Et voici le résumé de notre soirée 😊
Retour sur la lecture
commune de février 2018 : « Le sabotage amoureux » - Amélie
NOTHOMB
Lectures communes à venir ?
Et pour finir …
Retour sur la lecture
commune de février 2018 : « Le sabotage amoureux » - Amélie
NOTHOMB
Quatrième de couverture
Saviez-vous qu’un pays communiste c’est
un pays où il y a des ventilateurs ? Qu’un vélo est en réalité un
cheval ? Vous l’apprendrez, et bien d’autres choses encore, dans ce roman
inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une
histoire d’amour authentique. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous
les sabots d’un cheval qui est un vélo…
Résumé du livre, thèmes et
ressenti : proposé par Amandine, merci !
Résumé :
"Le Sabotage amoureux" d'Amélie Nothomb est une autofiction où la romancière raconte sa vie à Pékin (Chine) et particulièrement sa vie dans le Ghetto de San Li Tun, la guerre qu’elle mène avec d'autres enfants étrangers comme elle contre "ses ennemis", des enfants d'Allemagne de l'Est (puis des népalais) et son premier béguin pour une jeune italienne appelée Elena.
"Le Sabotage amoureux" d'Amélie Nothomb est une autofiction où la romancière raconte sa vie à Pékin (Chine) et particulièrement sa vie dans le Ghetto de San Li Tun, la guerre qu’elle mène avec d'autres enfants étrangers comme elle contre "ses ennemis", des enfants d'Allemagne de l'Est (puis des népalais) et son premier béguin pour une jeune italienne appelée Elena.
Ma vision :
L'héroïne du roman est belge et a sept ans. C'est une fille très prétentieuse et libre, laissée pratiquement à elle-même par ses parents. Elle a deux aînés (1 frère et 1 sœur), les cheveux longs, elle aime faire du vélo (son cheval) et marche pieds nus dans la crasse de Pékin. Elle a suivi ses parents mutés depuis le Japon vers ce pays qu'elle décrit comme extrêmement laid. Elle décrit le ghetto où elle vit comme une prison de béton et elle et sa famille comme toutes les familles qui y vivent ont interdiction de communiquer avec les chinois même avec ceux qui travaillent pour eux.
Elle va à l'école francophone mais n'y apprends rien. Elle fait la guerre avec les enfants alliés contre d'autres enfants ennemis avec des armes originales comme le vomi ou les yaourts au pipi !
Elle tombe passionnément amoureuse de la petite italienne qui s'appelle Elena, une petite fille extrêmement jolie mais qui l'ignore complètement. Très jalouse des garçons qui s’approchent d'elle, notre héroïne sabotera son histoire avec un petit français, Fabrice. Elena lui demandera comme preuve d'amour de courir pour elle malgré son asthme et elle aura une syncope. Elle profitera du départ de sa famille pour New York pour effacer la honte de ce non-amour réciproque.
L'héroïne du roman est belge et a sept ans. C'est une fille très prétentieuse et libre, laissée pratiquement à elle-même par ses parents. Elle a deux aînés (1 frère et 1 sœur), les cheveux longs, elle aime faire du vélo (son cheval) et marche pieds nus dans la crasse de Pékin. Elle a suivi ses parents mutés depuis le Japon vers ce pays qu'elle décrit comme extrêmement laid. Elle décrit le ghetto où elle vit comme une prison de béton et elle et sa famille comme toutes les familles qui y vivent ont interdiction de communiquer avec les chinois même avec ceux qui travaillent pour eux.
Elle va à l'école francophone mais n'y apprends rien. Elle fait la guerre avec les enfants alliés contre d'autres enfants ennemis avec des armes originales comme le vomi ou les yaourts au pipi !
Elle tombe passionnément amoureuse de la petite italienne qui s'appelle Elena, une petite fille extrêmement jolie mais qui l'ignore complètement. Très jalouse des garçons qui s’approchent d'elle, notre héroïne sabotera son histoire avec un petit français, Fabrice. Elena lui demandera comme preuve d'amour de courir pour elle malgré son asthme et elle aura une syncope. Elle profitera du départ de sa famille pour New York pour effacer la honte de ce non-amour réciproque.
