Ce roman m’a transporté dans
un maelstrom de questions. C’est en réalité un livre qui s’apparenterait, à mon
avis, à du développement personnel.
N’est-ce pas un besoin de notre société ?
Année de parution : 2017
Nombre de pages : 234
ISBN : 979-10-262-1267-6
Editions : Autoédition
Résumé
(quatrième de couverture) :
Dans le roman, les personnages sont guidés par les strophes des poèmes
qui introduisent les chapitres.
Un peu, beaucoup, librement finalement... jusqu'à ce qu'ils prennent
les rennes. Ils finissent par écrire eux-mêmes les derniers vers pour faire de
leur vie le poème dont ils sont les héros…
C’est ainsi que Mickaël, ce doux rêveur contrarié par un métier dans
lequel il ne s'épanouit pas, écrira ce poème, pour la femme de sa vie,
pour une vie pleine de folie (Vous parlez de folie ?), pour qu'ensemble,
ils deviennent Chercheurs d'or ! Le lui donnera-t-il ? Il paraît
qu’Un regard a suffi...
Pour Jean, écrivain en quête d'inspiration, Un nouveau jour se
lève... Un jour de Grandes découvertes...
Ban Bayan, son personnage de roman, un marchand prospère de Mésopotamie
décide de suivre les vents : il deviendra Maître Songe.
Thomas de son côté, se sent enfermé dans une société mercantile qui ne
lui correspond pas. Il n'a qu'un mur pour Crier.
Quant à Anatole, il n'est plus du tout en accord avec les valeurs
capitalistes de son employeur : Bientôt, il s'en ira.
Risquera-t-il L'oubli, comme ce vagabond errant dans les rues de
Paris ? En attendant pense- t-il, Je souris, donc je suis… Au
moins pour un instant…
Quel lien unit ces hommes a priori si différents ? Qui sont-ils
vraiment ?
Mickaël, Thomas, Jean et les autres ne cherchent finalement rien
d’autre que la liberté et, avec elle, le bonheur. Dans l’écriture, le couple,
la révolte, le trouveront-ils ? Réussiront-ils à briser les carcans qui les
retiennent pour aller au bout de leurs désirs ?
Quelques citations
en amuse-bouche :
« On a
toujours le choix, répondit calmement Astarük. L’inconnu n’est qu’une
projection de soi-même : tu sais ce qui t’attend. La seule question
est : es-tu prêt ? »
« Toi qui
cours le monde, tu sais autant que moi que l’importance du voyage ne réside pas
dans la distance physique que les jambes parcourent, mais dans le cheminement
intérieur que l’âme accomplit. Tu dois comprendre le feu qui crépite en toi, ce
qui brille quand tu l’alimentes, réchauffe ton cœur et te permets d’avancer. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Né dans un coin de la Bretagne
où il ne pleut jamais, Guillaume Prié a exercé pendant 20 ans dans la finance
d'entreprise.
L'écriture pour mettre une
once de poésie dans une vie un peu trop cartésienne ?
Maintenant, place
au livre !
Ce livre n’est pas un poème.
Ne le cherchez pas, vous ne le trouverez pas sous la forme convenue. Il
surprend, il intrigue et il interpelle. Voilà ce que m’a évoqué ce livre.
Je ne me suis pas ennuyé, j’ai
apprécié et malgré les questions de départ, je me suis lentement sentie glisser
aux côtés de différentes personnes.
Nous partons à la rencontre de
cinq personnages tous aussi différents les uns que les autres. Leur point
commun ? La recherche du bonheur. L’adéquation de leur moi intérieur.
Qu’est-ce qui fait le bonheur
dans la vie ? L’argent, le travail, la satisfaction d’autrui ? Autre
chose ?
Chacun à sa manière va partir
à la rencontre de son bonheur. Chacun a un rendez-vous à honorer…
Tous d’horizons
différents : Mickaël, le poète rêveur marié à la gentille Annie, Anatole
le carriériste capitaliste jusqu’ « auboutiste », Jean le professeur
écrivain spirituel, Thomas le révolutionnaire d’un quartier défavorisé et Ben
bayan le marchand rêveur en quête…
Nous suivons chaque tranche de
vie, accompagnée de strophe d’une grande finesse et en subtilité. Elles
dépeignent l’ambiance du chapitre. Le style de Guillaume Prié est fluide et
simple. Chaque personnage est recherché et aborde des points de vue différents.
Les chapitres sont courts et
de ce fait ne languissent pas le lecteur. Ce roman, plus qu’un poème se lit
comme un petit pain au lait.
Le lecteur trouvera (enfin moi en tout cas), que le roman est
un poème en lui-même. De par les tournures de phrases, les points abordés, la
manière dont ils sont abordés.
Petit bémol pour ma part, dont je n’ai pas su tirer toute la subtilité
je pense, ce sont les différents personnages. Ils s’emmêlent enfin leur
histoire s’entremêlent et se rejoignent à certains moments. Je me suis un peu
sentie perdu. Ou bien est-ce voulu et peut-être que tous ces personnages sont
en réalité un seul et même ?
Mais ce n’est qu’un petit
bémol. Le reste est un vol au-dessus des nuages qui nous permet de lorgner par
la fenêtre d’un rayon de soleil pour regarder l’évolution de chacun. Quelle est
leur vie ? Quelles sont leurs questions ? Où vont-ils aller ? Et
nous au final, ne cherche-t-on pas à savoir où nous voulons aller
nous-mêmes ?
Ce roman m’a transporté dans
un maelstrom de questions. C’est en réalité un livre qui s’apparenterait, à mon
avis, à du développement personnel.
N’est-ce pas un besoin de
notre société ? N’a-t-on pas besoin de se retrouver en tant qu’être
humain ? Nous sommes devenu de véritable machine, toujours plus, plus
vite, plus haut, plus fort… N’avons-nous pas besoin de revenir à des choses
essentielles ?
En lisant ce livre, au style
poétique, vous trouverez peut-être des réponses… Personnellement, je n’ai pas
trouvé de réponse, mais des questions que je me pose. J’ai passé un agréable
moment après avoir compris les premiers chapitres. Je vous conseille cette
lecture qui, si vous aimez les strophes, vous embarquera à n’en pas douter.
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