Retour sur la lecture commune de juillet 2018 : « La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel » - Romain PUERTOLAS
Quatrième de couverture
Les lectures phares de juillet 2018 :
Prochain
rendez-vous ?
Lectures communes à venir ?
Et pour finir …
Quatrième de couverture
"Pour Providence Dupois, la vie, c'est un peu comme
la mayonnaise : plus on s'agite et plus on a de chances de la réussir. Alors
que la jeune et jolie factrice parisienne s'apprête à partir en Afrique
chercher la petite fille qu'elle aime le plus au monde, un volcan islandais se
réveille, paralysant l'ensemble du trafic aérien européen. D'aéroport en
monastère tibétain, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux
des voyages. L'amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à vous envoler ?"
Résumé du livre, thèmes et ressenti : proposé par Isabelle, merci !
Qui est Romain Puertolas ? C’est un écrivain français, né à
Montpellier, il a 43 ans. De famille militaire, il a connu de multiples
déménagements. Doté d’une maîtrise en Français langue étrangères, une licence
en lettre et civilisations anglaises et un diplôme de météo (tiens tiens… les
nuages, il connait…). Il a l’oreille musicale et parle plusieurs langues. Déjà
enfant, ses idées farfelues, lui donnaient des envies de devenir, plongeur pour
le commandant Cousteau, là… ça tient la route, agent secret (utile pour
développer les idées bizarres), dresseur de poupées Russes (là, ça se
complique). Il devient DJ compositeur, prof de langues, traducteur… Blablabla…
Chef d’avions (Ah ?) employé de navigation aérienne (qui l’eût
cru ?). Malgré ses nombreux déménagements, les voyages restent essentiels
à sa vie. Romain écrit depuis l’âge de 7 ans, c’est un poisson rouge offert par
sa mère qui lui dictera ses phrases (Ah ben on aurait dû commencer par
là !) Plus tard, cet auteur romanocambesque a composé des musiques et clip
vidéo, a enregistré 60 épisodes sur Youtube d’anti-magie (moi qui croyais qu’il
était perché !) mais David Copperfield est passé par là. Il est devenu
traducteur interprète espagnol et anglais pour la DGSE (excusez-moi mais rien
que le titre ça prend 2 lignes !!! Alors on se passera des détails). Poste
qu’il a abandonné car beaucoup trop ennuyeux, et oui, il se voyait en agent
007 ! Il pioche les noms de ses personnages dans sa vie (tout le monde y
passe !) Juste pour finir, car là, vous avez déjà la moitié du résumé du
livre ! Son amouroscope (eh oui, il a la tête dans les étoiles ce
Romain) : ses lecteurs, les toilettes du terminal 3 de l’aéroport Charles
De Gaulle, le pain frais, les anglaises aux abricots de la boulangerie Paul, la
phrase « en dessous des normales saisonnières »… Là, ça ne vole pas
hait ! Enfin, si un peu quand même !). Il n’aime pas : les
polars, les peignoirs, les gens qui s’essuient la main après leur avoir serré,
la jalousie, la connerie, l’envie et la confiture d’oranges amères. Ah enfin,
un peu de normalité…
Donc, nous pouvons passer à son roman « La petite fille qui
avait… » Rien qu’avec son titre, il a fait la couverture du livre !
Roman de 283 pages, datant de 2015. Alors à notre tour de révéler son tour de
magie parce que… Vous y avez cru vous à cette histoire ? Parce que
démarrer un bouquin avec cette phrase culte de Boris Vian ? « Cette
histoire est entièrement vraie puisque je l’ai inventée d’un bout à
l’autre »… On y reviendra plus tard à Boris.
Il est question d’un sujet grave, la maladie de Zahera,
hospitalisée à Marrakech depuis sa naissance en raison d’une mucoviscidose.
Abandonné par son père, elle a perdu sa maman quelques années plus tard. Elle a
dans ses poumons un nuage qui grossit tant qu’il est aussi grand que la Tour
Eiffel.
