Ce roman est un huis-clos
psychologique où une femme dans les années 60 – 70 s’enferme dans un mutisme de
dévouement…
Année de parution : 2015
Nombre de pages : 112
ISBN : 978-2956429005
Editions : Autoédition ?
Résumé
(quatrième de couverture) :
L'histoire commence dans les
années soixante et Louise est une femme heureuse. Elle se marie avec René, un
homme charmant et agréable. De leur union sont nés Michel et Corinne. La
famille a tout pour être heureuse avec une mère au foyer d'une gentillesse sans
limite et un père attentionné. Des senteurs de parfums étrangers émanant de
René vont bouleverser la vie de Louise et la plonger dans un mutisme
déconcertant. Quand la haine remplace l'amour et que l'amour pardonne tout,
entrez dans une histoire touchante et poignante. Un récit plein d'émotions qui
ne laissera pas indifférent...
Vous allez finir par entrer
dans le personnage de Louise et vivre toutes ses émotions avec un étrange
réalisme...
Quelques mots sur
l’auteur :
Mathieu Albaizeta est né en 1982 à Toulouse. Il a fait
des études scientifiques mais ce sont les cours de philosophie qui lui ont
ouvert les portes de la pensée et de l'écriture. Il est l'auteur de trois
recueils de poèmes de poèmes. La femme muette est son premier roman
Maintenant, place
au livre !
Ce roman est un huis-clos
psychologique où une femme des années 60 – 70 s’enferme dans un mutisme de
dévouement…
Au début, la rencontre entre
René et Louise est belle, leur amour est frais et la vie papillonne… Puis les
enfants arrivent, Louise et René murissent. Leur amour aussi. Louise s’épanouit
avec ses enfants mais voit René rentrer de plus en plus tard. Leurs amour et
affection s’effilochent, enfin du côté de René surtout. Et Louise comprend
quand elle retrouve l’alliance de son mari dans la boite à gants de la voiture…
Cette femme est entièrement
dévouée à son mari et à sa famille. Elle les aime de manière inconditionnelle,
jusqu’à la résilience. Elle est prête à endurer des choses difficiles à avaler.
Ne se mari-t-on pas pour le meilleur et pour le pire ? Cette question
prend vraiment tous ses sens dans ce livre.
Mathieu Albaizeta nous décrit
un huis clos anxiogène où une femme, par amour entre dans un mutisme
dévastateur. Dévastateur pour elle. Elle est complètement dévoué à sa famille,
elle les portera à bout de bras coute que coute. Elle restera en espérant. Mais
un espoir pour quoi ?
Le personnage de René est un
homme ignoble, affable (vis-à-vis de sa
femme) qui, a d’abord aimé sa femme plus que tout puis à évoluer et est
passé petit à petit à la haine puis au coup bas et à l’humiliation.
Au plus cette femme encaisse,
au plus cet homme est ignoble. On ne parle pas de violence physique. On ne
parle pas non plus de torture physique. Tout se passe dans le moral, l’esprit
et le mental…
Tout est psychologique, tourné
avec brio… De la manipulation à la soumission, l’auteur a su tirer partie des
deux facettes du comportement humain. Il glisse subtilement dans les caractères
de ses personnages, les traits qui les façonnent, qui les caractérisent.
Son écriture est fluide. On
ressent tous les tourments de cette femme. Parfois, elle m’a agacé parce que je
ne pouvais rien faire pour elle. Personne ne pouvait rien faire… Des phrases
courtes, des chapitres qui le sont tout autant.
Un petit bémol que je
ressortirais, j’ai eu du mal à glisser auprès de ces personnages pour m’en
approprier les sentiments. J’ai eu l’impression de survoler ce livre. Peut-être
que si nous avions glissé plus en détail dans les vies et les esprits des
personnages… (Ce n’est que mon avis bien sûr).
Après, l’auteur dessine très
bien ses personnages, l’histoire est assez bien ficelée et les sentiments de
Louise jalonnent les chapitres par des strophes.
Une bonne écriture, une bonne
histoire, des émotions. Je vous recommande ce livre pour un petit moment haut
en couleurs.
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter J
Sans doute pas facile à lire mais très intéressant.
RépondreSupprimerBonne semaine, FLaure
Pas simple en effet :D
SupprimerMerci d'être passé miss ;) Bonne semaine.