couleurs, les parallèles et synonymes donne une grande dimension aux écrits de Kalya. En effet, nous y retrouvons beaucoup de pudeur, mais une réalité qui fait mal, qui fait peur. Je ne pense pas que nous pouvons parler ici d’un tabou. Mais plutôt d’une méconnaissance des combats de femmes bien nombreuses qui ont cette pathologie.

C’est une belle nouvelle, mais elle est aussi utile ! Je verrai d’un bon œil à ce qu’elle soit acquise par les gynécologues ou bien les médecins traitants pourquoi pas ? N’ont-ils pas un rôle de sensibilisation ?

Je vous recommande vraiment cette nouvelle, vous y découvrirez une auteure délicate, qui par son amour des mots et de la vie, nous livre un magnifique moment de partage.

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter J


2 commentaires:

  1. Je suis très émue Sandra et très touchée. Merci tout simplement.

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    1. merci pour ce partage et pour tes mots et ton talent. Gros bisous.

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