Année de parution : 1993 pour la première édition, la mienne
date de 2016
ISBN : 978-2-253-13945-4
Nombre de pages : 124
Editions : Le
livre de poche
Résumé
(quatrième de couverture) :
Saviez-vous qu’un pays communiste c’est un pays où il y a des
ventilateurs ? Qu’un vélo est en réalité un cheval ? Vous
l’apprendrez, et bien d’autres choses encore, dans ce roman inclassable, épique
et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d’amour
authentique. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d’un
cheval qui est un vélo…
Quelques mots sur
l’auteure :
Officiellement
née en 1967 à Kobe au Japon, Amélie Nothomb est fille de l'ambassadeur de
Belgique à Rome, petite-nièce de l'homme politique Charles-Ferdinand Nothomb.
Amélie Nothomb passe ses cinq premières années au Japon, dont elle restera profondément marquée, allant jusqu'à parler couramment japonais et même à devenir interprète. Mais son expérience ne s'arrête pas là puisqu'elle vivra successivement en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos, avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille où elle entame une licence en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles.
Elle écrit depuis ses dix-sept ans. Elle avoue avoir déjà écrit trente-sept romans. L'écrivain garde rangés dans un carton vingt manuscrits qu'elle se refuse à publier les estimant trop personnels.
C'est en 1992, alors âgée de vingt-cinq ans, qu'elle fait son entrée fracassante dans le monde des lettres avec son roman "Hygiène de l'assassin." Elle enchaîne depuis les succès avec plus d'une vingtaine de publications.
Amélie Nothomb est également l'auteur de : "Hygiène de l'assassin" (1992), "Le sabotage amoureux" (1993), "Les combustibles" (1994), "Mercure", "Péplum", "Les Catalinaires" (1995), "Métaphysique des tubes" (2000), "Cosmétique de l'ennemi" (2001), "Robert des noms propres" (2002).
Amélie Nothomb a été définitivement consacrée en 1999 alors que "Stupeur et Tremblements" a été couronné du Grand Prix de l'Académie française et s'est vendu à 385 000 exemplaires. Ses romans sont depuis traduits en 23 langues.
Elle a également obtenu par deux fois le prix du jury Jean Giono, le prix Alain Fournier et, très connue en Italie, il premio Chianciano.
Elle est encore actuellement domiciliée à Bruxelles mais voyage beaucoup de ville en ville afin de rencontrer ses lecteurs.
Auteur extrêmement prolifique, Amélie Nothomb publie traditionnellement un livre par an depuis 24 ans, que la critique et le public attendent chaque année au mois de septembre. [source_Babelio]
Amélie Nothomb passe ses cinq premières années au Japon, dont elle restera profondément marquée, allant jusqu'à parler couramment japonais et même à devenir interprète. Mais son expérience ne s'arrête pas là puisqu'elle vivra successivement en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos, avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille où elle entame une licence en philologie romane à l'Université Libre de Bruxelles.
Elle écrit depuis ses dix-sept ans. Elle avoue avoir déjà écrit trente-sept romans. L'écrivain garde rangés dans un carton vingt manuscrits qu'elle se refuse à publier les estimant trop personnels.
C'est en 1992, alors âgée de vingt-cinq ans, qu'elle fait son entrée fracassante dans le monde des lettres avec son roman "Hygiène de l'assassin." Elle enchaîne depuis les succès avec plus d'une vingtaine de publications.
Amélie Nothomb est également l'auteur de : "Hygiène de l'assassin" (1992), "Le sabotage amoureux" (1993), "Les combustibles" (1994), "Mercure", "Péplum", "Les Catalinaires" (1995), "Métaphysique des tubes" (2000), "Cosmétique de l'ennemi" (2001), "Robert des noms propres" (2002).
Amélie Nothomb a été définitivement consacrée en 1999 alors que "Stupeur et Tremblements" a été couronné du Grand Prix de l'Académie française et s'est vendu à 385 000 exemplaires. Ses romans sont depuis traduits en 23 langues.
Elle a également obtenu par deux fois le prix du jury Jean Giono, le prix Alain Fournier et, très connue en Italie, il premio Chianciano.
Elle est encore actuellement domiciliée à Bruxelles mais voyage beaucoup de ville en ville afin de rencontrer ses lecteurs.
Auteur extrêmement prolifique, Amélie Nothomb publie traditionnellement un livre par an depuis 24 ans, que la critique et le public attendent chaque année au mois de septembre. [source_Babelio]
Maintenant, place
au livre !
