Hello les loulous, j'ai
l'immense plaisir de vous partager le "pote cast'" de Anna Bourg.
En effet, c'est grâce à la
librairie libellule que j'ai eu (enfin mon Bibou lecteur hein 😜) la chance de réaliser quelques interviews d'auteur(e)s.
Ceux-ci ont été réalisés dans le cadre du Salon du livre de Marmande
organisé en grande partie par la librairie libellule de Marmande. Voici
aujourd’hui la dame en bleue, Anna Bourg💝
Auteure de quatre nouvelles
dans des recueils collectifs (Travailler autrement, Difficile de choisir,
Mauvais départ et Prendre le large), une nouvelle en solo chez Edilivre (La
Lettre) et un roman chez Bord du Lot (Dans les yeux d’Alex). A bout de force
est son premier recueil chez Passion du livre.
Anna, passons aux choses
sérieuses ! Nous avons tous eu la chance de découvrir une brève biographie
de toi sur la page de la librairie libellule,
mais moi je veux en savoir plus !
Bibou (B) : Quel genre de personne es-tu dans la vie ?
Anna BOUG (AB) : je suis entière, donc tout ce que j’écris je le fais avec
le cœur sur des sujets qui me sont très chers : les relations humaines en
général, couple, père-mère-enfant, etc. Et d’autres thèmes liés à l’enfance,
les femmes battues… J’aime tout ce qui est attrait aux droits de l’homme, de la
femme et de l’enfance.
(B) Quel auteur(e) es-tu ?
(AB) : assez solitaire, oui, je suis un loup solitaire qui
prend plaisir à se mêler aux autres, mais je suis bien devant ma page blanche,
je suis plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral (la preuve… - (B) euh moi je te
trouve à l’aise hein😉 ) j’aime beaucoup partager mes écrits avec les
autres, que ce soit des lecteurs, des chroniqueurs, des personnes, des
auteur(e)s, qui me permettent d’évoluer et de m’améliorer toujours et d’avancer.
Oser. Par exemple, c’est ce qui m’a permis de publier mon recueil de nouvelles
qu’avant je n’aurais peut-être pas osé. Je me rends compte que je me suis
remise à écrire d’autres nouvelles, sur d’autres thèmes, un peu plus noirs…
(B) Pourquoi écris-tu ? Et qu’est-ce qui t’as motivé à le
faire ?
(AB) :
alors, j’ai toujours écris, dès que j’ai commencé à savoir lire et écrire, j’ai
été passionnée par l’écriture. Du temps où on apprenait à bien écrire, bien
former les lettres, c’est une passion pour moi. La belle écriture. J’adore la
langue française, la belle langue de Molière (au risque d’être un peu chauvin),
mais je trouve qu’on a une langue très très riche. Ecrire, c’est aussi pour moi
un exutoire. J’écris souvent dans la colère et ça me fais du bien ! Ce qui
m’a permis à l’adolescence de mieux m’en sortir on va dire. Et à l’âge adulte,
je m’en sers un peu pour dénoncer des choses et pour me faire plaisir aussi 😊 Je me fais du bien aussi en écrivant parce que si on ne
prend plaisir en écrivant en tant qu’auteure, euh…
(B) Et quel genre écris-tu ? Pourquoi avoir choisi ce genre
plutôt qu’un autre ?
(AB) :
alors le genre, j’ai beaucoup de mal avec ça. Je préfère parler de thèmes. Ceux
que je disais tout à l’heure. Quand j’écris un roman, j’essaye de décrire à
maximum les choses, d’implanter mon sujet dans un lieu, mais c’est très
difficile quand même, mais sinon, je veux dire, je reste dans le roman
classique, dans les nouvelles classiques. Pour l’instant, j’ai du mal à
cataloguer mes propres écrits. Ce n’est pas du noir, ce n’est pas du rose… On
va dire que c’est du bleu avec une petite lueur d’espoir 😊
(B) Comment te vient l’inspiration ?
(AB) :
alors l’inspiration me vient de par mon propre vécu, celui de personnes que je côtoie,
l’actualité parce que bon, quand on regarde le journal à la télé, on a de quoi
écrire ! Non et puis je m’intéresse beaucoup à la vie autour de moi. Et en
même temps je suis très psychologique donc j’écris sur des sujets qui touchent
à la fois tout le monde et personne.
(B) Comment choisis-tu le titre de tes livres ?
(AB) :
ça c’est compliqué ! Parce que je choisi souvent un titre vite fait au
départ par rapport au(x) thème(s) un petit peu et puis après je réfléchi. Par
exemple, pour mon premier roman « Dans les yeux d’Alex », j’avais
trouvé le premier titre il y a quelques années c’était « routine et
dépendance ». Parce que ça parle vraiment de la routine, de la dépendance
que l’on peut avoir de l’un de l’autre, des choses et donc finalement, c’est
devenu « Dans les yeux d’Alex ». Et là, pour le recueil de nouvelles « A
bout de force » comme ça touche un peu à ce fameux sujet « la
résilience » que j’ai découvert il y a quelques années, parce que pour moi
la résilience c’est plus les matériaux et donc la résilience en titre… Et puis
j’ai eu cette image, parce que quand on lit les différentes nouvelles de mon
recueil, on est à bout de force et on se relève ou pas.
