Intéressant, mais dérangeant … un peu naïf ? Ou
pas !
Année de
parution : 2016
ISBN : 978-2-07-273343-7
Nombre de pages : 568
Editions : folio
Résumé
(quatrième de couverture) :
Quand Mae Holland
est embauchée par le Cercle, elle n'en revient pas. Installé sur un campus
californien, ce fournisseur d'accès Internet relie les mails personnels, les
réseaux sociaux, les achats des consommateurs et les transactions bancaires à
un système d'exploitation universel, à l'origine d'une nouvelle ère
hyper-numérique, prônant la civilité et la transparence. Alors que la jeune
femme parcourt les open-spaces, les immenses cafétérias en verre, les dortoirs
confortables pour ceux qui restent travailler le soir, la modernité des lieux
et l'intense activité la ravissent. On fait la fête toute la nuit, des
musiciens célèbres jouent sur la pelouse, des activités sportives, des clubs et
des brunchs sont proposés, et il y a même un aquarium contenant des poissons
rares rapportés par le P. -D. G. Mae n'en croit pas sa chance de travailler
pour l'entreprise la plus influente qui soit - même si le campus l'absorbe
entièrement, l'éloignant de plus en plus de ses proches, même si elle s'expose
aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, d'une avancée
technologique aussi considérable qu'inquiétante. Ce qui ressemble d'abord au
portrait d'une femme ambitieuse et idéaliste devient rapidement un roman au
suspense haletant, qui étudie les liens troubles entre mémoire et histoire, vie
privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la
connaissance humaine.
Quelques
citations :
« Mieux vaut
être en bas d’une échelle que tu as envie de gravir qu’au milieu d’une putain
d’échelle de merde, non ? »
« Nous voulons
que le Cercle soit un endroit humain. Et cela signifie que chacun doit
entretenir l’idée de communauté. A vrai dire, c’est plus que ça : il faut
penser communauté. […] On n’est pas des automates. […] s’assurer qu’ici
l’humanité de chacun est respectée, les opinions personnelles considérées, et
les voix entendues, eh bien c’est tout aussi important que notre chiffre d’affaires,
que le prix de notre action en Bourse, que tout ce que nous entreprenons. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Né en 1970 à Boston, Dave Eggers est un écrivain
américain. Il est aussi fondateur du magazine littéraire The Believer et la
maison d'édition McSweeney's.
Sa femme Vendela Vida est rédactrice en chef du The Believer.
Il a écrit 3 livres populaires:
Une oeuvre déchirante d’un génie renversant (Éditions Balland, Paris, 2001), Suive qui peut, Pourquoi nous avons faim, et Le Grand Quoi : Autobiographie de Valentino Achak Deng.
En août 2009 paraît Le grand quoi, aux éditions Gallimard.
Il vit à San Francisco Bay Area avec sa femme et leurs deux enfants.
Dave Eggers et Vendela Vida sont les scénaristes de Away We Go, film de Sam Mendes, sorti en 2009.
Sa femme Vendela Vida est rédactrice en chef du The Believer.
Il a écrit 3 livres populaires:
Une oeuvre déchirante d’un génie renversant (Éditions Balland, Paris, 2001), Suive qui peut, Pourquoi nous avons faim, et Le Grand Quoi : Autobiographie de Valentino Achak Deng.
En août 2009 paraît Le grand quoi, aux éditions Gallimard.
Il vit à San Francisco Bay Area avec sa femme et leurs deux enfants.
Dave Eggers et Vendela Vida sont les scénaristes de Away We Go, film de Sam Mendes, sorti en 2009.
Maintenant, place
au livre !
Intéressant, mais dérangeant … un peu naïf ? Ou
pas !
Je ne vais pas sur ce coup là vous refaire l’histoire, la
quatrième de couv’ est très explicite J
Oui, je me demande un peu … ce livre est dérangeant de
plusieurs manières !
A l’heure où internet, les réseaux sociaux la technologie
elle-même n’atteignent pas encore leur paroxysme, ce livre pose des questions.
A l’heure où nous devons aller toujours plus haut, plus
loin, plus vite, encore une fois ce livre pose des questions.
C’est dans cette ambiance que le livre se déroule dans un
campus à huis clos humainement parlant tout en étant ouvert sur le monde
entier, sans jamais se rencontrer, mais en montrant tout ce qu’il se passe
partout.
Il est question de sécurité, de savoir, de vie privée ( ? sûr ? non, bien sûr que non)
à la manière de 1984 de George Orwell, nous arrivons dans un monde où le tout
savoir sur tout et tout le monde domine. La transparence en est le maître mot.
Mais ce livre est à mon sens un peu naïf. Hormis 4
personnages bien secondaire qui n’acceptent pas forcément ce système, tout le
monde est super content de participer à tout. D’avoir des caméras constamment
partout sur eux, d’avoir pleins d’écrans pour pouvoir travailler et suivre les
actualités, les évènements, les commentaires des uns et des autres, etc.
Je ne suis pas sûr que tout le monde accepte ce type de
technologie totalitaire puisqu’il est question ici de n’avoir qu’un système
technologique qui gère tout.
Je suis un peu sceptique sur le style. Après, il vient de
sortir en adaptation cinématographique et il est fort probable que ce livre
complète le film malgré que l’ouvrage soit arrivé avant ! (mais qui de l’œuf ou la poule était là
avant ?) Il y a effectivement un fil qui nous fait poursuivre la
lecture. Mais je suis resté sur ma faim …
Vous l’aurez compris, ce roman est basé sur les nouvelles
technologies, les réseaux sociaux et la dérive de leur utilisation. C’est à la
fois fascinant et effrayant !
Est-ce que notre société serait plus sécurisé et
sécurisante quand elle aura atteint son apogée au niveau technologique ?
Est-ce que nous serons tous d’accord ? Est-ce que tout sera plus
serein ? Ne risque-t-on pas de faire un burnout de la technologie ?
Voilà, pour moi le sujet du livre est très intéressant,
mais mené trop bizarrement …
Il n’y a pas de profondeur, tout reste en surface et tout
le monde acquiesce gentiment ! Mais bon sang, ça manque de pep’s !
Bref, je suis mitigé sur cette lecture !
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