Il nous chante une histoire et
nous nous envolons avec les notes noires des gammes de la vie
Année de parution : 2020
Nombre de pages : 365
IBSN : 979-10-307-0315-3
Editions : Au Diable Vauvert
***Résumé
(quatrième de couverture) :***
« Au cœur des serres incandescentes de l'Andalousie, Thomas
Volner, reporter-photographe, découvre la mer de plastique où des hommes
travaillent par milliers pour inonder l'Union Européenne de fruits et légumes
éclatants. Chaque jour, il côtoie la dévastation environnementale et les
nouveaux esclaves de l'agroalimentaire. Mais quand des enfants de la région
sont retrouvés suspendus aux arbres comme des oiseaux piégés, ce sont les
silences du franquisme qui vont le submerger. Et l'insondable étrangeté des « poupées
de Nijar »... »
***Quelques mots
sur L’auteur : ***
Gilles Vincent a publié
plusieurs polars aux éditions Jigal et Cairn. Il a reçu le prix Euro-polar et Cezam
Inter-CE. Il vit dans le Béarn en Nouvelle-Aquitaine. [Source_Editeur]
***Maintenant,
place au livre !***
Il nous chante une histoire et
nous nous envolons avec les notes noires des gammes de la vie.
L’homme est une bête curieuse
qui laisse son empreinte et qui nous est autant bénéfique que toxique !
Ma Chère Lectrice, Mon Cher
Lecteur, je vous invite à découvrir cette petite pépite ! Elle renferme la
dénonciation de la bêtise humaine, de ses travers et le devoir de mémoire. Quand
le moderne rencontre l’histoire… Un parallèle d’une finesse aux petits
oignons ! Je souhaite remercier, les éditions Au diable Vauvert et Gilles
Vincent pour leur confiance.
Nous plongeons dans cette
folie qui ronge celui qui reste et qui ne peut que comprendre pourquoi l’autre
est parti… Thomas a merdé, Thomas c’est ce photographe du chaos, celui qui
vadrouille à travers le monde avec son appareil photo, sa démarche de bad boy
et une gueule d’ange. Ingrid n’a pas supporté la fois de plus, la fois de trop.
Elle a pris toutes ses affaires et a déserté l’appartement.
Pour ne pas sombrer
définitivement, Thomas va repartir sur ce qu’il sait faire, sur ce qu’il
maîtrise, sur ce qu’il aime par-dessus tout, le reportage. Il déboule dans le
bureau de son agence et repart avec un sujet. Direction Nijar. Face à cette mer
de plastique, il part à la découverte du présent. Il plonge dans cet océan…
Et puis, arrivé sur place, aux
informations locales, il découvre que des jeunes enfants sont enlevés puis
restitués morts quelques jours plus tard, pendus à des arbres, comme des
poupées de chiffons.
Quand son reportage sera fini,
peut-être se penchera-t-il sur cette histoire… Quand son reportage sera fini…
Ne vous trompez pas Mes
Loulous, nous plongeons bel et bien dans un polar, comme sait si bien le faire
Gilles Vincent. On dévale les pieds joints, la pente méridionale de la Sierra
Alhamilla qui nous entraîne dans cette réalité dramatique de l’Andalousie et
plus précisément à Nijar dans la province d’Almeria, avec le vent puissant qui
caresse ou agresse cette chaîne montagneuse. Dans le « jardin de l’Europe »
comme le dit si bien la bien pensance. Il fournit des légumes et des fruits en
toutes saisons, miraculeusement, sortis de cette terre sèche et caillouteuse.
Mais à quel prix ?
Les Andalous en sont
fières ! Mais les non-dits sont là, tapis dans l’ombre. La carte
postale ? Thomas n’en n’a que faire. Il n’est pas là pour ça. Il dénonce,
avec l’œil du chaos…
Des enfants disparaissent mais
pour quelle raison ? Pourquoi ceux-là précisément ? Gilles nous amène
avec un doigté délicat dans l’Histoire qui a ravagée l’Espagne. Sous le régime
de Franco, des choses se sont passées bien sûr, mais certaines histoires
restent malgré tout, peu connues. La puissance de l’auteur est de débusquer ces
histoires, de les mettre sur le devant de la scène et de dévoiler leur impact
sur les générations d’après.
Il nous emmène habilement dans
l’ambiance Espagnole d’aujourd’hui avec cette société de consommation et des
traces quelle garde de son Histoire.
Il modèle et triture ses
personnages pour nous les rendre vivants. Ils nous passent des émotions
arrachées, douces, complexes, fortes et emportées.
On sent tout le passé et le
présent derrière chacun d’eux. Derrière chaque mot, chaque histoire. On voyage
dans la psychologie et l’analyse du détail. Les sentiments sont puissants et
ils nous font vibrer. Ils nous bouleversent et on en tremble, on comprend et on
apprend.
Grâce à sa plume fine et
mélodieuse, il nous transporte dans des paysages différents, dans un
environnement à la culture sociale et sociétale ancrée et ses travers.
Il nous chante une histoire et
nous nous envolons avec les notes noires des gammes de la vie. Il nous envoûte
de ce parfum de non-dit, de cette fragrance de transpiration malodorante, mais
aussi de cette délicate attention, que l’on nomme espoir.
C’est une histoire poignante
que nous livre Gilles Vincent. Avec suffisamment de recul pour ne pas sombrer,
mais assez de hargne pour faire passer les messages ! Le poids des mots,
des phrases, des silences… Un roman coup de cœur, coup de poing. Tel un
uppercut, il nous laisse sur le bord, là, KO.
Ma Chère Lectrice, Mon Cher
Lecteur, je ne peux que vous recommander ce livre « Les poupées de
Nijar » de Gilles Vincent ! Une pépite qui ne demande qu’à être
subjuguée par vos yeux et votre esprit. Une plume tendre et incisive, douce et
mélodieuse, elle vous transportera dans ce que l’être humain a de plus enfoui… l’innommable
et la beauté !
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
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