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31 juil. 2018

Résumé de l’apéro littéraire – Tonneins, le 26 juillet 2018

Retour sur la lecture commune de juillet 2018 : « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel » - Romain PUERTOLAS




Quatrième de couverture


"Pour Providence Dupois, la vie, c'est un peu comme la mayonnaise : plus on s'agite et plus on a de chances de la réussir. Alors que la jeune et jolie factrice parisienne s'apprête à partir en Afrique chercher la petite fille qu'elle aime le plus au monde, un volcan islandais se réveille, paralysant l'ensemble du trafic aérien européen. D'aéroport en monastère tibétain, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux des voyages. L'amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à vous envoler ?"

Résumé du livre, thèmes et ressenti : proposé par Isabelle, merci !

Qui est Romain Puertolas ? C’est un écrivain français, né à Montpellier, il a 43 ans. De famille militaire, il a connu de multiples déménagements. Doté d’une maîtrise en Français langue étrangères, une licence en lettre et civilisations anglaises et un diplôme de météo (tiens tiens… les nuages, il connait…). Il a l’oreille musicale et parle plusieurs langues. Déjà enfant, ses idées farfelues, lui donnaient des envies de devenir, plongeur pour le commandant Cousteau, là… ça tient la route, agent secret (utile pour développer les idées bizarres), dresseur de poupées Russes (là, ça se complique). Il devient DJ compositeur, prof de langues, traducteur… Blablabla… Chef d’avions (Ah ?) employé de navigation aérienne (qui l’eût cru ?). Malgré ses nombreux déménagements, les voyages restent essentiels à sa vie. Romain écrit depuis l’âge de 7 ans, c’est un poisson rouge offert par sa mère qui lui dictera ses phrases (Ah ben on aurait dû commencer par là !) Plus tard, cet auteur romanocambesque a composé des musiques et clip vidéo, a enregistré 60 épisodes sur Youtube d’anti-magie (moi qui croyais qu’il était perché !) mais David Copperfield est passé par là. Il est devenu traducteur interprète espagnol et anglais pour la DGSE (excusez-moi mais rien que le titre ça prend 2 lignes !!! Alors on se passera des détails). Poste qu’il a abandonné car beaucoup trop ennuyeux, et oui, il se voyait en agent 007 ! Il pioche les noms de ses personnages dans sa vie (tout le monde y passe !) Juste pour finir, car là, vous avez déjà la moitié du résumé du livre ! Son amouroscope (eh oui, il a la tête dans les étoiles ce Romain) : ses lecteurs, les toilettes du terminal 3 de l’aéroport Charles De Gaulle, le pain frais, les anglaises aux abricots de la boulangerie Paul, la phrase « en dessous des normales saisonnières »… Là, ça ne vole pas hait ! Enfin, si un peu quand même !). Il n’aime pas : les polars, les peignoirs, les gens qui s’essuient la main après leur avoir serré, la jalousie, la connerie, l’envie et la confiture d’oranges amères. Ah enfin, un peu de normalité…

Donc, nous pouvons passer à son roman « La petite fille qui avait… » Rien qu’avec son titre, il a fait la couverture du livre ! Roman de 283 pages, datant de 2015. Alors à notre tour de révéler son tour de magie parce que… Vous y avez cru vous à cette histoire ? Parce que démarrer un bouquin avec cette phrase culte de Boris Vian ? « Cette histoire est entièrement vraie puisque je l’ai inventée d’un bout à l’autre »… On y reviendra plus tard à Boris.

Il est question d’un sujet grave, la maladie de Zahera, hospitalisée à Marrakech depuis sa naissance en raison d’une mucoviscidose. Abandonné par son père, elle a perdu sa maman quelques années plus tard. Elle a dans ses poumons un nuage qui grossit tant qu’il est aussi grand que la Tour Eiffel.
Le destin fera croiser Zahera et Providence, hospitalisée d’urgence à Marrakech pour une crise d’appendicite. Providence rentrera à Paris sans Zahera mais comme elle a décidé de l’adopter, elle lui promet de venir la chercher.

Le jour J, Providence croyait avoir enfin atteint son but : soit ramener Zahera à Paris et la soigner. Un enchainement de mésaventures l’empêchera de mener à bien sa promesse. Elle n’y croit pas, un nuage de cendres, suite à l’éruption du volcan Islandais, clouera tous les avions Parisiens au sol ! C’est tout naturellement, sur les conseils d’un pirate en pyjama orange, qu’elle décide d’apprendre à voler ! Sur les conseils de Maître Hué, de l’humble caste des mantes tricoteuses et fabricants de textiles au fromage, qu’au bout de quelques heures, en compagnie des moines tibétains qui jouent à la pétanque avec des tomates vertes, que Providence peut voler au secours de Zahera.

Son chemin ou son vol, sera parsemé d’embûches, évidemment, voler dans les nuages ça ne s’improvise pas. Heureusement, (Rachid) le kiné de l’hôpital remonte le moral de Zahera qui attend sa maman. Elle ne sait pas qu’un méchant nuage a bouleversé cette belle journée.

Vous l’avez compris, il y aura un happy end mais lequel ?
Il faudra que Léo Machin soit très convaincant. En effet, il a décidé de tout déballer à son coiffeur, la factrice en bikini, la caste des mantes tricoteuses, le vol de Providence (dans les airs bien sûr !), son atterrissage, enfin tellement convaincant, que son coiffeur, veut un happy end encore plus gros que le vrai.

