Une claque ! Un petit
souffle glacial qui s’insinue doucement dans le creux de vos reins jusqu’à vous
glacer tout court ! Mais les mots et le contexte sont d’une richesse
ahurissante. La tête vous tourne ? Plongez !
Année de parution : 2019
Nombre de pages : 227
ISBN : 978-2-37258051-9
Editions : Taurnada
Résumé
(quatrième de couverture) :
« En attendant son jugement, du fond de sa cellule, Nadège
Solignac, une institutrice aimée et estimée, livre sa confession.
Celle d'une enfant ignorée, seule avec ses peurs.
Celle d'une femme manipulatrice et cynique.
Celle d'une tueuse en série froide et méthodique.
Un être polymorphe.
Un visage que vous croisez chaque jour sans le voir.
Une ombre. Une ombre assassine.»
Quelques citations en amuse-bouche :
« Tant qu’ils seront effrayés par leur mauvaise conscience, leur
négligence ou leurs erreurs, ils seront obligés de taire certaines choses et
d’ériger un rempart devant ce que j’étais réellement. »
« Pensez-y quand vous imposerez vos choix à quelqu’un que vous croyez
connaître. Assurez-vous que la douleur engendrée par vos décisions ne lui soit
pas insupportable. Soyez absolument certain de son impuissance et de son
innocuité derrière sa capitulation de complaisance. »
« Je suis toujours très amusée de constater que les absents sont les plus
prompts à témoigner de ce qu’ils n’ont pas connu. La plupart du temps, ils sont
les premiers à venir vous défendre alors qu’ils ne l’ont jamais fait quand ils
en avaient l’occasion. »
« […] vivre avec mon ombre assassine pouvant vous
frôlez à chaque instant au détour d’un regard, d’un geste anodin ou d’une
parole amicale. Surtout si elle est amicale. Mes semblables et moi, vous ne
nous verrez jamais tels que nous sommes. »
Quelques mots sur
l’auteure :
Passionnée par la littérature,
Estelle Tharreau se consacre entièrement à l'écriture depuis 2016. Après trois
romans très bien accueillis par les lecteurs, elle publie aujourd'hui Mon
ombre assassine, un thriller saisissant de réalisme. [Source_Editeur]
Maintenant, place
au livre !
Une claque ! Un petit
souffle glacial qui s’insinue doucement dans le creux de vos reins jusqu’à vous
glacer tout court ! Mais les mots et le contexte sont d’une richesse
ahurissante. La tête vous tourne ? Plongez !
Mon Cher Lecteur, Ma Chère
Lectrice, vous connaissez cette jeune femme, discrète et sympa, avenante et pas
embêtante ? Mais si, celle de la petite maison là-bas… Je crois qu’elle
est instit à l’école de la fille du voisin ! Mais bien sûr que vous voyez
qui c’est ! Elle est toute mignonne.
Eh bien, vous savez
quoi ? Elle aurait tué le voisin ! Oui, le gendarme, celui-là
même ! Hey, pardi il aurait tenté de la forcer ! Mais oui ! Non,
je vous dis moi, on n’est plus à l’abri de rien et de quiconque dans ce bas
monde ! Une instit peuchère, quand même ! En plus elle gardait la
petite et c’est une bonne amie de la voisine !
Allez, trêve de plaisanterie
Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous embarque dans un nouveau roman
d’Estelle THARREAU. Je me suis fait aspirer, non que dis-je littéralement engloutir
par ce livre ! Comme une hypnose qui commence doucement par un article de
journal, une rubrique de faits divers… Qui se transforme en tourbillon de
confidences hallucinantes… Mais, nous allons trop vite !
Nous faisons la connaissance
de Nadège Solignac. Cette jeune femme au premier abord propre sur elle,
institutrice bienveillante qui offre ses services quand le besoin s’en fait
sentir… Elle a juste voulu rapporter la peluche à la petite ! Et ça s’est
soldé par la mort ! Méfiez-vous des apparences, elles sont
trompeuses ! Faites attention aux personnes que vous croisez, la perfidie
peut se trouver sur une ombre que vous voyez le matin…
Du fond de sa cellule, où elle
reste solitaire parce que oui, il y a eu un meurtre, elle le reconnait
bien ! Pour légitime défense. Elle va nous raconter froidement,
sereinement sa vie, son ombre, sa façade et son âme sombre. Mais ne serait-ce
pas le coup de trop ? Celui qui va la faire plonger pour de bon du
« mauvais côté » de la ligne ?