(B) Qu’est-ce qui te fascine dans l’écriture ?
(AB) : Le plaisir. Il y a des mots qui me plaisent dans la
langue française comme le mot sauvage, espoir, amour, … voilà, il y a quelques
mots qui sont agréables à dire, à prononcer, à écrire. C’est un tout, j’essaye
au maximum d’écrire bien, à la main, après j’aime bien le transcrire sur l’ordinateur
pour changer les polices d’écriture, je trouve qu’il y a quelque chose. Et en
même temps, je suis très attiré par le monde de l’édition. J’aime le livre. Le
livre en lui-même. Ça vient d’un arbre, c’est du papier, c’est cette encre… un
tout. Pour moi, un livre ça ne jette pas, ça ne se brûle pas… 😊
(B) Pour toi, tes livres sont destinés à quel(s) public(s) ?
(AB) : ce ne sont pas des livres jeunesses, mais c’est vrai
que quand on commence à être en fin d’adolescence, quand on se pose pas mal de
questions, je pense qu’on peut lire certains de mes écrits. Et en même temps, c’est
pour un public adulte. Mais attention, pas pour un public « dépressif ».
(B) Quels sont les aspects humains que tu considères comme les plus
importants quand tu rencontres tes lecteurs ?
(AB) : c’est une question piège ! L’ouverture d’esprit,
pouvoir discuter, échanger sur mes écrits. La délicatesse et la bienveillance.
J’apprécie les personnes qui savent mettre les formes dans ce qu’elles disent.
Je ne suis pas un bisounours et je ne vis pas dans un monde de bisounours, mais
j’estime qu’il y a une manière de dire les choses en toute humilité.
(B) Et toi, quel genre de lectrice es-tu ?
(AB) : Je n’ai pas une grande PAL par manque de temps parce que
mine de rien, quand on écrit beaucoup, on manque de temps. Parce que j’écris du
matin au soir, et de tout. Je suis également écrivain public donc je fais pas
mal de l’administratif. J’essaye de m’organiser pour ne pas toujours faire de l’administratif.
Et puis, il arrive un moment donné dans la nuit, on a une idée en tête on se
lève pour l’écrire. Ça devient une forme maladive. Tellement il y a ce besoin d’écrire.
Mais je me soigne ;)
Je
suis une lectrice passionnée. Parce que quand je me mets à lire un livre que ce
soit un petit ou un assez important, il me faut quelque chose qui m’attire soit
chez l’auteur, soit dans la forme d’écriture. Et je me donne à fond dans la
lecture.
(B) Que nous conseillerais-tu de lire ?
(AB) : « Les chemins de Mal-y-fait » de Francette
OLLIER-BLANC, mais je ne le conseille pas à tout le monde parce qu’il est assez
dur. Sinon, j’ai du mal à retenir les titres… Il y a une auteure que j’aime
bien, Tatiana de Rosnay.
(B) Qu’est-ce qui t’as le plus marqué dans ta vie d’auteur ?
(AB) : en positif, c’est les rencontres que je fais. Aussi bien
les éditeurs, que les passionnés ou pas, les libraires, ceux qui sont dans le
monde du livre. Il y a vraiment deux mondes. Ceux qui sont passionnés et qui
nous font avancer et ceux qui nous font freiner… Les salons, les dédicaces,
même si je me force à y venir parce que c’est difficile pour moi, il y a
toujours de belles rencontres. Que ce soit des lecteurs, des auteurs, c’est ça
qui permet de continuer à le faire 😊 Parce que des fois j’ai
envie de jeter l’éponge, de passer à autre chose ! Mais une seule personne
positive, permet de continuer.
(B) Enfin, si tu avais une baguette magique qui te permet de te
faire écouter du monde entier quel serait ton message ?
(AB) : qu’il y ait la paix dans le monde. Parce que je ne
comprends pas comment des gens se lèvent le matin pour faire chier le monde !
Parce qu’on est tous sur terre pour la même raison, on se fait tous suer du
matin au soir donc si on pouvait récolter un peu plus de bonheur au quotidien,
qu’est-ce que ce serait chouette 😊
Eh bien merci beaucoup, ma Chère
Anna je me suis régalé à discuter, rire et visiter les jardins de Beauchamp avec
toi, merci pour ce moment… maintenant, j’en sais plus, et j’espère que
certaines personnes prendront autant de plaisir à venir discuter avec toi que
j’en ai eu :D
Merci, beaucoup !
Coucou,
RépondreSupprimerTrès intéressant.
Belle journée, FLaure
Merci ma belle, bonne soirée ;)
Supprimer