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3 juil. 2018

« Dans les déserts du vide, tome 2 : renaissance » - Lydia VALLDEPEREZ



Une partie d'échec, une partie de vie... Quand les fils du destin s'entremêlent mais jouent à cache-cache...



Année de parution : 2014
Nombre de pages : 400
ISBN : 978-1507881282
Editions : autoédition

Résumé (quatrième de couverture) :

1948. Soledad et Juan vont se retrouver en France. Ils ne savent pas que Jaime est en vie, et si proche d'eux. Jaime ignore que Juan et Soledad travaillent pour leur ami Romain. Quels seront leurs choix lorsqu'ils vont l'apprendre ? Et Romain, quel rôle va-t-il jouer au centre de la ronde de ces trois personnages ? Cette deuxième partie va entraîner le lecteur dans les paysages de Camargue, au milieu des rizières, où l'histoire va enfin aboutir à un dénouement inattendu.

Quelques mots sur l’auteure :

Lydia Valldepérez voit le jour en Espagne. Elle n'a que trois ans quand, afin de fuir la misère d’un après-guerre civil dans une Espagne franquiste, ses parents émigrent en France. Après des études de droit, passionnée de lecture et d’écriture, elle se plonge dans l’histoire de la guerre de son pays d’origine, puis collationne les nombreux récits rapportés par des espagnols ayant vécu les affres de cette guerre fratricide. Elle se lance dans l'écriture d'un roman dont les trois personnages principaux, deux amis et une jeune fille, se débattent au cœur de cette époque obscure. 
« Dans les Déserts du Vide » est son premier roman composé de deux tomes : "1 - La déchirure" et "2 - Renaissance". [Source_Amazon]

Maintenant, place au livre !

Un deuxième tome surprenant et bouleversant… Mais au vue du premier tome, en allait-il autrement ? L’auteure sait captiver son public (enfin de sûr, moi en tout cas !) pour qu’il ne lâche rien et jusqu’au bout ! Pour ceux qui auraient loupé le premier tome, c’est par ici !

Nous quittons la pauvreté de Camarles en Espagne pour le paysage de Camargue, en France. On y découvre toute la richesse de la culture des rizières. C’est dans ce décor de chaleur que nous transporte Lydia Valldeperez avec toujours autant d’ardeur, de destin et de ténacité.

Nous poursuivons l’évolution de nos trois personnages, Juan, Jaime et Soledad. A ceux-ci s’ajoute le jeune au grand cœur Romain. Ce tome-là va tout chambouler !

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Juan a quitté la légion étrangère et a trouvé un boulot dans le mas des Garnier. Il va avoir un début de saison, pas terrible du tout ! La chaleur n’arrive pas et le riz ne mûri pas ! Par chance, Juan, a quelques connaissances, grâce à son oncle. Il va sauver la culture de son patron.

Soledad va pouvoir enfin quitter Camarles et son père. Elle va, elle aussi rejoindre Juan en Camargue…
Jaime, va quitter l’hôpital où il officie et prendre un cabinet médical à Pézenas. Quand à Romain, il est le fils du patron et va tomber amoureux de la belle Soledad.

Mais comment la vie va se jouer encore une fois de cette petite troupe ? Attachante, touchante, énervante même ?
Je m’arrête là, sinon, ce n’est pas drôle !

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Ces quatre jeunes gens vont se retrouver une fois de plus dans le chamboulement de la vie et leur destin est étroitement lié. Sans le savoir le fil d’Ariane qui s’est tissait entre eux, va les amener loin, très loin… la vie est parfois faite de drôle de manière !
On retrouve un Soledad qui malgré son vécu, a de l’amour à revendre et à une certaine sérénité.
Jaime, un peu perdu, se cherche. Depuis qu’il a quitté l’Espagne, il n’est plus le même homme, mais qui est-il vraiment ?
Quand à Juan, il ne sait plus entre les convenances et son cœur. La vie se joue de lui et il s’en mord les doigts. Romain, lui se découvre petit à petit…

Lydia Valldeperez met en évidence les traits de caractères de chacun et le fil tissé entre chacun d’eux est une sacrée bonne idée. Ça fonctionne à fond !
On se laisse emporter dans la chaleur de l’été, par les tourments des uns et des autres, on retrouve nos petits chaussons et on découvre la vie qui évolue.

Lydia Valldeperez a réussi ses deux livres que composent « Les déserts du vide » ! L’histoire est fluide, entraînante, pleine de rebondissements, se tient bien et est bien affiné.
Encore une fois, je vous dirais que le style est travaillé et addictif.

L’auteure a fait un travail de recherche remarquable pour nous transmettre le climat social, sociétal et les évolutions de paysage de cette époque, ainsi que la riziculture. Epoustouflante ! Je ne connaissais pas tout ça !

Pour ma part, je me suis laissé embarquer par ces deux tomes. Je vous les recommande chaudement, vous ne serez pas déçu. C’est dur, c’est beau, c’est ancien, mais tellement moderne et c’est frais.

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter J


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