Ce sont les tribulations d’un salaud cynique et misanthrope,
un brin attachiant, immoral et amoral !
Un salaud cynique qui s’en sort toujours ! J’ai quelque
peu été déçu par ce livre !
Année de parution : 2016
Nombre de pages : 209
ISBN : 978-2-7578-6365-7
Editions : Points
Résumé
(quatrième de couverture) :
Gaby Aspinall n’attend plus grand-chose de la vie. C’est un salaud.
Acheteur dans une multinationale à l’amoralité crasse, il y est comme un
poisson dans l’eau. Il déteste, en vrac, les syndicats, Nespresso, Souchon, le
rugby, ce sport de gros con… Seuls les cinq à sept bâclés et les cuites au
Get27 trouvent vaguement grâce à ses yeux. Alors si le passé s’invite dans sa
petite vie bien réglée…
Quelques mots sur
l’auteur :
Jacky SCHWARTZMANN est né à
Besançon en 1972. Il a été libraire, barman et chef de rang dans divers
restaurants. Il travaille désormais à Lyon dans une multinationale. Il a reçu
le prix de la Page 111. [Source_Editeur]
Maintenant, place
au livre !
Ce sont les tribulations d’un salaud cynique et misanthrope,
un brin attachiant, immoral et amoral !
Il crache sur tout et sur tout
le monde ! Bref, c’est toujours comme ça, tout le long du bouquin.
Je n’ai pas aimé… Vous l’aurez
compris. Une mère « pute », un père handicapé mais bâtard (au sens propre certes) qui vit dans une
maison infâme. Pas de femme, pas d’enfant. Un p***** de gros salaud acheteur
dans une multinationale complètement amorale mais bien évidemment très
réaliste.
Il prend ce qu’il veut et
jette une fois consommé. Sauf la jeune Kelly…
Bref, c’est cynique à mort.
Jamais une touche positive, toujours du moche, on touche le fond de l’immoralité
mais on creuse encore… une touche d’espoir frappé au coin de la table avec la
lucidité de Gaby Aspinall, mais non, décidément ! Je n’adhère pas.
C’est une rivière de fumée
nausée à bond sociale et sociétale qui est déversé dans ce livre !
Mais il faut avouer que
l’écriture est quand même assez fluide puisque l’auteur a réussi à me faire
hérisser le poil et me tenir jusqu’à la dernière page. Comment ? Euh
l’écriture. Parce que malgré tout, ce sont de courts chapitres et le livre,
finalement se lit assez vite et heureusement.
Le Gaby est un salaud, ok,
cynique, ok, il n’en a rien à foutre de rien, ok. Mais avait-il besoin de
parler un peu ouaich ? Ce mec, j’ai eu envie de le secouer, de le choquer,
de le… bref !
Certains diront que si, bien sûr
c’est le personnage, il va jusqu’au bout de ce qu’il est… hum peut-être.
L’auteur a une vision assez
pragmatique et cynique (bien évidemment)
des multinationales. Mais est-ce vraiment elles ? Ou bien les
acteurs ? Il y a effectivement de sacrés salauds dans ces entreprises mais
en même temps, ce sont les postes qui veulent ça. Les entreprises en raffolent
pour augmenter leur chiffre, il n’y a finalement que ça qui compte. Et Gaby, a
une analyse assez fine de la situation.
Et puis, au moins c’est un
gros salaud jusqu’au boutiste. Pas un demi !
Finalement, je me demande si
ma copine Virginie Vanos n’avait pas raison dans son essai sociologique
« Les sous-teckels » !
Bon, je pense que vous
comprenez que je ne vous conseille pas ce livre. Je n’ai pas passé un bon
moment. Trop noir et le personnage principal trop con !
Je lirai certainement un autre
livre de cet auteur pour ne pas rester sur une mauvaise note.
Je vous donne tout de même un
lien vers Babelio
qui vous donnera quelques avis positifs !
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie ou dégouté/choqué 😊,
n’hésitez pas à commenter 😋
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