Un
état d'esprit, un besoin d'autre chose...
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Année
de parution : 1957 aux États-Unis, 1960 en France chez
Gallimard et l'édition lu : 2012
Nombre
de pages : 437
ISBN: 978-2-07-03676-5
Editions :
Folio
Traducteur :
Jacques HOUBART
***Résumé
(quatrième de couverture) :***
« Un
gars de l'Ouest, de la race solaire, tel était Dean. Ma tante avait
beau me mettre en garde contre les histoires que j'aurais avec lui,
j'allais entendre l'appel d'une vie neuve, voir un horizon neuf, me
fier à tout ça en pleine jeunesse ; et si je devais avoir quelques
ennuis, si même Dean devait ne plus vouloir de moi pour copain et me
laisser tomber, comme il le ferait plus tard, crevant de faim sur un
trottoir ou sur un lit d'hôpital, qu'est-ce que cela pouvait me
foutre ?... Quelque part sur le chemin je savais qu'il y aurait des
filles, des visions, tout, quoi ; quelque part sur le chemin on me
tendrait la perle rare.
»
***Quelques
mots sur l'auteur***
Jack
Kerouac est né en 1922 à Lowell, Massachusetts, dans une famille
d'origine canadienne-française. Étudiant à Columbia, marin durant
la Seconde Guerre mondiale, il rencontre à New York, en 1944,
William Burroughs et Allen Ginsberg, avec lesquels il mène une vie
de bohème à Greenwich Village. Nuits sans sommeil, alcool et
drogues, sexe et homosexualité, délires poétiques et jazz bop ou
cool, vagabondages sans argent à travers les États-Unis, de New
York à San Francisco, de Denver à La Nouvelle-Orléans, et jusqu'à
Mexico, vie collective trépidante ou quête solitaire aux lisières
de la folie ou de la sagesse, révolte mystique et recherche du
satori sont quelques-unes des caractéristiques de ce mode de vie qui
est un défi à l'Amérique conformiste et bien-pensante. Après son
premier livre, The Town and the City (1950), il met au point une
technique nouvelle très spontanée, à laquelle on a donné le nom
de "littérature de l'instant" et qui aboutira à la
publication de Sur la route en 1957, centré sur le personnage obscur
et fascinant de Dean Moriarty (Neal Cassady). Il est alors considéré
comme le chef de file de la beat generation. Après une voyage à
Tanger, Paris et Londres, il s'installe avec sa mère à Long Island
puis en Floride, et publie, entre autres, Les Souterrains, Les
clochards célestes, Le vagabond solitaire, Anges de la désolation
et Big Sur. Jack Kerouac est mort le 21 octobre 1969, à l'âge de
quarante-sept ans.
[Source_Editeur]
***Maintenant,
place au livre !***
Un état d'esprit, un
besoin d'autre chose...
Ma Chère Lectrice, Mon
Cher Lecteur, je souhaitais vraiment lire ce livre depuis des années
et puis je ne sais pas pourquoi, ce n'était jamais le bon moment.
Désormais, avec Le Bibou, nous l'avons lu et woaw ! Sacré
bouquin ! Spécial, inabordable, j'ai les fesses entre deux
chaises pour être polie, et pourtant, pourtant...
C'est l'histoire d'un
besoin, d'une envie pressante de partir, de découvrir, d'y croire,
de voyager, de liberté et de rêver. Un besoin fascinant, une
attirance que l'on ne peut pas repousser, qui nous colle à la peau.
Cette façon que l'on a de ne pas pouvoir se fondre dans le moule des
« gens bien ».
Pas de fric ? Peu
importe, on verra bien. Pas de toit ? Peu importe, on trouvera
bien.
Cette faculté de se dire
« bah, c'est pas grave ». Cette façon de vivre au jour
le jour, de pouvoir profiter, de dire « aller, je m'en fou, au
bout c'est fini de toute façon ». Ce livre n'est pas vraiment
une histoire en soi. Mais bel et bien une philosophie de vie. Une
façon d'être. De ne pas « devenir adulte », de ne pas
avoir à choisir le métro, boulot, dodo. Mais de réussir à suivre
son chemin, de suivre ce que nos envies nous dictent et de s'en
foutre du reste.
Vus y trouverez des
passages à vide. Ce n'est pas très bien écrit, c'est écrit. Sans
fausse note. Sans envolé lyrique. Ça fait le job comme on dit chez
moi. Par moments, on se questionne sur « Où on va ? »
Et puis en fait, c'est bien plus que ça...
C'est aussi la
philosophie de l'amitié, de cette chose qui fait que l'on se
retrouve toujours, peu importe ce qui arrive. Peu importe où l'on
va.
Ce livre a été publié
dans les années soixante pour une histoire des années quarante. Le
temps fil, les besoins et les envies restent immuables. Pourquoi ?
L'être humain est ainsi fait.
J'avais eu un immense
coup de cœur pour « Nous rêvions juste de liberté » de
Henri Loevenbruck et l'esprit est le même dans une histoire bien
différente, mais... La philosophie de cette liberté, de ce rêve de
voyager, de se délester des obligations et juste de profiter de la
vie telle qu'on la conçoit.
Ma
Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « Sur
la route » de Jack Kerouac si ce n'est déjà fait. Un grand
classique de la littérature. Ce n'est pas un roman à proprement
parler. On n'aime ou on n'aime pas. Pas de juste milieu, juste un
on/off sans commune mesure !
Je
suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin
et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie,
n’hésitez pas à commenter 😊
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