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24 févr. 2017

Résumé de l'apéro littéraire du 23/02/17 - # 10


Présence de l'auteur : Stanislas SWIETEK
Nous remercions Stanislas SWIETEK pour nous avoir fait l’honneur de sa présence, de ses réponses aux différentes questions et pour sa gentillesse.

En espérant le voir souvent à nos apéros !


Quatrième de couverture


Stanislas, jeune instituteur appelé fin 1957, se retrouve en Algérie en mai 1959, au cœur des évènements. Mais le sous-lieutenant Swietek est un humaniste de conviction et d’action : il refuse de s’impliquer dans cette guerre qui ne dit pas son nom. Enseignant dans l’âme et conscient des besoins immenses, il ouvre une école dans une région de l’Oranais oubliée par la France. Des liens étroits s’établissent avec les enfants et la population.
Commence alors une aventure humaine exceptionnelle, bientôt partagée avec la chère épouse Colette, aide-soignante animée du même courage et portée par les mêmes convictions. Leur engagement se prolonge au-delà des obligations militaires et du conflit, d’une affectation, d’une création à l’autre, d’une difficulté ou d’un danger à l’autre, avec la même ferveur – pour l’Algérie et ses enfants, dans le rêve éveillé de l’indépendance toute neuve.
Soixante ans après, mémoire indéfectible et passion intacte, Stan SWIETEK se souvient. Militant de la dignité humaine, amoureux des paysages méditerranéens et de la vie sous toutes ses formes, il cisèle un récit circonstancié, prenant, émouvant : un témoignage précieux de cette Algérie déchirée puis renaissante au milieu du siècle dernier, encore tellement vivante dans le cœur de beaucoup.

Résumé du livre, thèmes et ressenti : ouverture de la discussion


Nous remercions chaleureusement Michelle qui a eu la gentillesse de nous faire une présentation formidable du livre de Monsieur SWIETEK, en reprenant les différentes parties du livre et donc une partie de la vie de l’auteur.
Après cette belle présentation, nous avons eu l’honneur de pouvoir questionner Stanislas SWIETEK.

C’est dans un style journalistique, que ce grand Monsieur nous propose le récit de sa passion algérienne. Comme le titre si bien la journaliste dans le Républicain « Le bâtisseur d’école ».

-          Quelle mémoire a-t-il pour avoir pu réécrire ce livre !

Il nous répond timidement qu’il a pu réécrire et se remémorer sa vie grâce à ses diapositives et photos, les lettre de son ami Henri et bien sûr, ne la négligeons pas Monsieur SWIETEK, sa mémoire.

-          Comment a-t-il appréhendé la culture Algérienne et les Algériens ?

Etant Polonais, il a subit le racisme durant la période de la seconde guerre mondiale, dans le Pas-de-Calais. Il a également connu les sentiments d’abandon et de rejet. Comme les Algériens par les français finalement. Il les comprenait, dans leur volonté de se révolter, de prendre les armes pour avoir la reconnaissance et surtout le respect. En effet, ce dernier sentiment a été largement bafoué, nous explique Stanislas, notamment par les militaires que ce soit les appelés ou les militaires de carrière ! Il nous parle même de maltraitance.
Stanislas nous avoue avoir eu beaucoup d’empathie pour ses Algériens.

-          Que peut-il nous dire sur les pieds noirs ?

Il nous explique, comme il l’a décrit à travers les lignes de son livre qu’il ne les a vraiment connu qu’après l’indépendance, ceux qui sont restés en Algérie.
En effet, il nous fait remarquer que le départ des pieds noirs a été très brutal. A cause de la psychose qu’avait créée l’OAS. Brutal car ces personnes sont nées en Algérie et leur pays est l’Algérie. Bien que leurs aïeuls soient de France …
La France n’a pas joué le jeu après l’indépendance, elle a abandonné l’Algérie à son sort si on peut dire. Mais Stanislas SWIETEK nous convie à lire « Ni valise, ni cercueil » de Pierre DAUM qui explique les pieds noirs restés en Algérie après l’indépendance.

-          Quelle explication peut-il nous donner sur le phénomène Harkis ?

Attention, il y a plusieurs catégories de Harkis …
o    Ceux qui le sont par besoin d’argent
o    Ceux par amour pour la France
o    Et d’autres par vengeance
Il est difficile de vraiment expliquer ce phénomène sans entrer dans un cours approfondi …

-          Après neuf ans en Algérie, le retour a-t-il été compliqué ?

Stanislas SWIETEK nous exprime son sentiment, qu’en effet, il a été difficile. Il a été affecté dans l’Orne, dans les Pyrénées, dans le Lot-et-Garonne, etc., on lui a fait sentir qu’il était un intrus ! De plus, s’adapter à nouveau à la « culture » française, administration, etc. fut un parcours.

Stanislas SWIETEK nous avoue avec sincérité, que s’il n’y avait pas eu les difficultés de santé de sa fille et surtout si le refus de son affectation à Oran n’avait pas eu lieu, ils seraient restés en Algérie …

Pour faire ce qu’il a réalisé, il a une vraie vocation pour l’humain, le faire évoluer, le rendre bien.

C’est avec plaisir que nous avons échangé de manière plus approfondie avec lui sur son ouvrage. Nous le remercions encore une fois…
Malgré que seulement quelques questions soient tracées ici, la plupart des échanges resteront dans la tête de chacun des participants.

-          Trois livres à nous donner, sans trop réfléchir ?

·         « Sapiens, une histoire de l’humanité » - Yuval Noah HARARI
·         « Mes indépendances » - Douad KAMEL
·         « Allah, moi et les autres » - Salim BACHI

De manière générale, les avis de lecteurs ont fait l’unanimité pour une fois ! Tout le monde est d’accord pour dire que c’est un bon livre, avec beaucoup de descriptions, sur un homme tourné vers l’humain.

Prochain rendez-vous ?


Le samedi 04 mars prochain à 17h à la cafétéria de LECLERC de Tonneins. Sujet : nos différentes lectures de février … ou de janvier pour les moins gourmands J
Le jeudi 30 mars prochain à 19h à la médiathèque de Tonneins.

Lecture commune de mars 2017 ?


« La petite boulangerie du bout du monde » - Jenny COLGAN (pour le 30 mars 2017)

Quatrième de couverture


Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie ...

Et pour finir …


Je vous souhaite à tous et toutes un très bon mois de mars ! Rendez-vous pour certains au samedi 04 mars !

Pensez à trouver de nouveaux titres de livres (doivent exister en poche et se trouver si possible disponible à la médiathèque) pour nos prochaines lectures communes.

Merci pour votre participation. Nous remercions toute l’équipe de la médiathèque de Tonneins pour leur accueil et leur gentillesse J
Nous remercions également Michel pour ses contacts auprès des auteurs et bien sûr d’être notre porte-parole dans le Républicain et dans Le petit journal J
MERCI à Stanislas Swietek pour nous avoir fait l’honneur de sa présence.

Nous remercions également les libraires du LECLERC Culturel Tonneins qui font tout leur possible pour nous trouver les titres en temps et en heure, malgré les difficultés qui en découlent. Nous les remercions également pour leur accueil le 04 mars prochain.

A bientôt.


Sandra. 

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