Un livre bouleversant, renversant et plein de bons
sentiments. Une façon de voir la vie, quand elle blesse et qu’elle permet la
reconstruction…
Année de parution : 2018
Nombre de pages : 172
ISBN : 979-10-236-0796-3
Editions : Publishroom
Résumé
(quatrième de couverture) :
À la sortie d'un cimetière, une femme meurt dans les bras de Rose
et lui confie son carnet...
« Elle me pointe un petit carnet qui gît le long du caniveau et murmure
:
- Dites-leur pour moi que je les aime.
Je demande :
- À qui ?
Elle convulse.
Je pleure.
- À qui ?
Elle est partie.
La femme qui sortait du cimetière est venue mourir dans mes bras... Je
souffle « Je le leur dirai » comme une promesse indestructible.
Rose ne sait pas que cette promesse va bouleverser son existence.
Au fil des pages de ce carnet, elle remettra en question sa solitude.
Elle ira chercher ses réponses, contestera les lois familiales qui érigent le
silence sur sa mère disparue il y a vingt ans. Elle apprendra combien la vie
peut être belle et l’amour un nouveau départ.
Mais, quand l’adversité s’entête, la peur reprend parfois ses droits et
la mort ses prérogatives.
Rose trouvera-t-elle sa vérité ? Osera-t-elle enfin le bonheur ? »
Quelques citations
en amuse-bouche :
« Je savais que la vie n’est pas un chemin facile… Mais je savais
aussi que le bonheur existe, qu’on peut le créer, et que l’espoir n’est pas
seulement une illusion. » Martin Gray
« On peut tout
voir dans un regard, même un cœur éclater de joie. »
« Je veux
retrouver ce lien-là, ce fil unique qui nous attache, cette pelote de laine emmêlée,
et tirer doucement sur un bout, la tricoter, en faire ma trame. »
« J’ai compris
avec le temps qu’aimer c’est ça, c’est seulement ça, c’est vouloir le bonheur
des siens et la paix pour les gens qu’on aime. Alors, si tu veux mon bonheur,
il va falloir penser au tien. »
« Aime ma fille,
aime de toutes tes forces, n’écoute ni tes peurs, ni tes doutes, n’écoute rien
que ton cœur qui bat. »
Quelques mots sur
l’auteure :
Cette parisienne d’origine,
s’installe dans le Sud il y a dix ans.
Elle quitte le milieu de la
restauration pour se consacrer, enfin, à l’écriture.
Laurence est rédactrice et
journaliste au sein de divers magazines dans le sud de la France.
Elle a également collaboré au
rédactionnel du groupe hôtelier Paris Rive Gauche.
Laurence écrit ses premiers
poèmes à l'âge de 8 ans et y découvre le plaisir de la musique des mots.
Puis l'écriture grandit en
elle, comme un besoin, une évidence, cette passion jalonne son parcours et ne
cesse de se renouveler...
A la trentaine, c’est avec des
textes de chanson qu’elle poursuit l’aventure, puis les nouvelles et romans
s’imposent quelques années plus tard, de même que les scenarii auxquels elle se
forme à l’ESRA de Nice.
L’eau de Rose est son premier
roman à voir le jour... mais plusieurs autres attendent déjà !
Maintenant, place
au livre !
Un livre bouleversant,
renversant et plein de bons sentiments. Une façon de voir la vie, quand elle
blesse et qu’elle permet la reconstruction…
Rose est une jeune femme de vingt-deux
ans qui vit avec la mort aux trousses depuis vingt ans ! Enfin, non, elle
ne vit pas ! Elle s’est effacée, oubliée en chemin. Ne pas faire de vague,
être transparente. C’est sa devise. Vingt ans qu’elle manque d’estime de soi,
de confiance en soi, qu’elle ne connaît pas le bonheur, qu’elle le regarde chez
les autres, le touche du bout des yeux…
Elle a grandi dans une famille
où le non-dit plane, où les secrets sont de mise, où les sentiments n’ont pas
leur place et où le sourire est proscrit. Sa sœur Anna a plongé petit à petit
dans une grosse dépression que son père (enfin, Georges) ne sait plus comment
soigner.
La vie est semée d’embûches.
Mais la roue peut tourner… Rose va faire une rencontre des plus singulière. Une
femme à la sortie d’un cimetière, très pressé, va la bousculer et viendra
mourir dans ses bras. Cette femme, c’est Victoire. Elle lui fera faire une
promesse « Dites-leur que je les aime ».
Un petit carnet qui retrace la
vie de Victoire va changer la vie de notre jeune Rose. Comment ? A vous de
le découvrir !
Dès les premiers chapitres, le
ton est donné ! Noir au départ…
J’avoue que sur le coup, j’ai
eu un peu peur. Mais j’ai continué à tourner les pages parce que ce petit
carnet m’a intrigué ! Un drame, une femme perdue, qui s’en va, sans
explications, sans se retourner. Bref, et puis je me suis glissée aux côtés de
Rose, qui en veut, elle veut elle aussi du bonheur, mais est-ce qu’elle y a
droit ? Pourquoi oui ? Et pourquoi non ? Et puis, c’est quoi le
bonheur ?
Dans un style jeune, Laurence
Martin nous entraîne dans les pires drames de la vie, dans les ressentiments
des personnes et les effets qui ressurgissent sur l’entourage ou les personnes
extérieures. La vie est faite de curieuses rencontres, de mots et de sentiments.
Chaque petite goutte d’eau a un effet sur notre vie. Tout le monde a droit au
bonheur encore faut-il en avoir envie, avoir le déclic pour y arriver.
Ce livre est un tourbillon d’émotions.
Il nous emmène au fond puis, au-dessus et rebelote au fond ! Bref, de
vraies montagnes Russes ! Finalement, je me suis beaucoup attaché à cette
jeune femme Rose. Pour tout ce qu’elle est. Ce qu’elle pense, ses questions,
ses émotions, sa vie tout simplement.
Je me suis attachée aux
émotions, aux mots, aux envies, aux besoins. Aux petits riens de la vie qui
font la vie.
Ce livre a été écrit avec les
tripes. On en ressent toute la puissance que l’auteure a voulu y mettre et pour
ma part, je pense qu’elle a su bien les retranscrire ses ressentiments. Un
livre mûr en substance et qui peut faire évoluer pas mal de personnes.
Je vous recommande ce livre,
bien que je trouve qu’il y a des petits accrocs, je me suis bien régalé. Dans
le sens où je suis ressortie de cette lecture dans ayant une petite larme aux
bords des yeux et une bouffée de « Elle est quand bien fichue cette vie,
il suffit de trouver les clés ! ».
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