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11 sept. 2021

« Le pianiste » - Wladyslaw SZPILMAN

 


Où va-t-on ?

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Année de parution : 2001
Nombre de pages : 320
ISBN : 978-2-266117067
Éditions : Pocket

***Résumé (quatrième de couverture) :***

« Septembre 1939: Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission.
Les accords du "Nocturne en ut dièse mineur" de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence …
Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste.
Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant. »

***Quelques mots sur L’auteur : ***

Wladyslaw Szpilman est un pianiste, auteur et compositeur juif polonais.
Il étudia le piano à Varsovie. En 1931, il part en Allemagne poursuivre ses études à l'Académie de l'Art de Berlin sous la direction de Leonid Kreutzer et Artur Schnabel. Il étudie la composition avec Franz Schreker.
En 1933, face à la monté du nazisme en Allemagne, il rentre en Pologne. En 1935, Szpilman est engagé à la radio d'État polonaise à Varsovie, compose de la musique de film ("Wrzos" 1937, "Dr. Murek" 1939), et voyage accompagnant le violoniste polonais émigré aux USA Bronislaw Gimpel.
En 1946 il publie, sous le titre "Une ville meurt" (Śmierć miasta) le récit autobiographique hallucinant des 6 années de guerre, de la création du ghetto et de l'enfermement des 500 000 juifs, de leur extermination, puis de son errance fantomatique dans une ville systématiquement détruite maison par maison. Après la libération, ce livre est interdit par les nouvelles autorités.
Dans les années 1950, il compose une cinquantaine de chansons pour enfants et reçoit pour celles-ci le Prix de l'Union des Compositeurs de Pologne en 1955. Il écrit plusieurs symphonies et environ 500 chansons, dont 150 sont de grands succès, de la musique de film et de pièces radiophoniques.
En 1963, il est directeur de la musique à la Radio Polonaise. En 1964, il est membre du présidium de l'Union des Compositeurs de Pologne.
En 1998, son fils qui a découvert "Une ville meurt" dans la bibliothèque de son père le fait de nouveau publier tout d’abord en Allemagne sous les titres "Das wunderbare Überleben". L'ouvrage connaît un succès immédiat avant d'être traduit et diffusé dans le monde entier, notamment en France sous le titre "Le Pianiste" (Meilleur livre de l'année 2001 par la rédaction du magazine Lire).
En 2002, Roman Polanski a réalisé le film portant le même nom. Le film a reçu la Palme d'Or du Festival de Cannes 2002 et Oscar du meilleur acteur pour Adrien Brody.
Grâce au film le récit autobiographique de Władysław Szpilman est désormais connu de millions de spectateurs. [Source_Babélio]

***Maintenant, place au livre !***

Quand c'est par l'heure, c'est pas l'heure !

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je découvre tout juste ce livre époustouflant ! Une merveille de vérité, de culture et d'émotions. Le bibou se cache derrière ses oreilles... Histoire mainte fois divulguée, reprise, adaptée au cinéma, bref est-il encore nécessaire de crier ses louanges ? Bien sûr.
Les Loulous, j'ai dévoré ce livre !

1939, Wladyslaw, un jeune pianiste juif à Varsovie...
Avec sa famille, ses parents, ses deux sœurs et son frère Henryk, nous allons découvrir la guerre, son évolution et ses dévastations. Ça ne vient pas de suite, non. Les choses évoluent, petit à petit. Par touches.

D'abord les décrets allemands, les bombardements, le brassard, le ghetto, les rationnements, les sélections, le travail forcé, les déportations, la fuite...

Wladyslaw ne tombe pas dans le mélodrame. Il n'a d'ailleurs pas écrit ce livre dans le but de le publier au départ. Il est factuel, il livre des faits et des émotions brutes. Avec sa plume sobre et simple, il nous livre son témoignage avec une puissance dévorante et poignante.

Un témoignage immersif où l'on s'identifie rapidement au narrateur. Où on s'attache à son histoire et qui nous emporte avec lui. Une sacrée page d'histoire que Wladyslaw nous dévoile. De l'intérieur. C'est une histoire indéniablement éprouvante ! Malgré tout ce qui est étrange dans cette histoire est que nous gardons une certaine distance et en même temps, on est complètement emporté par les sentiments et les émotions qui nous traversent !

Une histoire qui se dévore, une histoire à découvrir, un pan de l'histoire que l'on ne peut oublier...
Malgré tout ce qu'il a pu endurer, durant cinq ans, le travail forcé, la peur, la faim, la chaleur, le froid, la douleur physique et psychologique, Wladyslaw, a toujours tenté de protéger ses mains. Il a toujours eu peur pour son outil de travail, sa virtuosité, sa vie. Cette graine d'espoir qu'il a conservé tout au long de ces longues années, lui a permis de regarder loin devant lui.

Les Loulous, si vous n'avez pas eu l'occasion encore, je vous recommande vraiment ce livre. Personnellement, maintenant que je l'ai découvert, je vais voir si je ne peux pas regarder le film ! En espérant qu'il soit bien adapté (enfin qu'il reproduise le film que je suis fait dans ma tête 😉 )

Alors tenté ? Vous connaissez ?

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😉



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