Bon, la quatrième de couverture donne envie, ça a l’air
drôle, entrainant, enrichissant, etc. Mais je n’ai rien trouvé de tout cela…
Autant vous dire que je n’ai pas accroché au livre et encore moins au
style !
C’est le deuxième livre de cette auteure que je lis et
décidément, je ne pense pas qu’elle puisse devenir un de mes auteurs de
prédilection… Mais ne sait-on jamais, j’en lirais peut-être encore un, au cas
où…
Bon revenons à nos chevaux ! Amélie Nothomb a 7 ans
et elle nous raconte sa vie dans le Ghetto de San Li Tun en Chine. Après avoir
vécu jusque-là au Japon, son père est muté à Pékin (il est diplomate). Mais
attention, dans un pays communiste comme la Chine dans les années 70, on ne
mélange pas les gens… On les parque bien sagement, bien séparément.
Dans son ghetto, Amélie, très intelligente (trop ?) pour son âge, découvre que
la seule chose intéressante dans la vie, c’est l’ennemi ! Je cite :
« Cette année-là, j’ai compris une vérité immense :
sur terre, personne n’est indispensable, sauf l’ennemi. Sans ennemi, l’être
humain est une pauvre chose. Sa vie est une épreuve, un accablement de néant et
d’ennui. L’ennemi est le Messie. »
Ah, ça vous en bouche un coin, hein ?! A moi
aussi ! Je vous explique… Enfaite dans le ghetto d’Amélie, les enfants
font la guerre ! Les enfants de toutes nationalités sont les
« Alliés » contre les enfants de l’Allemagne de l’Est et les reste du
monde contre le Népal. Ils vont alors redoubler de moult cochonneries pour se
faire une guerre intestine.
Bon grosso-modo, voilà tout le fil de l’histoire… Mais
pas que. Amélie nous raconte aussi sa relation avec une belle italienne dont
elle tombe éperdument amoureuse. Elle va aller de déboires en surprise.
Elena six ans, est le centre de son monde… Elle essaye
avec son cheval (qui n’est autre que son vélo) de la faire réagir pour attirer
son attention… Mais les relations humaines, même, surtout je dirais, quand on
est petit, sont très compliquées.
Et oui, La
petite Elena regarde le monde entier avec une indifférence inégalable, ce que
ne comprend pas Amélie. Les enfants entre eux sont des petites ordures ! Les idées qu'ils ont pour se torturer, le racisme
sous-jacent et leurs relations tendues donnent froid dans le dos.
Allons bon, il y a quand même des choses intéressantes
dans ce livre, comme la condition des expatriés en Chine à cette époque et ce
que ce pays laisse émaner de lui… je cite encore une fois l’auteure :
« Aucun pays n’aveugle à ce point : les gens qui le
quitte parlent des splendeurs qu’ils ont vues. Malgré leur bonne foi, ils ont
tendance à ne pas mentionner une hideur tentaculaire qui n’a pas pu leur
échapper. C’est un phénomène étrange. La Chine est comme une courtisane habile
qui parviendrait à faire oublier ses innombrables imperfections physiques sans
même les dissimuler, et qui infatuerait tous ses amants. »
Alors, je ne sais pas vous, mais moi j’ai été surprise du
début à la fin par le langage soutenu de notre auteure. Elle raconte sa vie à
l’âge de 7 ans. Certes, elle est très intelligente, mais a-t-elle réellement ce
langage à cet âge-là ? Bon passons, ce n’est pas l’essence même du bouquin !
J’ai apprécié les grandes réflexions qu’elle met à jour
sur la société et les réactions des adultes. C’est poussé, c’est judicieux,
mais un poil sombre et fermé. Mais ne serait-ce pas notre société qui est comme
ça finalement ?
Au niveau
du style, les ingrédients sont là : la
plume qui sort de l'ordinaire, l'humour particulier (peut-être un peu trop ? je ne l’ai pas compris en tout cas),
ainsi que la critique de la société et d'autres thèmes très divers propres à
l'auteure; mais malgré tout, pour moi, la sauce n'a pas pris. J'ai eu beaucoup
de mal à m'intéresser au récit.
Je finirai
par une réflexion qu’a abordée l’auteure dans son livre et qui me laisse
pensive…
« Y-a-t-il encore
des esprits assez naïf pour s’imaginer que les théories servent à être crues ?
Les théories servent à irriter les philistins, à séduire les esthètes et à
faire rire les autres. »
Et vous,
qu’en pensez-vous ?
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