Glissez dans l’anatomie d’un massacre annoncé, il a
retourné l’Italie, il vous retournera indéniablement !
Année de parution : 2018
ISBN : 979-10-262-1547-9
Nombre de pages : 103
Editions : Autoédition
(librinova)
Résumé
(quatrième de couverture) :
Le 30 septembre 1975, au beau milieu de la nuit romaine,
une mère et son fils découvrent deux jeunes femmes dans le coffre d’une Fiat
127 ; une seule est encore en vie. Elle s’appelle Donatella Colasanti et a bien
l’intention de raconter en détail ses trente-six heures de souffrance,
déterminée à venger son amie massacrée. Ce roman s’enracine profondément dans
le fait divers du « massacre de Circeo », révélant une importante documentation
et dépassant ses allures de thriller pour révéler la dimension politique hors
du commun du procès qui s’ensuivit. Italo Calvino, Pier Paolo Pasolini et
plusieurs mouvements féministes participèrent activement à la médiatisation de
ce procès et notamment à la dénonciation des privilèges de ces trois fils de
bonne famille coupables de meurtre et de viols, provoquant un véritable
tremblement de terre médiatique. Au-delà des enjeux féministes de l’ouvrage, le
procès des atroces violences subies par deux jeunes femmes prolétaires marque
le poids persistant des classes sociales dans la lutte pour la justice. Entre
récit journalistique et thriller, découvrez ce témoignage palpitant sur un fait
marquant de l’histoire européenne.
Quelques mots sur
l’auteure :
Née à Florence, Serena
Gentilhomme vit à Besançon,. Son premier roman fantastique, Villa Bini (Paris,
L’Harmattan, 1997), associe surréalisme, érotisme et horreur, tout comme Les
Nuits étrusques (Pantin, Naturellement, 1999). Ses dernières publications sont
«Kto ?», paru dans la revue québécoise Solaris, n°188, automne 2013 et «A.D.
3013» in Galaxies Spécial Italie n°26. En mai 2014, cette même revue a publié
la nouvelle, «Orcus», inspirée de l’affaire Pier Paolo Pasolini. Un texte non
fantastique, «Jet Lag» a été publié par la revue L’Encrier renversé en février
2015. [Source_Google livres]
Maintenant, place
au livre !
Glissez dans l’anatomie d’un massacre annoncé, il a
retourné l’Italie, il vous retournera indéniablement !
Serena
Gentilhomme nous embarque dans l’histoire poussée du fait divers « Circeo »
datant de 1975. Ce fait divers a soulevé l’Italie et les différents mouvements
d’une époque.
Deux
jeunes femmes sont retrouvées au milieu de la nuit dans le coffre du Fiat 127.
L’une d’elle est morte, la deuxième est en vie et va nous raconter.
Deux
jeunes femmes d’un quartier modeste de Rome rencontrent un jeune homme des
beaux quartiers. Elles vont se lier avec lui et accepteront un rendez-vous.
Sur les
deux jeunes femmes du départ une seule, accepte de poursuivre l’aventure et
essayer de se marier avec un bon parti. Elle embarque avec elle sa deuxième
meilleure amie.
Le
rendez-vous fut pris, elles passent une soirée des plus agréables… Lorsqu’un
nouveau rendez-vous arrive, elles acceptent avec plus ou moins de plaisir, mais
s’y rendent tout de même… Grand mal leur a pris !
Notre
auteur raconte avec un léger style romancé, mais
finalement si peu, les déboires que vont vivre les filles. Elles ont été
embarquées, séquestrées, outragées… Pas besoin de voyeurisme, Donatella, la
victime encore en vie témoigne.
Serena
Gentilhomme raconte, en s’appuyant sur les témoignages de la victime, des
écrits et témoignages des bourreaux, des actions qui ont été menées par les
groupes féministes par exemple, les procureurs qui se sont succédé, etc.
L’histoire
de ce fait divers est déroulée en plusieurs parties et de manière chronologique.
Tout d’abord l’histoire des jeunes filles, qui comment et pourquoi, puis les
dires et devenirs des protagonistes et bien sûr les différentes réactions des
collatéraux.
Ce
fait-divers a littéralement retourné l’Italie des années70/80. Ce livre a été
très intéressant pour la découverte des répercussions qu’a eues cette histoire,
dans l’Histoire de ce pays encore macho.
Je ne vous
cacherai pas, que cette histoire est glauque. Comme toutes les histoires vraies
et horribles. Je dois dire que je me suis révolté plus d’une fois sur les
faits, les remarques et la psychologie des bourreaux. Mais pas que. Je ne suis
pas sortie indemne de cette lecture et je ne pense pas que vous y passiez au
travers !
Sur le
style de l’auteure en elle-même, je n’ai pas grand-chose à dire. Elle déroule l’histoire
et se base sur des faits. Elle romance légèrement, mais au final, c’est un
déroulé de l’histoire avec des articles plutôt journalistique. Je n’ai pas lu
ce livre pour le style, mais bel et bien pour connaître les remous de ce
faits-divers « Circeo ».
Si vous êtes
intéressé par les histoires vraies ou que ce fait divers précisément vous dit
quelque chose, je vous invite à plonger dans ce livre. Ne vous inquiétez pas,
pas de voyeurisme. Des faits, rien que des faits. Prévoyez quand même d’accrocher
votre cœur et d’emprisonner vos sentiments quelques instants…
Je vous en
souhaite, non pas une bonne lecture (ce
serait déplacé), mais une découverte surprenante.
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