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4 août 2018

« Mauvais coûts » - Jacky SCHWARTZMANN



Ce sont les tribulations d’un salaud cynique et misanthrope, un brin attachiant, immoral et amoral !
Un salaud cynique qui s’en sort toujours ! J’ai quelque peu été déçu par ce livre !


Année de parution : 2016
Nombre de pages : 209
ISBN : 978-2-7578-6365-7
Editions : Points

Résumé (quatrième de couverture) :

Gaby Aspinall n’attend plus grand-chose de la vie. C’est un salaud. Acheteur dans une multinationale à l’amoralité crasse, il y est comme un poisson dans l’eau. Il déteste, en vrac, les syndicats, Nespresso, Souchon, le rugby, ce sport de gros con… Seuls les cinq à sept bâclés et les cuites au Get27 trouvent vaguement grâce à ses yeux. Alors si le passé s’invite dans sa petite vie bien réglée…

Quelques mots sur l’auteur :

Jacky SCHWARTZMANN est né à Besançon en 1972. Il a été libraire, barman et chef de rang dans divers restaurants. Il travaille désormais à Lyon dans une multinationale. Il a reçu le prix de la Page 111. [Source_Editeur]

Maintenant, place au livre !

Ce sont les tribulations d’un salaud cynique et misanthrope, un brin attachiant, immoral et amoral !

Il crache sur tout et sur tout le monde ! Bref, c’est toujours comme ça, tout le long du bouquin.
Je n’ai pas aimé… Vous l’aurez compris. Une mère « pute », un père handicapé mais bâtard (au sens propre certes) qui vit dans une maison infâme. Pas de femme, pas d’enfant. Un p***** de gros salaud acheteur dans une multinationale complètement amorale mais bien évidemment très réaliste.

Il prend ce qu’il veut et jette une fois consommé. Sauf la jeune Kelly…
Bref, c’est cynique à mort. Jamais une touche positive, toujours du moche, on touche le fond de l’immoralité mais on creuse encore… une touche d’espoir frappé au coin de la table avec la lucidité de Gaby Aspinall, mais non, décidément ! Je n’adhère pas.
C’est une rivière de fumée nausée à bond sociale et sociétale qui est déversé dans ce livre !

Mais il faut avouer que l’écriture est quand même assez fluide puisque l’auteur a réussi à me faire hérisser le poil et me tenir jusqu’à la dernière page. Comment ? Euh l’écriture. Parce que malgré tout, ce sont de courts chapitres et le livre, finalement se lit assez vite et heureusement.
Le Gaby est un salaud, ok, cynique, ok, il n’en a rien à foutre de rien, ok. Mais avait-il besoin de parler un peu ouaich ? Ce mec, j’ai eu envie de le secouer, de le choquer, de le… bref !
Certains diront que si, bien sûr c’est le personnage, il va jusqu’au bout de ce qu’il est… hum peut-être.

L’auteur a une vision assez pragmatique et cynique (bien évidemment) des multinationales. Mais est-ce vraiment elles ? Ou bien les acteurs ? Il y a effectivement de sacrés salauds dans ces entreprises mais en même temps, ce sont les postes qui veulent ça. Les entreprises en raffolent pour augmenter leur chiffre, il n’y a finalement que ça qui compte. Et Gaby, a une analyse assez fine de la situation.

Et puis, au moins c’est un gros salaud jusqu’au boutiste. Pas un demi !

Finalement, je me demande si ma copine Virginie Vanos n’avait pas raison dans son essai sociologique « Les sous-teckels » !

Bon, je pense que vous comprenez que je ne vous conseille pas ce livre. Je n’ai pas passé un bon moment. Trop noir et le personnage principal trop con !
Je lirai certainement un autre livre de cet auteur pour ne pas rester sur une mauvaise note.

Je vous donne tout de même un lien vers Babelio qui vous donnera quelques avis positifs !

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie ou dégouté/choqué 😊, n’hésitez pas à commenter 😋

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