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14 sept. 2018

« Le cycle du Barcil, 2 : Etolien le manchot » - Jean-Marc DOPFFER


Nous plongeons dans un décor lugubre apparenté aux temps anciens. L’ambiance est oppressante, les personnages caractéristiques et charismatiques.


Année de parution : 2017
Nombre de pages : 54
ASIN: B0759LHP4B
Editions : autoédité

Résumé (quatrième de couverture) :

« Étolien, un aventurier aussi taciturne que solitaire, est un étranger dans la cité du Val d'Aquelys, la capitale aux mille facettes du royaume de Tigyl. Traînant dans son sillage un passé chargé, le géant natif des contrées lointaines de l'Ouest vient tenter le sort là où tout reste possible, où chaque rencontre peut ouvrir une brèche dans le tissu du destin.

Quelque chose se trame dans les rouages du pouvoir de Tigyl, le colosse le sent. Les ténèbres frissonnent là où le roi n'est plus vraiment le roi, où la loi n'est plus édictée que par le fil de l'épée. Nichés dans l'ombre, les conspirateurs attendent et échafaudent des stratagèmes pour que viennent des jours où le trône serait leur.

Alors c'est vers la Guilde des Assassins que la fortune de l'homme bardé de cicatrices le porte. Ici, dans les bas-fonds de la cité, sa réputation n'a pas encore fait écho, et il est prêt à se salir les mains pour faire ruisseler l'or à ses pieds. Mettre sa lame au service de la Guilde sera pour lui un moyen de gravir les échelons permettant aux hommes de cran d'être craints et respectés… ou assassinés.

L'aventurier survivra-t-il aux jeux qui sont à l'œuvre dans les égouts de la ville ?
Parviendra-t-il à se tailler une réputation digne de sa hardiesse ?

"Le Cycle de Barcil" est un voyage dont les multiples escales parcourent les époques et les paysages du monde de Barcil. Chaque récit aborde la vie d'un roi ou d'un rufian, d'un assassin ou d'un Dieu. Les aventures se croisent et s'entremêlent, peignant une toile et un univers aux multiples nuances. »

Quelques mots sur l’auteur :

Né en 1978, Jean-Marc Dopffer est écrivain depuis 2009.
Auteur éclectique, il commence par le récit historique avec 1944 Carnet de Vie, son premier roman. Il nous propose ensuite une aventure humaine hors pair avec Embarqué(s) !, puis se lance dans le fantastique et la science-fiction avec le Cycle de Barcil.
En devenant papa, un nouveau chapitre de sa vie s'ouvre. Il vous transmet son expérience, sans complexe et sans tabou, dans ce récit aussi frais que divertissant avec son nouveau roman Nouvelle Ligne.
Pourquoi j'écris ?
Tout texte littéraire, au-delà du divertissement, recèle son propre message.
L'écriture est pour moi un moyen de dessiner une porte ouvrant sur un univers plus large que le quotidien, où les arcanes de la dramaturgie transportent chaque lecteur vers son propre imaginaire.
Et chacun de mes textes est saupoudré d'une pincée de ma vision du monde pour, pourquoi pas,
provoquer une réflexion chez le lecteur. [Source_SimplementPro]

Maintenant, place au livre !

Nous plongeons dans un décor lugubre apparenté aux temps anciens. L’ambiance est oppressante, les personnages caractéristiques et charismatiques. On se demande ce qui se joue dans la cité du Val d’Aquelys… C’est toujours insidieux, tapis dans l’ombre…

Je ne vous raconterai ici ni l’histoire, ni ses détails. En effet, le résumé « quatrième de couverture » annonce la couleur et il se suffit à lui-même.

Une nouvelle est toujours trop courte. Mais tout dépend de la construction… Ici, Jean-Marc Dopffer nous embarque dans un décor particulier, aux personnages inquiétants et énigmatiques.
Etolien, le personnage principal, est un géant bourru, taciturne et abîmé par la vie, venu de l’ouest. De quel côté se trouve cet être étrange ? Nous le découvrons au fil des pages et il arrive au bout de ce qu’il entreprend, coûte que coûte !

Je ne vous cache pas que j’ai eu du mal à entrer dans le fil de l’histoire… Tellement chaque pièce du puzzle est une recherche de chaque instant, qui se retrouve dans un tableau final stupéfiant ! Ah non, la fin, je ne l’ai pas vu venir !
Oui, j’ai été surprise parce qu’en effet j’ai eu du mal à y entrer, mais une fois dedans, j’étais tellement dedans que je reste sur les fesses.

Jean-Marc Dopffer a quelques atouts dans sa manche pour nous accrocher littérairement parlant ! Il joue avec les décors, les stratégies, les histoires, les croyances et tisse tranquillement sa toile de fils blancs jusqu’à ce que sa proie (le lecteur) se retrouve dans un petit nid douillet pour l’en faire tomber ! Oh, mon cher auteur, ce n’est pas bien ! Mais que c’est délectable !

Les mots et les enchainements sont fluides et plus que bien ajustés à l’ambiance et à l’histoire. Le suspense est à son comble et le cocktail du géant bourru et ce qui l’entoure fonctionne à merveille. Jamais cette nouvelle ne s’arrête et si on prend le temps de respirer, on se retrouve dans une autre situation encore plus surprenante.

Après avoir lu la première nouvelle « Orglin la primitive », je tenais en effet à lire la suite. On retrouve un fil rouge dans ces deux nouvelles qui pourtant se déroulent avec des personnages différents et à des moments différents.

Dans cet univers fantastique, on oscille dans la stupeur et le questionnement, on cherche, on analyse, on attend, on découvre et on est surpris. C’est pour cela que je vous recommande cette nouvelle et celle d’avant… Un peu comme l’univers de Tolkien, vous retrouverez différents endroits et différentes histoires…

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊


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