Le destin fera croiser Zahera et Providence, hospitalisée
d’urgence à Marrakech pour une crise d’appendicite. Providence rentrera à Paris
sans Zahera mais comme elle a décidé de l’adopter, elle lui promet de venir la
chercher.
Le jour J, Providence croyait avoir enfin atteint son but :
soit ramener Zahera à Paris et la soigner. Un enchainement de mésaventures
l’empêchera de mener à bien sa promesse. Elle n’y croit pas, un nuage de
cendres, suite à l’éruption du volcan Islandais, clouera tous les avions
Parisiens au sol ! C’est tout naturellement, sur les conseils d’un pirate
en pyjama orange, qu’elle décide d’apprendre à voler ! Sur les conseils de
Maître Hué, de l’humble caste des mantes tricoteuses et fabricants de textiles
au fromage, qu’au bout de quelques heures, en compagnie des moines tibétains
qui jouent à la pétanque avec des tomates vertes, que Providence peut voler au
secours de Zahera.
Son chemin ou son vol, sera parsemé d’embûches, évidemment, voler
dans les nuages ça ne s’improvise pas. Heureusement, (Rachid) le kiné de
l’hôpital remonte le moral de Zahera qui attend sa maman. Elle ne sait pas
qu’un méchant nuage a bouleversé cette belle journée.
Vous l’avez compris, il y aura un happy end mais lequel ?
Il faudra que Léo Machin soit très convaincant. En effet, il a
décidé de tout déballer à son coiffeur, la factrice en bikini, la caste des
mantes tricoteuses, le vol de Providence (dans les airs bien sûr !), son
atterrissage, enfin tellement convaincant, que son coiffeur, veut un happy end
encore plus gros que le vrai.
Les
ressentis :
-
« Alors, dire que ce livre m’a plu ?
Pas vraiment, car je trouve qu’on y perd vite son nord ou son latin. J’ai même
cru à une grosse farce ! J’ai eu l’impression d’une grosse pelote de laine
avec des bouts sans finir. Evidemment, l’auteur aborde des sujets importants,
comme la tolérance, l’amour, la maladie, et il le fait très bien. Cette
histoire n’est pas sans rappeler « l’écume des jours » de Boris Vian
que j’ai vu en film. Avec Chloé qui s’étouffe en raison d’un nénuphar qui
grossit dans ses poumons. Il y a du Amélie Poulain aussi, chez Providence. Même
si l’histoire prend un sacré virage, je trouve, très doué, l’auteur, pour
malmener ainsi son lecteur. »
-
« Moi, je me suis demandé, mais il veut
me mener où celui-là ? Et puis c’est une histoire d’amour alors j’ai bien
aimé ! »
-
« Dès le départ, c’est décontracté, et
puis on s’habitue aux idées farfelues qui se déroulent dans l’histoire. »
-
« Moi, j’ai trouvé que c’était poétique
et original ! »
-
« Cette histoire est quand même tirée de
pas mal de faits réels, donc on pourrait y croire ! »
-
« On comprend tout vers la moitié du
livre, c’est une bonne histoire, c’est tordu »
-
« Personnellement, le style décontracté
m’a beaucoup plu. Il est dans une autre dimension. »
-
« L’auteur est logique, c’est ce qui
compte ».
-
« Bof, si ça n’avait pas été une lecture
commune, je ne l’aurai pas lu. Mais j’ai quand même apprécié. »
-
« Moi, je suis content(e) car j’ai
découvert ce livre comme lecture commune qui ne m’avait pas attiré
avant. »
-
« Moi, ça m’a donné envie de lire Boris
Vian ».
-
« Personnellement, ce livre, bien
qu’ayant des valeurs lourdes de sens, ne m’a pas emballé ! C’est le
deuxième que je lis de cet auteur et franchement, je ne lirai pas forcément un
troisième. Son style ne me convient pas. Je m’ennui ! »
Après de nombreux échanges, passionnés, timides, enjoués,
déconcertés même ! Il en est ressorti une disparité de ressentiments. Eh
bien, on peut dire que Romain Puertolas partage.