Elle s’immisce gentiment en
vous expliquant sa jeunesse auprès de sa mère démissionnaire et dépressive.
Auprès du monstre qui lui a servi de sœur et de brouillon. De son père et de
son frère quasi inexistants. De la Provence brute et crayeuse. Elle s’ingère
obligeamment dans le sillon de l’explication et des choses factuelles qui
l’entourent. De son point de vue et de son prisme. Elle se glisse doucement
dans votre hypothalamus et joue sur les nerfs sensibles de votre cerveau, de
votre corps et de votre cœur. Elle est franche, froide et direct. Une fois
qu’on a fait sa connaissance, comme un aimant, elle nous tient. On ne peut pas
glisser les yeux ailleurs, on ne peut pas écouter un autre refrain que les
paroles qu’elle nous sert.
Une ombre assassine qui
dévoile son monde dans les basfonds de sa mémoire, dans les tréfonds de son
âme. Les tribulations d’une image belle et chantante qui cache de sombres
desseins. Une tueuse en série. Une tique qui gratte jusqu’à la lie…
Estelle Tharreau, avec une
désinvolture hallucinante, nous fait plonger de manière addictive dans son
roman ! C’est propre, c’est fin et dérangeant. C’est d’un coup de maître
qu’elle réussit à nous subjuguer et nous faire danser une valse lente et
dépendante avec une tueuse en série, une ombre assassine ! Son personnage
principal est extraordinairement bien travaillé. Les mots, les contextes, les
émotions sèches et droites, les sens, les raisons tout est millimétré au
cordeau et c’est beau ! C’est extraordinaire !
Le texte dérange, mais la
plume est magnifiquement belle et travaillée, elle est emportée, rageuse et
calme. Les sentiments sont contradictoires, mais nous sommes aspirés dans un
tourbillon infernal de connaissance. Cette soif de savoir. De comprendre. C’est
tellement impensable… et pourtant… Les mécanismes sont huilés, les actes
mûrement réfléchis, doucement calculés et répétés.
Nadège Solignac nous révèle, à
la manière d’un journal intime, sa vie. Elle nous raconte sa façade et son
ombre. Le journal est entrecoupé de coupures de presse, d’interview et d’auditions.
Le récit est tellement bien travaillé que nous avons l’impression que c’est le
témoignage d’une histoire vraie. C’est en ça qu’Estelle a réussi avec brio son
roman ! C’est vrai, c’est tellement vrai qu’on en tremble, qu’on se
révolte, qu’on cri, qu’on hurle ! Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice,
vous allez vous faire aspirer par ce témoignage. Par cette femme qui vous
enivre de paroles choquantes.
Estelle prouve là, encore une
fois, sa puissance d’écriture, sa propension à poser sur ses pages tout son
cœur, ses tripes et sa rage d’écrire. Elle manie l’intrigue, le suspense et
l’attractivité de l’histoire avec brio.
Je ne peux pas vous en dire
plus, je ne saurais vous rendre l’attractivité de ce roman aussi addictive que
son auteure. La seule chose que je puisse faire désormais, Mon Cher Lecteur, Ma
Chère Lectrice, c’est de vous dire de foncez pour lire ce livre ! C’est
fort, c’est poignant, c’est dérangeant et atrocement addictif !
Je ne peux que vous
recommander ce livre. Je me suis régalé. Je l’ai englouti, je l’ai
absorbé ! Et je suis effarée ! Je vous laisse, sans me retourner,
toutefois en vous laissant cette citation que je vous livre comme un conseil du
bout de mon clavier… « […] vivre
avec mon ombre assassine pouvant vous frôlez à chaque instant au détour d’un
regard, d’un geste anodin ou d’une parole amicale. Surtout si elle est amicale.
Mes semblables et moi, vous ne nous verrez jamais tels que nous sommes. »
Une spéciale dédicace à Joël
des éditions Taurnada pour sa confiance indéfectible, Estelle pour me faire
vivre de sacrées émotions ! Merci à tous les deux c’est toujours un réel
plaisir.
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
Quelle chronique! La claque est partagée et je tends l'autre joue. Merci énormément. Estelle
RépondreSupprimerMERCIIIII <3
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