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Année
de parution : 2001
Nombre
de pages : 320
ISBN :
978-2-266117067
Éditions :
Pocket
***Résumé
(quatrième de couverture) :***
« Septembre
1939: Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être
réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière
émission.
Les
accords du "Nocturne en ut dièse mineur" de Chopin
s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif.
Pour lui, c'est une longue nuit qui commence …
Quand,
gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce
de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier
allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des
crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste.
Après
avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw
Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de
pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus
de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement
distancié, à la fois sobre et émouvant. »
***Quelques
mots sur L’auteur : ***
Wladyslaw
Szpilman est un pianiste, auteur et compositeur juif polonais.
Il
étudia le piano à Varsovie. En 1931, il part en Allemagne
poursuivre ses études à l'Académie de l'Art de Berlin sous la
direction de Leonid Kreutzer et Artur Schnabel. Il étudie la
composition avec Franz Schreker.
En
1933, face à la monté du nazisme en Allemagne, il rentre en
Pologne. En 1935, Szpilman est engagé à la radio d'État polonaise
à Varsovie, compose de la musique de film ("Wrzos" 1937,
"Dr. Murek" 1939), et voyage accompagnant le violoniste
polonais émigré aux USA Bronislaw Gimpel.
En
1946 il publie, sous le titre "Une ville meurt" (Śmierć
miasta) le récit autobiographique hallucinant des 6 années de
guerre, de la création du ghetto et de l'enfermement des 500 000
juifs, de leur extermination, puis de son errance fantomatique dans
une ville systématiquement détruite maison par maison. Après la
libération, ce livre est interdit par les nouvelles autorités.
Dans
les années 1950, il compose une cinquantaine de chansons pour
enfants et reçoit pour celles-ci le Prix de l'Union des Compositeurs
de Pologne en 1955. Il écrit plusieurs symphonies et environ 500
chansons, dont 150 sont de grands succès, de la musique de film et
de pièces radiophoniques.
En
1963, il est directeur de la musique à la Radio Polonaise. En 1964,
il est membre du présidium de l'Union des Compositeurs de Pologne.
En
1998, son fils qui a découvert "Une ville meurt" dans la
bibliothèque de son père le fait de nouveau publier tout d’abord
en Allemagne sous les titres "Das wunderbare Überleben".
L'ouvrage connaît un succès immédiat avant d'être traduit et
diffusé dans le monde entier, notamment en France sous le titre "Le
Pianiste" (Meilleur livre de l'année 2001 par la rédaction du
magazine Lire).
En
2002, Roman Polanski a réalisé le film portant le même nom. Le
film a reçu la Palme d'Or du Festival de Cannes 2002 et Oscar du
meilleur acteur pour Adrien Brody.
Grâce
au film le récit autobiographique de Władysław Szpilman est
désormais connu de millions de spectateurs. [Source_Babélio]
***Maintenant,
place au livre !***
Quand c'est par l'heure,
c'est pas l'heure !
Ma Chère Lectrice, Mon
Cher Lecteur, je découvre tout juste ce livre époustouflant !
Une merveille de vérité, de culture et d'émotions. Le bibou se
cache derrière ses oreilles... Histoire mainte fois divulguée,
reprise, adaptée au cinéma, bref est-il encore nécessaire de crier
ses louanges ? Bien sûr.
Les Loulous, j'ai dévoré
ce livre !
1939, Wladyslaw, un jeune
pianiste juif à Varsovie...
Avec sa famille, ses
parents, ses deux sœurs et son frère Henryk, nous allons découvrir
la guerre, son évolution et ses dévastations. Ça ne vient pas de
suite, non. Les choses évoluent, petit à petit. Par touches.
D'abord les décrets
allemands, les bombardements, le brassard, le ghetto, les
rationnements, les sélections, le travail forcé, les déportations,
la fuite...
Wladyslaw ne tombe pas
dans le mélodrame. Il n'a d'ailleurs pas écrit ce livre dans le but
de le publier au départ. Il est factuel, il livre des faits et des
émotions brutes. Avec sa plume sobre et simple, il nous livre son
témoignage avec une puissance dévorante et poignante.
Un témoignage immersif
où l'on s'identifie rapidement au narrateur. Où on s'attache à son
histoire et qui nous emporte avec lui. Une sacrée page d'histoire
que Wladyslaw nous dévoile. De l'intérieur. C'est une histoire
indéniablement éprouvante ! Malgré tout ce qui est étrange
dans cette histoire est que nous gardons une certaine distance et en
même temps, on est complètement emporté par les sentiments et les
émotions qui nous traversent !
Une histoire qui se
dévore, une histoire à découvrir, un pan de l'histoire que l'on ne
peut oublier...
Malgré tout ce qu'il a
pu endurer, durant cinq ans, le travail forcé, la peur, la faim, la
chaleur, le froid, la douleur physique et psychologique, Wladyslaw, a
toujours tenté de protéger ses mains. Il a toujours eu peur pour
son outil de travail, sa virtuosité, sa vie. Cette graine d'espoir
qu'il a conservé tout au long de ces longues années, lui a permis
de regarder loin devant lui.
Les Loulous, si vous
n'avez pas eu l'occasion encore, je vous recommande vraiment ce
livre. Personnellement, maintenant que je l'ai découvert, je vais
voir si je ne peux pas regarder le film ! En espérant qu'il
soit bien adapté (enfin qu'il reproduise le film que je suis fait
dans ma tête 😉 )
Alors tenté ? Vous
connaissez ?
Je
suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin
et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie,
n’hésitez pas à commenter 😉
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