Ce que j'en ai pensé :
C'est un roman que j'ai vraiment aimé car l'auteur nous transporte véritablement dans le Pékin de son enfance. Tout y est : le son avec les ventilateurs, l'odeur nauséabonde, l'esprit de guerre froide. C'est un roman fait pour les passionnés car les sentiments y sont exacerbés, l'héroïne est à fleur de peau, magnifiquement et librement prétentieuse et fière de sa personne. C'est bizarrement très charmant.
Roman psychologique on sent le recul de l'auteur par rapport à ses souvenirs.
Le gros moins c'est le vocabulaire trop recherché et compliqué, pas accessible pour une enfant de 7 ans.
C'est un roman que j'ai vraiment aimé car l'auteur nous transporte véritablement dans le Pékin de son enfance. Tout y est : le son avec les ventilateurs, l'odeur nauséabonde, l'esprit de guerre froide. C'est un roman fait pour les passionnés car les sentiments y sont exacerbés, l'héroïne est à fleur de peau, magnifiquement et librement prétentieuse et fière de sa personne. C'est bizarrement très charmant.
Roman psychologique on sent le recul de l'auteur par rapport à ses souvenirs.
Le gros moins c'est le vocabulaire trop recherché et compliqué, pas accessible pour une enfant de 7 ans.
Lexique indispensable pour
comprendre le texte un poil compliqué.
(p7) EXEGESE : étude
approfondie et critique d'un texte
(p8) AXIOME : proposition considérée comme évidente
COROLLAIRE : proposition dérivant immédiatement d'une autre, suite naturelle, conséquence.
(p13) HIDEUR : laideur extrême
(p118) SPHINGE : pendant féminin du SPHINX
BEER : ouvrir la bouche d'étonnement, d'admiration ou de curiosité
(P119) CARAVANSERAIL : lieu ou bâtiment où les caravanes des marchands font halte.
(p152) TAUTOLOGIQUE : le fait de dire la même chose, pléonasme
(p160) AMPHIGOURIQUE : compliqué et confus.
(p172) PRIAPEE : chants, poème ou peinture licencieuse, obscène.
(p8) AXIOME : proposition considérée comme évidente
COROLLAIRE : proposition dérivant immédiatement d'une autre, suite naturelle, conséquence.
(p13) HIDEUR : laideur extrême
(p118) SPHINGE : pendant féminin du SPHINX
BEER : ouvrir la bouche d'étonnement, d'admiration ou de curiosité
(P119) CARAVANSERAIL : lieu ou bâtiment où les caravanes des marchands font halte.
(p152) TAUTOLOGIQUE : le fait de dire la même chose, pléonasme
(p160) AMPHIGOURIQUE : compliqué et confus.
(p172) PRIAPEE : chants, poème ou peinture licencieuse, obscène.
Après de nombreux échanges, passionnés,
timides, enjoués, déconcertés, tranchés même ! il en est ressorti une
disparité de ressentiments, cependant la plupart (85% environ) n’ont pas
vraiment accrochés au récit et ont eu du mal à aller jusqu’au bout, certains
ont préférés l’abandonner… Voici les temps forts de nos échanges, les phrases,
les interrogations, les exclamations, etc. :
-
« Mon attirance pour ce livre
c’est le style Amélie NOTHOMB, indéniablement »
-
« Elle nous prend un peu pour des
demeurés avec tous ses mots compliqués ! »
-
« Je l’ai lu avec un dictionnaire
pas très loin, certains mots, je ne les ait même pas trouvé ! »
-
« Non, je ne suis pas d’accord,
c’est une femme qui a une analyse psychologique très fine et un vocabulaire
hors du commun »
-
« On a l’impression qu’elle
« s’écoute beaucoup parler » mais dans les lignes de ses
récits »
-
« C’est une adulte qui raconte
son enfance avec tout le recul nécessaire à la psychologie »
-
« Sa vision de la Chine à cette
époque est vraiment le reflet de l’idée de ce que je m’en fait, c’est
ça ! »
-
« Pour moi, elle a revisité ses
souvenirs, une gamine de cet âge-là ne peut pas sortir des souvenirs tel
quel »
-
« C’est une gamine qui a une
analyse psychologique très fine et incroyable »
-
« A cet âge-là, peut-on vraiment
ressentir des sentiments aussi forts ? »
-
« Le sabotage amoureux dont elle
fait mention dans son titre va vraiment jusqu’au bout et reste un point fort et
incroyable de ce livre. »
-
« L’amour dans ce livre se
définit vraiment selon cette phrase bien connue « Suis moi je te fuis,
fuis-moi je te suis » »
-
« Y a-t-il vraiment des enfants
qui s’identifie à ce livre ? A ce personnage ? »
-
« N’a-t-elle pas voulu se faire
mousser avec certains descriptifs ? »
-
« On retrouve cette méchanceté
gratuite entre enfants, d’Elena FERRANTE dans l’amie prodigieuse »
Nous pouvons en conclure, encore une fois que
les échanges suite à cette lecture ont été très riche en discussion, en partages,
expériences et sentiments.