Les ressentis :
-          « Alors, dire que ce livre m’a plu ? Pas vraiment, car je trouve qu’on y perd vite son nord ou son latin. J’ai même cru à une grosse farce ! J’ai eu l’impression d’une grosse pelote de laine avec des bouts sans finir. Evidemment, l’auteur aborde des sujets importants, comme la tolérance, l’amour, la maladie, et il le fait très bien. Cette histoire n’est pas sans rappeler « l’écume des jours » de Boris Vian que j’ai vu en film. Avec Chloé qui s’étouffe en raison d’un nénuphar qui grossit dans ses poumons. Il y a du Amélie Poulain aussi, chez Providence. Même si l’histoire prend un sacré virage, je trouve, très doué, l’auteur, pour malmener ainsi son lecteur. »
-          « Moi, je me suis demandé, mais il veut me mener où celui-là ? Et puis c’est une histoire d’amour alors j’ai bien aimé ! »
-          « Dès le départ, c’est décontracté, et puis on s’habitue aux idées farfelues qui se déroulent dans l’histoire. »
-          « Moi, j’ai trouvé que c’était poétique et original ! »
-          « Cette histoire est quand même tirée de pas mal de faits réels, donc on pourrait y croire ! »
-          « On comprend tout vers la moitié du livre, c’est une bonne histoire, c’est tordu »
-          « Personnellement, le style décontracté m’a beaucoup plu. Il est dans une autre dimension. »
-          « L’auteur est logique, c’est ce qui compte ».
-          « Bof, si ça n’avait pas été une lecture commune, je ne l’aurai pas lu. Mais j’ai quand même apprécié. »
-          « Moi, je suis content(e) car j’ai découvert ce livre comme lecture commune qui ne m’avait pas attiré avant. »
-          « Moi, ça m’a donné envie de lire Boris Vian ».
-          « Personnellement, ce livre, bien qu’ayant des valeurs lourdes de sens, ne m’a pas emballé ! C’est le deuxième que je lis de cet auteur et franchement, je ne lirai pas forcément un troisième. Son style ne me convient pas. Je m’ennui ! »

Après de nombreux échanges, passionnés, timides, enjoués, déconcertés même ! Il en est ressorti une disparité de ressentiments. Eh bien, on peut dire que Romain Puertolas partage.

Nous pouvons en conclure, encore une fois que les échanges suite à cette lecture ont été très riches en discussions, en partages, expériences, anecdotes et sentiments. D’ailleurs, l’assemblée quelque peu dissipée par la chaleur s’est promené du côté des vins, des champagnes et autres contrées à jus de fruits J
Vous l’aurez compris, c’est dans une bonne ambiance, toujours d’une grande richesse et avec les nombreuses personnalités qui composent notre apéro littéraire que nous avons encore une fois partagé nos avis, nos passions, nos ressentis de manière libre et libérée. C’est toujours un grand plaisir que de pouvoir partager, argumenter, se révolter et s’accorder ou pas !

Les lectures phares de juillet 2018 :


ü  « Je vais mieux » - David FOENKINOS
ü  « La jeune fille sur la falaise » - Lucinda RILEY
ü  « Juste après la vague » - Sandrine COLLETTE
ü  « Le plus beau reste à venir » - Hélène CLEMENT
ü  « Fief » - David LOPEZ
ü  « Tendres silences » - Angela HUTH
ü  « Sœurs de miséricorde » - Colombe SCHNECK
ü  « Matin bleu » -
ü  « Singulières » - Corinne FALBET-DESMOULIN
ü  « Le retournement » - Katie BYRON
ü  « Le reste de leur vie » - Jean-Paul DIDIERLAURENT
ü  « Le suicide français » - Eric ZEMMOU
ü  « Le syndrome Copernic » - Henri LOEVENBRUCK
ü  « Les fils du destin » - Chris RED
ü  « Secrets de miel » - Fanny VANDERMEERSCH
ü  « Dans les déserts du vide, tome 2 : renaissance » - Lydia VALLDEPEREZ
ü  « Sans héritage, tome 4 : Lucien part à la ville » - Lorraine ROUNTREE
ü  « Elsie Waldon, tome 1 : métamorphose » - Olivier GUERARD
ü  « Cinq minutes » - Pascale QUIVIGER
ü  « Caroline Debrooke, assureur manquant d’assurance » - Marie COLLEY
ü  « Le portrait d’Isis » - Corinne REIGNIER
ü  « Le bonheur est une rumeur » - Sandira QUIRIN
ü  « Atypiques » - Corinne FALBET-DESMOULIN
ü  « Juste nous » - Lionel TOUZELLIER
ü  « Cathares » - Sandrine BIYI
ü  « Allô le SAMU » - Jean-Baptiste FLEURY

Prochain rendez-vous ?


En août, L’Apéro littéraire poursuit dans ses habitudes et nous nous donnons rendez-vous le jeudi 30 août à 19h30 à la médiathèque de Tonneins.

Lectures communes à venir ?


-          Août : « Joyeux suicide et bonne année » - Sophie de VILLENOISY
-          Septembre : « Singulières » - Corinne FALBET-DESMOULIN !!! présence de l’auteur

Et pour finir …


Je vous souhaite à tous et toutes de bon mois d’août ! Profitez bien du soleil et des vacances… pour ceux qui le peuvent.

Merci pour votre participation.
Nous remercions également Michel d’être notre porte-parole dans le Républicain et dans Le petit journal J

Nous remercions également les libraires du LECLERC Culturel Tonneins et de la médiathèque de Tonneins qui font tout leur possible pour nous trouver les titres en temps et en heure, malgré les difficultés qui en découlent.

A bientôt.
Amitiés,
Sandra.


2 commentaires:

  1. Un bien beau résumé de cette soirée!! Merci Sandra! Très heureuse de bientôt assister à un Apéro littéraire en tant qu'auteur...

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    1. merci beaucoup Corinne, nous n'attendons avec grand plaisir 😉

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