[ALERTE
COUP DE COEUR] L'espoir ne fait pas partie du contrat !
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Année
de parution :2010
Nombre
de pages : 989
ISBN :
978-2-266-18074-0
Editions :
Fleuve Noir – Pocket
***Résumé
(quatrième de couverture) :***
« Marianne,
vingt ans. Les miradors comme unique perspective, les barreaux pour
seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Une vie entière à
écouter les grilles s'ouvrir puis se refermer. Indomptable,
incapable de maîtriser la violence qui est en elle, Marianne refuse
de se soumettre, de se laisser briser par l'univers carcéral sans
pitié où elle affronte la haine, les coups, les humiliations. Aucun
espoir de fuir cet enfer. Ou seulement dans ses rêves les plus fous.
Elle qui s'évade parfois, grâce à la drogue, aux livres, au bruit
des trains. Grâce à l'amitié et à la passion qui l'atteignent en
plein cœur de l'enfermement. Pourtant, un jour, l'inimaginable se
produit. Une porte s'ouvre. On lui propose une libération...
conditionnelle. " La liberté Marianne, tu dois en rêver chaque
jour, chaque minute, non ? " Oui. Mais le prix à payer est
terrifiant. Pour elle qui n'aspire qu'à la rédemption... »
***Quelques
mots sur L’auteure : ***
Karine
Giebel a été deux fois lauréate du prix marseillais du Polar : en
2005 pour son premier roman Terminus
Elicius (collection
" Rail noir ", puis réédité chez Belfond en 2016) et en
2012 pour Juste
une ombre (Fleuve
Éditions), également prix Polar francophone à Cognac. Les
Morsures de l'ombre (Fleuve
Éditions, 2007), son troisième roman, a reçu le prix Intramuros,
le prix SNCF du polar et le prix Derrière les murs. Meurtres
pour rédemption (Fleuve
Éditions, 2010) est considéré comme un chef-d'oeuvre du roman
noir. Ses livres sont traduits dans plusieurs pays et, pour certains,
en cours d'adaptation audiovisuelle. Chiens
de sang (2008), Jusqu'à
ce que la mort nous unisse (2009), Purgatoire
des innocents (2013)
et Satan
était un ange (2014)
ont paru chez Fleuve Éditions. Tous ces livres sont repris chez
Pocket.
En
2016, De
force a
paru chez Belfond (Pocket, 2017), suivi du recueil de
nouvelles D'ombre
et de silence (2017),
de Toutes
blessent, la dernière tue (2018)
et de Ce
que tu as fait de moi (2019)
chez le même éditeur.
[Source_Éditeur]
***Maintenant,
place au livre !***
[ALERTE
COUP DE COEUR] 💖💖💖L'espoir ne fait pas partie du contrat !💖💖💖
Ma
Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, j'ai la gorge serrée alors que je
viens de terminer ce livre, je retourne quelques pages avant, je
redécouvre quelques chapitres qui m'ont emporté, transporté,
envoûté. Je voudrais hurler, je voudrais pleurer, je voudrais
trouver les mots qui conviennent pour vous décrire ces sentiments
contradictoires. Je ne suis pas certaine d'arriver à vous
transmettre tout ce que j'ai pu vivre à travers ces pages, c'est
tellement... Mais tellement Woaw, extraordinaire, horrible,
déraisonnable... Je tiens d'abord à dire un énorme MERCI à Julie pour ce cadeau ! Aussi beau qu'acerbe. Aussi poignant
qu'envoûtant et pourtant le paradis est pavé d'enfers. Ce livre est
une claque magistrale !
Marianne,
cette jeune fille de vingt ans. Marianne qui en a pris pour perpette.
Marianne qui après avoir tué, subit. « Bien fait pour sa
gueule, elle n'avait qu'à pas tuer ! ». Marianne est là,
en isolement, un traitement spécial pour une fille particulière.
Devant elle, des barreaux, au-delà un train qui passera à heure
fixe, plusieurs fois dans la journée. Il est temps de sauter dans le
train et de rêver un peu. Ses seules possibilités de fuite, ce sont
les fixes d'héroïne, ses cigarettes et les trains qui passent et
qui s'en vont vers d'autres horizons, vers d'autres souvenirs au
passé lointain.
