Connait-on vraiment ceux qui nous entourent ?
Jusqu’où peut-on aller pour sauver sa peau ? Jusqu’où peut-on aller pour
sauver des gamins ?
Année de parution : 2016
Nombre de pages : 600
ISBN : 978-2-265-11558-3
Editions : Pocket
Résumé
(quatrième de couverture) :
" Pour la plupart des gens, le rêve s'arrête au réveil. "
Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les
murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les
autres.
Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on
pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai.
Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires
criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non
désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour
et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les
distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur.
Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi
son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la
voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris
de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre,
à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une
affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus
cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur :
elle-même.
Quelques mots sur
l’auteur :
Franck Thilliez est l’auteur
de plus d’une dizaine de romans, parmi lesquels Atomka, Le Syndrome E et, plus
récemment, Pandemia. Lauréat du prix Étoiles du Parisien-Aujourd’hui en France
pour le meilleur polar 2014 avec Angor, il confirme sa place de pilier du
thriller français et continue d’alterner one-shots et enquêtes menées par son
couple phare Lucie Henebelle/Franck Sharko.
Adapté au cinéma pour La
Chambre des morts (prix SNCF du polar français), Franck Thilliez est aussi
scénariste.
En 2016, le Palais de Tokyo
lui commande une nouvelle, publiée chez Fleuve Éditions, dans le cadre de
l’exposition « Double Je ».
Ses livres sont traduits dans
le monde entier. [Source_Amazon]
Maintenant, place
au livre !
Connait-on vraiment ceux qui nous entourent ?
Jusqu’où peut-on aller pour sauver sa peau ? Jusqu’où peut-on aller pour
sauver des gamins ?
Abigaël notre personnage
principal est une psychologue pointue travaillant avec la gendarmerie pour des
affaires criminelles. Ici elle bosse avec l'équipe sur le dossier Merveille 51.
Mais qu’est-ce que cette affaire ? Dans le nord de la France et plus
précisément à Lille, cette affaire concerne l'enlèvement d'enfants par Freddy
le croquemitaine... Il a enlevé quatre jeunes enfants, on ne sait pas ce qu’il
leur fait, on sait juste qu’une fois libérés, ils ont peur : de la nuit,
d’Abigaël et ils n’arrivent plus à être cohérent.
Toute l’équipe est aux aguets,
non, sur des charbons ardents, oui, ça convient mieux. Ils n’arrivent pas à
trouver ce Freddy, ils ne le comprennent pas… Et pourtant ! Il y a bien
des choses qui le motivent.
Abigaël a une particularité…
Elle est narcoleptique. Alors qu’elle fait le topo sur le profil supposé de ce
Freddy, elle sent la fatigue la happer et prend quelques minutes pour aller se
poser au cœur du bâtiment…
Sa fille l’attend, le temps de
finir le topo et elles sautent toutes deux pour rejoindre le père d’Abigaël. Alors
que le chemin vers un week-end au center park se fait tranquillement, un
terrible accident se passe. Notre personnage principal perd non seulement son
père, mais également sa fille !
Sa vie devient un enfer et
elle va mener de front deux enquêtes ! La sienne et celle du kidnappeur.
Va-t-elle s’en sortir ? Va-t-elle découvrir enfin la vérité ? Entre
ses rêves et la réalité, elle a parfois du mal à faire la différence !
Franck Thilliez nous embarque
dans un roman polar psychologique hors du commun. C’est troublant, c’est
addictif et on en veut encore. Je ne vous cacherez pas que je me suis retrouvé
avec quelques petites longueurs au milieu du livre en me disant « bon c’est bon là, on peut aller au
dénouement ? » mais je me suis de nouveau laissé engloutir…
jusqu’au bout.
Plusieurs idées se dégagent de
ce livre, notamment grâce à la mise en scène de la narcolepsie d’Abigaël. En
effet, elle s'endort ou a des crises de cataplexie. Mais son traitement lui
bousille le cerveau petit à petit et lui enlève ses souvenirs... Comment peut-on
vivre sans souvenirs ? Garde-t-on son identité ? Qui est-on ? Ce sujet-là, m’a
beaucoup séduite ! L’auteur a fait un très bon travail de recherche sur le
sommeil, les différentes étapes et sur les rêves, ce qui se passe dans notre
cerveau au moment des différentes couches du sommeil et sur la narcolepsie, pour
nous livrer quelque chose de propre avec explications, sans tomber dans le trop
scientifique.
Ce qui permet également au
lecteur de ne pas trop se perdre comme le personnage principal, c’est qu’elle
note toutes ses escapades "dodo" sur un cahier pour essayer de se
souvenir. Du coup, nous ne sommes pas trop perdus.
Le livre est construit avec des chapitres dans un ordre
qui est tout sauf chronologique (alors il vous donne quand même le bon ordre
sur son site internet !) et il faut trouver un code dans le livre pour le taper
sur ce même site et accéder au chapitre 57 qui est manquant dans le livre pour
avoir enfin l'exhaustivité de l'histoire.
Je vous recommande cette
lecture, à la manière du petit poucet, Franck Thilliez nous emporte dans une
histoire intéressante, où nous confondons souvent rêve et réalité. Un thriller polar
psychologique haletant, entre disparitions d'enfants, troubles du sommeil,
amnésie, psychiatrie, jeu de piste... et j’en passe ! C’est original et en
plus, c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait la meilleure
confiture !
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
Pour commencer Franck Thilliez, ce serait avec ce roman ?
RépondreSupprimerOh oui, c'est un super début :D
Supprimer