Un sujet poignant, peu courant qui dévoile les relations
Homme – animal. Et surtout la condition des chiens de personnes en situation de
handicap.
Année de parution : 2015
ISBN : 978-2-253-07080-1
Nombre de pages : 248
Editions : Le
livre de poche
Résumé
(quatrième de couverture) :
A trente ans, Alice
recouvre la vue. Pour Jules, son chien guide, c’est une catastrophe. Il perd
son rôle, son but sur terre. En plus, on les sépare. Alors, il se raccroche à
moi. En moins de vingt-quatre heures, ce labrador en déroute me fait perdre mon
emploi, mon logement, tous mes repères. Il ne me reste plus qu’une obsession –
la sienne : retrouver la jeune femme qui nous a brisé le cœur.
Quelques
citations :
« J’ai fait
contre mauvaise fortune bon cœur. Amoureux trahi, cerveau pillé, victime aussi
dépourvue de frustration que d’ambition vengeresse – ces deux moteurs
essentiels à la vie sociale -, je me contente habituellement d’être bien dans
ma peau sans raison personnelle. »
« Trois titres
universitaires en arts martiaux m’ont donné un ascendant naturel que j’évite
généralement d’exercer, parce que j’y prends un plaisir malsain qui me reste
ensuite sur l’estomac pendant trois jours. Sauf dans les cas d’urgence, il est
tellement plus gratifiant d’abandonner à son adversaire l’illusion de la
victoire tout en sachant combien il serait facile de l’écraser. »
Alice va se faire opérer pour retrouver la vue… « J’ai accepté les risques, les effets
secondaires, l’incertitude sur le long terme. Je n’ai peur que d’une chose, en
fait. Le monde que j’aurai devant les yeux sera-t-il aussi beau que celui que
je me fabrique depuis mes dix-sept ans ? La joie de vivre qui me sert
d’anticorps n’est-elle pas une simple réaction à la nuit ? La réalité
sera-t-elle fidèle au rêve éveillé qui l’a reconstruite ? »
« Tout a un
sens, pour peu qu’on ait un but. Le hasard sourit aux gens préparés. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Didier van Cauwelaert est né à Nice en 1960. Depuis ses
débuts, il cumule prix littéraires et succès publics. Il a reçu plusieurs prix
parmi lesquels le prix Del Duca en 1982 pour son premier roman, Vingt ans
et des poussières, le prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple et
le Grand Prix des lecteurs du Livre de Poche pour La Vie interdite en
1999. Les combats de la passion, les mystères de l’identité et l’irruption du
fantastique dans le quotidien sont au cœur de son œuvre, toujours marquée par l’humour.
Ses romans sont traduits dans le monde entier et font l’objet d’adaptations
remarquées au cinéma. [Source_Le livre de poche]
Maintenant, place
au livre !
Alors là, c’est un feu
d’artifice ce livre !
Je viens de craquer
littéralement pour Jules ! C’est un labrador, dressé pour les personnes
non-voyantes. Il fait un travail du tonnerre et a une sensibilité affective
attendrissante. Tous les amoureux des chiens connaissent l’amour que porte un
chien à leur maître et là, c’est encore plus beau !
Alice, jeune femme d’une
trentaine d’années, accompagné de son chien-guide se rend à l’aéroport
direction Nice pour une opération de la cornée. Cette opération devrait, si
tout se passe bien, lui rendre la vue !
Alice et Jules vont faire
la connaissance de Zibal, dans le hall à Orly. Un homme bardé de
diplômes universitaires et chercheur scientifique chez lui ! Bon, là, il
est vendeur de macaron, dans une carriole, pour Ladurée.
(Oui, ok, je fais
un aparté !) Zibal est un Français, né en Syrie et recueilli par
l’ambassadeur de France en Syrie. Zibal a été trouvé dans une poubelle à
l’ambassade justement. Sa mère adoptive lui a donc donné le nom qui va avec…
Zibala = poubelle ! (il y a plein
d’humour dans ce livre !) pour rester sur le personnage de Zibal, il
fait des expériences scientifiques chez lui dans sa salle de bain avec des
plantes et dans son salon avec des yaourts… Je ne vous en dis pas plus, à vous
de le découvrir dans le livre.
Zibal va tomber amoureux d’Alice et n’aura de cesse de
vouloir la retrouver. Mais c’est grâce à Jules que leur chemin va se recroiser
un jour.
Alors voilà le topo. Alice se fait opérer et Jules est au
chômage technique ! Le monde a perdu ses règles et Jules est paumé. Il ne
sait plus. Nous suivons dans ce roman, pas pathos pour deux sous, la
reconversion de Jules et sa réadaptation à la vie.
L’auteur a su y mettre de l’humour et pour un sujet peu
commun, ce n’était pas facile.
Le style littéraire est fluide et sympa à lire. Les pages
se tournent toutes seules et on a envie d’aller toujours plus en avant pour
connaître la suite. Ce livre est addictif. On s’attache aux personnages et à
Jules qui en est un à part entière.
Je me suis régalé à lire ce roman. Malheureusement, qui
se lit trop vite.
Il m’a permis de poser mon cerveau. Il y a tout de même
de bons sujets abordés dans ce livre ! Les circonstances du handicap
d’Alice, le dressage et la condition des chiens-guides, les différentes
situations de handicap qui peuvent être « assistées » par un chien,
l’amour bien sûr, l’amitié et les relations Homme-Chien.
Je vous recommande ce livre sans aucune hésitation. Et
vous qu’en avez-vous pensé ?
Il est dans ma PAL mais j'ai déjà été déçu par Van Cau, alors, j'hésite...
RépondreSupprimerIl faut aimer le léger et pouvoir "poser son cerveau". Mais c'est attendrissant un poil humoristique... bref, moi j'ai bien aimé :D Merci d'être passé ;)
SupprimerExcellent !!!!!
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord :D
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