Le
monde carcéral est une abomination. La loi du plus fort règne en
maître. Que ce soit entre les détenues ou entre matonnes et
détenues. Marianne est douée pour les arts martiaux. Marianne est
bouffée par une bête sombre. Tapie au creux de ses tripes,
recroquevillée dans un coin de son esprit. Dès qu'elle se sent
agressée, elle rend coup pour coup. Marianne, droite, dure, fière,
borderline. Quelqu'un arrivera-t-il à la faire plier ? Daniel,
le seul maton de cette aile de béton la tient en maître grâce aux
cigarettes et aux doses qu'il lui fournit. Mais Marianne est aussi
une petite chose fragile que l'on souhaite pouvoir prendre sous son
aile.
Un
pas de travers et c'est le mitard. Les coups pleuvent, les dérouillés
sont cinglantes. Les réponses aux débordements pleuvent vite. Mais
derrière tout ça, il y a tout de même l'amour et l'amitié !
Surprenant hein ?! Oui, Marianne n'est pas qu'une criminelle.
En
taule depuis quatre ans, elle n'a jamais eu de parloir, de lettre, de
mandat. Alors, lorsqu'un parloir se présente pour elle, sa vie
bascule...
Oui,
comme je le disais, une claque magistrale ! Tant dans les actes
que dans les réflexions. Dans la tourmente des sentiments
contradictoires qui s'affrontent et qui se vivent là devant nos
yeux, là juste à côté.
On
plonge directement dans l'horreur, la torture physique et
psychologique. La jalousie de certaines détenues ou de matonnes, la
dureté des surveillantes, du monde carcéral. Heureusement, les
matonnes ne sont pas toutes pareilles et Justine nous ravira le cœur
à de multiples reprises.
Ce
livre est tout en complexité ! Car en effet, si on considère
Marianne comme une criminelle, on s'attache à elle et à son
cheminement psychologique. On s'attache à sa vie, ses souvenirs, ses
envies. Elle n'a que vingt ans et pourtant... Elle doit choisir entre
la peste et le choléra. Son univers n'est pas le même que le notre.
Et pourtant, Karine Giebel arrive à nous faire mordre à l'hameçon
de cette jeune fille. De ce monstre de beauté.
L'auteure
a une écriture juste effarante ! Elle nous plonge dans un monde
dur et acerbe, mais on s'accroche et on dévore. On s'attache et on
espère. On est pris à la gorge, on a les yeux qui piquent, on a les
tripes à l'envers. On voudrait crier, hurler, expliquer, aider...
Mais nous sommes là, spectateur de premier rang où l'on n'a d'autre
possibilité que de prendre en pleine tronche tout ce qui passe.
Cette
histoire est fascinante à plus d'un titre ! Les manipulations,
les coups bas, le chantage, les espoirs déçus, les espoirs tout
court. Les relations, les magouilles, les liens d'affection, les
souvenirs, l'amour, l'amitié, les revers de médaille. Parfois avec
le souffle court, on regarde par la fenêtre si les barreaux peuvent
nous laisser respirer un peu plus, librement, sans barrière.
Je
découvre Karine Giebel avec cette histoire ! Et croyez-moi,
c'est chaud patate après ! Ce livre est un pavé ! Vous
avez jeté un œil sur le nombre de pages ? Mais franchement,
comment vous dire, je ne les ai pas vu passer ! Tellement
aspirée, tellement engloutie dans cette histoire ! WOAW !
Je
ne vous en dirais pas plus, à regret d'ailleurs, mais je ne peux
vous dévoiler toutes les ficelles de ce monde, de cette vie, de
cette merveille, de cette horreur. Alors...
Ma
Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je n'ai qu'une chose à vous dire,
ouvrez les premières pages de « Meurtres pour rédemption »
de Karine Giebel. Oubliez tout ce que vous pensez connaître du monde
carcéral, de l'être humain et plongez. Cette plume est envoûtante,
touchante de complexité et aigre-douce, tranchante autant que
touchante. C'est la gorge serrée que je vous laisse à ce monde...
Je
suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin
et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie,
n’hésitez pas à commenter 😉
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