Ce livre est difficile, c’est une certitude.
Le style Amélie Nothomb, on aime, ou on n’aime pas, mais il ne laisse pas
indifférent. Il y aurait apparemment deux types de bouquins pour cette
auteure : ceux qui sont exquis et les navets ! Bref, vous choisirez
votre camp !
C’est dans une bonne ambiance, toujours d’une
grande richesse et avec les nombreuses personnalités qui composent notre apéro
littéraire que nous avons encore une fois partagé nos avis, nos passions, nos
ressentis de manière libre et libérés. C’est toujours un grand plaisir que de
pouvoir partager, argumenter, se révolter et s’accorder…
Les lectures phares de février 2018 :
ü « Le
pistolero », série en 7 volumes – Stephen KING
ü « La bataille des
Jedi » - Timothy ZAHN (dans l’univers de Star Wars)
ü « Le quizz de l'histoire de France curieuse et
insolite » - Ouest-France
ü « Merci pour tout » - Guy BEDOS
ü « La disparition de Josef Mengele » -
Olivier GUEZ
ü « La mort est mon métier » - Robert MERLE
ü « Sexe et mensonge, la vie sexuelle au
Maroc » - Leila SLIMANI
ü « Le concile de pierre » - Jean-Christophe
GRANGE
ü « Les rivières pourpres » - Jean-Christophe
GRANGE
ü « Mauvais coûts » - Jacky SCHWARTZMANN
ü « Les mots entre mes mains » - Guinevere
GLASFURD
ü « La brûlure du chocolat » - Barbara ABEL
ü « Un air de violon » - Yvonne ROBERT
ü « C’est où le nord ? » - Sarah MAEGHT
ü « Joyeux suicide et bonne année ! » -
Sophie de VILLENOISY
ü « Echec et Mâat » - Huguette CONILH
ü « En attendant Bojangles » - Olivier
BOURDEAULT
ü « Une vie entre deux océans » - M.L. STEDMAN
ü « Le jour où les enfants disparaissent » -
Nicci FRENCH
ü « Brûlée vive » - SOUAD
ü « L’homme idéal existe. Il est québécois » -
Diane DUCRET
ü « Une coccinelle dans le cœur » - Angie LE
GAC
ü « Je serai toujours là pour toi » - Andy
PIERCE
ü « Bons baisers de Bissau » - SASSA
ü « Dãozi, chroniques tranchantes de couteau (1354
– 2015) » - Florian BISBAU
ü « Bienvenue dans le monde réel » - Frédéric
MARCOU
ü « Zofia, racines et destin » - Hania RACZAK
ü « Jules » - Didier VAN CAUWELAERT
Prochain
rendez-vous ?
En
mars, L’Apéro littéraire continu dans ses habitudes, nous nous donnons
rendez-vous le jeudi 29 mars à la Médiathèque de TONNEINS à 19h30.
Lectures communes à venir ?
-
Mars :
« Villa Louise » - Martine COURTIN-DEGUINES (attention,
présence de l’auteur)
-
Avril :
« Les sirènes de Bagdad » - Yasmina KHADRA
Et pour finir …
Je vous souhaite à tous et toutes de bon mois
de mars ! Profitez bien du soleil qui devrait revenir pointer son nez ! Et
attention au changement d’heure !!!
Merci pour votre participation.
Nous remercions également Michel pour ses
contacts auprès des auteurs et bien sûr d’être notre porte-parole dans le
Républicain et dans Le petit journal J
Nous remercions également les libraires du
LECLERC Culturel Tonneins et de la médiathèque de Tonneins qui font tout leur
possible pour nous trouver les titres en temps et en heure, malgré les
difficultés qui en découlent.
A bientôt.
Amitiés,
Sandra.
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