Une maladie :
l’endométriose. Une auteure : une femme talentueuse au tact et au charme
linguistique fascinant…
Année de parution : 2018
Nombre de pages : 37
ISBN : 978-1980869047
Editions : Autoédition
Résumé
(quatrième de couverture) :
Vous savez ces résolutions que certains
prennent en début d’année ? Comme autant de bonnes intentions jetées à la face
du monde. Pour soi, pour les autres, à qui cela fait une belle jambe …
Je ne prends pas de résolution en ce
début d’année, comme jamais d’ailleurs.
Nous sommes le 6 avril 2018. J'ai été
opérée il y a trois jours. Je suis chambre 34.
Quelques mots sur
l’auteure, par elle-même :
J'habite
à Paris dans le 18ème arrondissement au pied de la butte Montmartre, dans un
quartier très vivant. Je suis née en France en 1970, d'une mère française et
d'un père nigérien. J'ai passé mon enfance et mon adolescence au Niger pendant
15 ans, des études en France où j'ai posé mes bagages pour travailler. Je suis
consultante en marketing et coach professionnel. La lecture est une de mes
passions avec la cuisine. J'ai toujours écrit, après de longues années sans
prendre la plume, je m'y suis remise à l'été 2015. Je suis très connectée car
j'aime partager mes réflexions et échanger. Ma saison préférée est le
printemps. J'aime les mots et la langue française. Je déplore que le mot
gourmet se décline si mal au féminin car je suis un "gourmet": j'aime
les (très) bonnes tables. [Source_Amazon]
Maintenant, place
au livre !
Une maladie :
l’endométriose. Une auteure : une femme talentueuse au tact et au charme
linguistique fascinant…
C’est avec beaucoup de
délicatesse que Kalya Ousmane nous ouvre les portes de sa vie. Elle nous offre
une nouvelle, charmante et délicate, aux mots mélodieux mais de caractère.
Aucune dénonciation, mais de l’information. Pas de colère, mais du partage. On
sent que cette femme aime la vie et qu’en véritable esthète, elle nous partage
son chemin de souffrance et d’espérance.
Elle joue avec la mélodie des
mots, des formes stylistique et c’est beau, chantant, touchant. Paradoxalement,
elle nous livre un combat difficile. Elle arrive avec son cœur à poser ce
qu’elle a au fond d’elle-même et à nous le partager.
Elle nous informe sur cette
pathologie, l’endométriose. Encore, trop peu connue du grand public. C’est une
magnifique manière de raconter. Elle nous fait visiter ses sept ans de
souffrance, de questionnement et d’espoir. Elle sensibilise.
Ce que j’ai apprécié dans
cette nouvelle c’est toutes les émotions qui y passent. Toute la générosité et
la délicatesse que met l’auteure dans la vie, dans sa vie.
Les phrases sont très bien
construites, l’utilisation des mots est vraiment adéquate ? Non, ce n’est
pas assez fort… disons fondée et légitime.
L’utilisation du rouge… Oui,
vous le croiserez assez souvent dans cette nouvelle, il symbolise la
souffrance, l’anomalie, le mal… La couverture reflète à merveille la substance
même de la nouvelle. Je me perds en conjecture, revenons. L’utilisation des
couleurs, les parallèles et synonymes donne une grande dimension aux écrits de
Kalya. En effet, nous y retrouvons beaucoup de pudeur, mais une réalité qui
fait mal, qui fait peur. Je ne pense pas que nous pouvons parler ici d’un
tabou. Mais plutôt d’une méconnaissance des combats de femmes bien nombreuses qui
ont cette pathologie.
C’est une belle nouvelle, mais
elle est aussi utile ! Je verrai d’un bon œil à ce qu’elle soit acquise
par les gynécologues ou bien les médecins traitants pourquoi pas ?
N’ont-ils pas un rôle de sensibilisation ?
Je vous recommande vraiment
cette nouvelle, vous y découvrirez une auteure délicate, qui par son amour des
mots et de la vie, nous livre un magnifique moment de partage.
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter J
Je suis très émue Sandra et très touchée. Merci tout simplement.
RépondreSupprimermerci pour ce partage et pour tes mots et ton talent. Gros bisous.
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