Ce livre est
bouleversant ! Comme un conteur qui nous raconte une histoire… Elle nous
transporte dans les abîmes de la vie, de la liberté, mais également dans tous
ses travers…
Année de parution : 2018
Nombre de pages : 176
ISBN : 978-2-35536-288-0
Editions : Carnets nord
Résumé
(quatrième de couverture) :
« Après avoir beaucoup bourlingué, Léon s'est retiré du monde à la
pointe du Finistère. Un soir de tempête, on cogne à sa porte. Il ouvre en
grognant — c'est une jeune Asiatique, presque inanimée, qui l'appelle par son
prénom. Avec Yannie, venue de l'autre bout du monde, Léon découvre l'histoire
ténébreuse d'un demi-frère vivant à Haiphong au Vietnam, d'une descendance,
d'un cousinage, d'une autre culture pleine de personnages hauts en couleur, et
du lourd silence cachant un affreux secret de famille. Il y a le mensonge et la
violence de Ha-Sinh, le père de Yannie, la honte et la peur de celle-ci, mais
aussi l'amour, l'amitié, l'humour. Naît aussi la force d'une attraction
irraisonnée, celle de Léon pour ce pays lointain et inconnu... »
Quelques mots sur
l’auteure :
Élisabeth Larbre habite
dans les Côtes-d’Armor. En parallèle d’une carrière de biochimiste, elle a
toujours cultivé une passion pour l’art, que ce soit par la pratique de la
musique, du théâtre ou de l’écriture. Les Embruns du fleuve Rouge est
son premier roman. [Source_Éditeur]
Maintenant, place
au livre !
Ce livre est
bouleversant ! Comme un conteur qui nous raconte une histoire… Elle nous
transporte dans les abîmes de la vie, de la liberté, mais également dans tous
ses travers…
Ma Chère Lectrice, Mon Cher
Lecteur, je vous emmène en voyage… Déjà à travers la Bretagne et le Vietnam…
Puis, nous voguons à la rencontre de l’être humain et de ses ressentiments, de
ses besoins, de sa psychologie, mais encore… Un long voyage poétique, aussi
troublant qu’une peinture, le Munch, aussi enivrant que les vers d’Aragon,
aussi impétueux que les sentiments profonds d’un être humain…
Ah ! Vous en voulez
plus ? Petits gourmands ! Et vous avez complètement raison 😉
Nous débutons notre histoire
avec Léon, un vieux loup de mer ayant posé le pied à terre, à l’Ar-Men en
Bretagne. Il est dans sa cabane tranquille, sans que personne ne vienne le
déranger… Personne ? Ah si, Yannie arrive, tremblante, trempée,
gelée ! Mais bon sang c’est qui cette femme-enfant ? Elle l’appelle
Léon… Ces deux-là ne se connaissent pas et pourtant leur histoire est bel et
bien liée.
Yannie va alors lui raconter.
D’où elle vient, qui elle est, comment elle a fait le voyage d’Haiphong à
Ar-Men et surtout pourquoi. C’est dur, c’est fou, c’est poignant et
révoltant ! Un terrible secret de famille va alors être mis à jour. Une
certaine complicité va naître entre Léon et Yannie, une sorte de relation
père-fille.
Oh ! Ma Chère Lectrice,
Mon Cher Lecteur, quelle galère cette famille ! Un homme, pêcheur,
amoureux de la mer qui part et vogue vers le Vietnam dans le bataillon de la
légion étrangère. "Une femme dans chaque port" qu’il disait l’autre… Le Glaouneg
rencontre en effet Ru-Su une belle jeune femme magnifique, à Haiphong. De leur
amour naîtra un enfant, etc. ainsi va la vie… D’un homme, on en fait une
légende. Et pourtant !
Cette famille a plusieurs
branches ! Une en France, une au Vietnam. On va suivre en parallèle de la
découverte du récit de Yannie à Léon, la vie des femmes restées au Vietnam… Que
va-t-il se passer ? Léon va-t-il découvrir ce qu’est réellement sa
famille ? Le vieux loup de mer… lui qui pensait être tranquille !
Mon Cher Lecteur, Ma Chère
Lectrice, ce roman m’a aimanté ! Oui, oui ! C’est une lente plainte
poétique qui vous embarque au fil des flots, de la mer, de la vie et des
tourments.
Un petit caillou dans la
chaussure m’a dérangé, comme une petite complainte sourde… Ce sont les non-dits
qui bordent se livre. Elisabeth Larbre a cette façon fabuleuse de mettre le
lecteur dans l’atmosphère ouatée et dérangeante de ses personnages. Elle arrive
en un style simple à nous retourner le cœur ! C’est violent et brûlent de
sentiments. Tous plus forts les uns que les autres !
C’est un livre qui est loin de
se lire comme ça, comme un « j’men jette un p’tit dans
gosier » ! Chaque phrase, chaque chapitre faisant le ping-pong de
part et d’autre de la planète, nous plongent dans l’état d’esprit de cette
famille. Des différents membres qui la composent… De ce secret vertigineux…
Ce roman est une tempête à
cœur ouvert. C’est minutieux et chirurgical. L’écriture et l’histoire sont
belles et pourtant terriblement dramatiques ! Comme le Ying et le Yang.
Tout et son contraire… On aime la relation qui se construit entre Léon et Yannie,
on exècre certaines situations. On prend en affection ce vieux loup de mer.
Elisabeth a su me projeter dans cette psychologie fine qu’elle fait resurgir
dans ce livre. On sent toute l’animosité et la beauté de son écriture. C’est à
vif, c’est emporté, c’est puissant !
Mon Cher Lecteur, Ma Chère
Lectrice, c’est un roman peu commun qui saura vous empoigner et vous
transporter ! Il m’a emprisonné comme une sirène qui appelle au large et
qui ne m’a pas encore laissé… L’écriture est belle et les ressentiments d’une
extrême minutie ! C’est un roman brillant et pourtant terriblement
troublant. Je vous recommande fiévreusement ce livre. Rien à voir avec ce que
vous avez l’habitude ! C’est un petit démon qui danse sur l’épaule, qui
fait un pied de nez à la vie littéraire 😈😉
Merci Elisabeth pour ce tourbillon de sensations 😍
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
Merci JC, je suis bien d'accord. De très belles lectures ;) Dont la tienne :D
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