Nous pouvons en conclure, encore une fois que les échanges suite à
cette lecture ont été très riches en discussions, en partages, expériences,
anecdotes et sentiments. D’ailleurs, l’assemblée quelque peu dissipée par la
chaleur s’est promené du côté des vins, des champagnes et autres contrées à jus
de fruits J
Vous l’aurez compris, c’est dans une bonne ambiance, toujours d’une
grande richesse et avec les nombreuses personnalités qui composent notre apéro
littéraire que nous avons encore une fois partagé nos avis, nos passions, nos
ressentis de manière libre et libérée. C’est toujours un grand plaisir que de
pouvoir partager, argumenter, se révolter et s’accorder ou pas !
Les lectures phares de juillet 2018 :
ü
« Je
vais mieux » - David FOENKINOS
ü
« La jeune fille sur la falaise » - Lucinda
RILEY
ü
« Juste après la vague » - Sandrine
COLLETTE
ü
« Le plus beau reste à venir » - Hélène
CLEMENT
ü
« Fief » - David LOPEZ
ü
« Tendres silences » - Angela HUTH
ü
« Sœurs de miséricorde » - Colombe
SCHNECK
ü
« Matin bleu » -
ü
« Singulières » - Corinne
FALBET-DESMOULIN
ü
« Le retournement » - Katie BYRON
ü
« Le reste de leur vie » - Jean-Paul
DIDIERLAURENT
ü
« Le suicide français » - Eric ZEMMOU
ü
« Le syndrome Copernic » - Henri
LOEVENBRUCK
ü
« Les fils du destin » - Chris RED
ü
« Secrets de miel » - Fanny VANDERMEERSCH
ü
« Dans
les déserts du vide, tome 2 : renaissance » - Lydia VALLDEPEREZ
ü
« Sans
héritage, tome 4 : Lucien part à la ville » - Lorraine ROUNTREE
ü
« Elsie
Waldon, tome 1 : métamorphose » - Olivier GUERARD
ü
« Cinq
minutes » - Pascale QUIVIGER
ü
« Caroline
Debrooke, assureur manquant d’assurance » - Marie COLLEY
ü
« Le
portrait d’Isis » - Corinne REIGNIER
ü
« Le
bonheur est une rumeur » - Sandira QUIRIN
ü
« Atypiques »
- Corinne FALBET-DESMOULIN
ü
« Juste
nous » - Lionel TOUZELLIER
ü
« Cathares »
- Sandrine BIYI
ü
« Allô
le SAMU » - Jean-Baptiste FLEURY
Prochain
rendez-vous ?
En
août, L’Apéro littéraire poursuit dans ses habitudes et nous nous donnons
rendez-vous le jeudi 30 août à 19h30 à la médiathèque de Tonneins.
Lectures communes à venir ?
-
Août :
« Joyeux suicide et bonne année » - Sophie de VILLENOISY
-
Septembre :
« Singulières »
- Corinne
FALBET-DESMOULIN !!! présence de l’auteur
Et pour finir …
Je vous souhaite à tous et toutes de bon mois d’août ! Profitez
bien du soleil et des vacances… pour ceux qui le peuvent.
Merci pour votre participation.
Nous remercions également Michel d’être notre porte-parole dans le
Républicain et dans Le petit journal J
Nous remercions également les libraires du LECLERC Culturel
Tonneins et de la médiathèque de Tonneins qui font tout leur possible pour nous
trouver les titres en temps et en heure, malgré les difficultés qui en
découlent.
A bientôt.
Amitiés,
Sandra.
Un bien beau résumé de cette soirée!! Merci Sandra! Très heureuse de bientôt assister à un Apéro littéraire en tant qu'auteur...
RépondreSupprimermerci beaucoup Corinne, nous n'attendons avec grand plaisir 😉
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