Comment
peut-on utiliser de tel prétexte ?
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Année
de parution : 2021
Nombre
de pages : 250
ISBN
: 979-8651603879
Editions :
autoédition
***Résumé
(quatrième de couverture) :***
« Restée
seule au milieu du jardin, la petite fille s’est relevée. Il ne
lui reste plus qu’un ou deux mètres de terrain à travailler. Elle
se rappelle les paroles de son père : «les mauvaises herbes, il
faut les déraciner. Une fois que tu as bien supprimé les racines,
la plante ne repousse plus, elle est morte à jamais». Elle ne se
doute pas que dans son cœur commence à germer une graine de
mauvaise herbe; elle ne sait pas à ce moment précis qu’elle
aussi, un jour, elle sera déracinée. D'Alger à la banlieue
lyonnaise, ce roman raconte le destin tragique d’une jeune femme
algérienne, qui petite fille rêvait d’indépendance et de liberté
et qui va se retrouver emprisonnée par le poids des traditions et de
la religion. »
***Quelques
mots sur l'auteur***
Yves
Montmartin est né à Saint-Etienne en 1953, il souffre depuis son
enfance de bibliophagie, maladie qu’il soigne avec de la lecture
matin, midi et soir. Les bibliothèques et les librairies sont
devenues ses centres de soins. L’écriture est pour lui une
véritable thérapie.
[Source_Editeur]
***Maintenant,
place au livre !***
Comment peut-on utiliser
de tel prétexte ?
Ma Chère Lectrice, Mon
Cher Lecteur, je vous embarque dans un livre touchant et poignant.
Son auteur, Yves Montamartin est un conteur virtuose, qui vous
transmet la puissance des choses rien qu'avec des mots, des
situations. Un chanson douce et mélodieuse qui se transforme peu à
peu en une crecèle intolérable ! Merci Yves pour ta confiance,
merci pour ce voyage époustouflant !
Amira nous raconte son
enfance. Elle est née en Algérie, dans une chouette petite famille
avec deux grands frères. La dernière née, elle est leur princesse.
Sa mère lui raconte à son tour son enfance et son père Salim lui
explique son jardin potager. Les mauvaises herbes, il faut bien les
enlever, jusque dans la racine sinon, elles repoussent.
Amira, sans le savoir est
en train de faire germer cette graine de mauvaise herbe. Cette graine
de liberté. Elle a un superbe exemple, sa tante Nour. Elle, femme
Algérienne, célibataire, sans enfant et libre comme l'air. Oh mais
elle respecte ses parents bien sûr, mais pas de mari et tout va
bien. Amira, elle elle veut un enfant, mais pas de mari. Loubna sa
meilleure amie ne comprend pas comment Amira va bien pouvoir faire...
Yves nous retrace le
jardin de cette fillette, jeune fille, adolescente et femme. Comme
les quatre saisons dans un potager qui s'assimilerait à la vie
d'Amira. Le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Comme un
concerto où chaque partie à sa partition et où les airs chantés
se rencontrent et évolue. Des parcours épineux, des moments de
joie, des moments plus sombres...
L'auteur nous transporte
dans un autre pays, un autre décor, une autre éducation, une autre
religion. Au nom de tous ces préceptes, on évolue mais certaines
choses ne changent pas. Les fenêtres sur l'ailleurs s'ouvrent, mais
les mœurs sont ancrées et elles ont du mal à bouger. Comment
peut-on encore aujourd'hui assister à ces paradigmes ? Une
jeunesse malicieuse, pleine de liberté en Algérie. Un
emprisonnement sans sommation par la suite... Yves nous bouscule. Il
nous montre, il nous fait vivre de l'intérieur tout cela. C'est
bouleversant !
Grâce à une plume
enivrante, au service de la fille, de la femme, cette beauté
angevine et délicate (la plume et la femme), il nous emporte avec
lui. Il nous transmet son amour pour la littérature, son attachement
à Babelio (scriberio) et les relations que l'on peut nouer grâce à
cette passion qu'est la lecture. Des amitiés fortes que peut nouer
une jeune fille, une jeune femme. Un amour sans borne pour sa famille
et les croyances que l'on peut avoir envers l'autre. Ce livre est
fou, ce livre est beau, mais tellement terrible !
J'ai dévoré cette
histoire, j'ai terminer ce livre avec des larmes au bord des yeux, je
ne savais plus quoi faire pour comprendre, aider, concevoir ou tout
simplement essayer... Ce livre est beau, magnifique mais il nous fait
mal !
Ma Chère Lectrice, Mon
Cher Lecteur, je vous invite à découvrir « La mauvaise
herbe » de Yves Montmartin. Un roman, une histoire vraie qui
s'entremêlent, qui dénonce, qui nous envoûte et nous enivre. Mais
qui nous donne des claques bien senties pour ouvrir les yeux.
Pourquoi ? Au nom de quoi et pourquoi ? Une petite fille
libre comme l'air devra se soumettre au nom de principes religieux...
Ce livre est une merveille !
Je
suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin
et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie,
n’hésitez pas à commenter 😊
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