Présence de l'auteur : Stanislas SWIETEK
Nous remercions Stanislas SWIETEK pour nous
avoir fait l’honneur de sa présence, de ses réponses aux différentes questions
et pour sa gentillesse.
En espérant le voir souvent à nos
apéros !
Quatrième de couverture
Stanislas, jeune instituteur appelé fin 1957,
se retrouve en Algérie en mai 1959, au cœur des évènements. Mais le
sous-lieutenant Swietek est un humaniste de conviction et d’action : il
refuse de s’impliquer dans cette guerre qui ne dit pas son nom. Enseignant dans
l’âme et conscient des besoins immenses, il ouvre une école dans une région de
l’Oranais oubliée par la France. Des liens étroits s’établissent avec les
enfants et la population.
Commence alors une aventure humaine
exceptionnelle, bientôt partagée avec la chère épouse Colette, aide-soignante
animée du même courage et portée par les mêmes convictions. Leur engagement se
prolonge au-delà des obligations militaires et du conflit, d’une affectation,
d’une création à l’autre, d’une difficulté ou d’un danger à l’autre, avec la
même ferveur – pour l’Algérie et ses enfants, dans le rêve éveillé de
l’indépendance toute neuve.
Soixante ans après, mémoire indéfectible et
passion intacte, Stan SWIETEK se souvient. Militant de la dignité humaine,
amoureux des paysages méditerranéens et de la vie sous toutes ses formes, il
cisèle un récit circonstancié, prenant, émouvant : un témoignage précieux
de cette Algérie déchirée puis renaissante au milieu du siècle dernier, encore
tellement vivante dans le cœur de beaucoup.
Résumé du livre, thèmes et
ressenti : ouverture de la discussion
Nous remercions chaleureusement Michelle qui a
eu la gentillesse de nous faire une présentation formidable du livre de
Monsieur SWIETEK, en reprenant les différentes parties du livre et donc une
partie de la vie de l’auteur.
Après cette belle présentation, nous avons eu
l’honneur de pouvoir questionner Stanislas SWIETEK.
C’est dans un style journalistique, que ce grand
Monsieur nous propose le récit de sa passion algérienne. Comme le titre si bien
la journaliste dans le Républicain « Le bâtisseur d’école ».
-
Quelle mémoire a-t-il pour avoir pu
réécrire ce livre !
Il nous répond timidement qu’il a pu réécrire
et se remémorer sa vie grâce à ses diapositives et photos, les lettre de son
ami Henri et bien sûr, ne la négligeons pas Monsieur SWIETEK, sa mémoire.
-
Comment a-t-il appréhendé la culture
Algérienne et les Algériens ?
Etant Polonais, il a subit le racisme durant
la période de la seconde guerre mondiale, dans le Pas-de-Calais. Il a également
connu les sentiments d’abandon et de rejet. Comme les Algériens par les
français finalement. Il les comprenait, dans leur volonté de se révolter, de
prendre les armes pour avoir la reconnaissance et surtout le respect. En effet,
ce dernier sentiment a été largement bafoué, nous explique Stanislas, notamment
par les militaires que ce soit les appelés ou les militaires de carrière !
Il nous parle même de maltraitance.
Stanislas nous avoue avoir eu beaucoup
d’empathie pour ses Algériens.
-
Que peut-il nous dire sur les pieds
noirs ?
Il nous explique, comme il l’a décrit à
travers les lignes de son livre qu’il ne les a vraiment connu qu’après
l’indépendance, ceux qui sont restés en Algérie.
En effet, il nous fait remarquer que le départ
des pieds noirs a été très brutal. A cause de la psychose qu’avait créée l’OAS.
Brutal car ces personnes sont nées en Algérie et leur pays est l’Algérie. Bien
que leurs aïeuls soient de France …
La France n’a pas joué le jeu après
l’indépendance, elle a abandonné l’Algérie à son sort si on peut dire. Mais
Stanislas SWIETEK nous convie à lire « Ni valise, ni cercueil » de
Pierre DAUM qui explique les pieds noirs restés en Algérie après
l’indépendance.
-
Quelle explication peut-il nous donner
sur le phénomène Harkis ?
Attention, il y a plusieurs catégories de
Harkis …
o Ceux
qui le sont par besoin d’argent
o Ceux
par amour pour la France
o Et
d’autres par vengeance
Il est difficile de vraiment expliquer ce
phénomène sans entrer dans un cours approfondi …
-
Après neuf ans en Algérie, le retour
a-t-il été compliqué ?
Stanislas SWIETEK nous exprime son sentiment,
qu’en effet, il a été difficile. Il a été affecté dans l’Orne, dans les
Pyrénées, dans le Lot-et-Garonne, etc., on lui a fait sentir qu’il était un
intrus ! De plus, s’adapter à nouveau à la « culture »
française, administration, etc. fut un parcours.
Stanislas SWIETEK nous avoue avec sincérité,
que s’il n’y avait pas eu les difficultés de santé de sa fille et surtout si le
refus de son affectation à Oran n’avait pas eu lieu, ils seraient restés en
Algérie …
Pour faire ce qu’il a réalisé, il a une vraie
vocation pour l’humain, le faire évoluer, le rendre bien.
C’est avec plaisir que nous avons échangé de
manière plus approfondie avec lui sur son ouvrage. Nous le remercions encore
une fois…
Malgré que seulement quelques questions soient
tracées ici, la plupart des échanges resteront dans la tête de chacun des
participants.
-
Trois livres à nous donner, sans trop
réfléchir ?
·
« Sapiens, une histoire de
l’humanité » - Yuval Noah HARARI
·
« Mes indépendances » - Douad
KAMEL
·
« Allah, moi et les autres »
- Salim BACHI
De manière
générale, les avis de lecteurs ont fait l’unanimité pour une fois ! Tout
le monde est d’accord pour dire que c’est un bon livre, avec beaucoup de
descriptions, sur un homme tourné vers l’humain.
Prochain rendez-vous ?
Le samedi 04 mars prochain à 17h à la
cafétéria de LECLERC de Tonneins. Sujet : nos différentes lectures de
février … ou de janvier pour les moins gourmands J
Le jeudi 30 mars prochain à 19h à la
médiathèque de Tonneins.
Lecture commune de mars 2017 ?
« La petite boulangerie du bout du
monde » - Jenny COLGAN (pour le 30 mars 2017)
Quatrième de couverture
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte
Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des
Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents
pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie ...
Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie ...
Et pour finir …
Je vous souhaite à tous et toutes un très bon mois
de mars ! Rendez-vous pour certains au samedi 04 mars !
Pensez à trouver de nouveaux titres de livres
(doivent exister en poche et se trouver si possible disponible à la
médiathèque) pour nos prochaines lectures communes.
Merci pour votre participation. Nous
remercions toute l’équipe de la médiathèque de Tonneins pour leur accueil et
leur gentillesse J
Nous remercions également Michel pour ses
contacts auprès des auteurs et bien sûr d’être notre porte-parole dans le
Républicain et dans Le petit journal J
MERCI à Stanislas Swietek pour nous avoir fait
l’honneur de sa présence.
Nous remercions également les libraires du
LECLERC Culturel Tonneins qui font tout leur possible pour nous trouver les
titres en temps et en heure, malgré les difficultés qui en découlent. Nous les
remercions également pour leur accueil le 04 mars prochain.
A bientôt.
Sandra.
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