Une plongée spectaculaire dans
le New York des années vingt…
Année de parution : 2016
Nombre de pages : 720 (version numérique et 945
pages pour la version pocket)
ISBN : 978-2-889440122
Editions : Slatkine & Cie
Résumé
(quatrième de couverture) :
« Les pieds dans la misère, le regard tourné vers la réussite...
Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des
années vingt… L’histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s’achève
quelques heures plus tard sans qu’on ait pu fermer le livre, la magie Di
Fulvio.
Roman de l’enfance volée, Le Gang des rêves brûle d’une
ardeur rédemptrice : chacun s’y bat pour conserver son intégrité et, dans la
boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l’illusion de la pureté.
Le récit bouleversant de la lutte quotidienne d'une jeune mère qui se
bat pour offrir une meilleure vie à son fils.
EXTRAIT – Au début, ils avaient été deux à la regarder grandir. Sa mère
et le patron. L’une avec appréhension, l’autre avec la concupiscence indolente
dont il était coutumier. Mais avant qu’elle ne devienne femme, sa mère avait
fait en sorte que le patron ne la regarde plus. Quand la petite fille avait eu
douze ans, sa mère avait extrait de graines de pavots un suc dense, comme elle
l’avait appris des vieilles femmes. Elle avait fait boire ce jus à la petite
fille et, lorsqu’elle l’avait vue chanceler, hébétée, elle l’avait chargée sur
son épaule. Elle avait traversé la route poussiéreuse qui passait devant leur
masure – bâtie sur les terres du patron – et marché jusqu’à la grève, à un
endroit où se dressait un vieux chêne tout sec. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Dramaturge, le
Romain Luca Di Fulvio est l’auteur de dix romans. Deux d’entre
eux ont déjà été adaptés au cinéma ; ce sera le destin du Gang des rêves,
qui se lit comme un film et dont chaque page est une nouvelle séquence. [Source_Amazon]
Maintenant, place
au livre !
Une plongée spectaculaire dans
le New York des années vingt…
Une jeune fille du nom de
Cetta travaille dans les champs en Italie avec ces parents. Il y a le patron,
qui scrute cette belle plante en devenir… Sa mère ne peut pas laisser sa fille
comme ça et n’accepterait pas un deuxième bâtard dans la famille ! Elle va
alors, par un moyen horrible, l’estropier ! Malgré tout, un jour le patron
reçoit de la visite et un visiteur viole Cetta. Le « bâtard » vivra
et il sera aimé. Tel le décide Cetta. C’est pour cela qu’elle décide de partir
vers l’Amérique, vers New-York. Ce beau pays où tous les rêves sont permis…
Ah, le rêve américain. Une
belle légende… ou pas !
Cetta veut le meilleur pour
son fils. Lui, c’est Christmas. Il a un nom américain, ce sera un vrai
américain. Cetta l’a décidé comme cela un point c’est tout !
Luca Di Fulvio nous embarque
dans les bas quartiers de New-York à cette époque, nous fait rencontrer la
réalité du terrain et les âmes qui y vivent. On met le doigt dans l’engrenage
de la pègre et des « démerde-toi » pour t’en sortir. Nous sommes bel
et bien dans le New-York des années vingt, avec ses gangs, ces ségrégations de
classes, de genre... Dans des circonstances dramatiques, il rencontrera Ruth,
une jeune fille juive de la haute société... Ruth a eu le malheur de connaître
Bill...
L’auteur nous livre des thèmes
comme la pauvreté, la richesse, la prostitution, le racisme, la vie dans la rue
… et bien sur l’émancipation de la femme. Christmas est un gamin charismatique
et culotté. Sa mère lui met toutes les cartes en mains et bien sûr, à lui de
réfléchir avec sa tête pour s’en sortir. C’est ce qu’il fait. Il a du culot oui
et en plus il a la bouche bien ouverte ! Pour moi, ce personnage est un
coup de cœur. On le suit dans son évolution, on l’écoute, on le vit. Les
différents personnages sont attachants, ou révoltants. On ne peut pas rester
sans émotions devant n’importe lequel de ces personnages.
On vit vraiment ce livre.
Cependant, j’apporte un bémol ! Oui, oui ! Vous me connaissez, je ne
peux pas vous cacher ça ! Il y a des longueurs, pas mal, pour ainsi dire.
Toute la première partie est longue, nécessaire, certes, mais longue. La
deuxième partie est plus intéressante, plus entrainante. Mais il y a quand même
encore des longueurs. Forcément, vous me direz, avec un pavé comme celui-ci, on
a tendance à en trouver. Pas toujours, je suis d’accord. Mais bon ça gâche un
peu la substance du livre.
Le style d’écriture et de
traduction est assez fluide malgré les longueurs et un langage parti pris bien
dosé. Chaque personnage à ses traits et sa propre dimension. Chacun à son
caractère.
C’est un tumulte de scènes, de
morceaux de vie que l’on vit véritablement dans ce livre. Cependant, je
n’arrive pas à développer ! Je suis « les fesses entre deux
chaises ». Je pense qu’il faut lire ce livre pour comprendre… J’ai aimé,
mais je m’attendais à autre chose. Peut-être que tous les bons retours m’ont un
peu donné du grain à moudre pour mon imagination… Oh, ce n’est pas la première
fois que je termine un livre populaire avec ce ressentiment. Je vais de nouveau
réfléchir à deux fois…
L’histoire est belle, on y trouve
de l’amour sur différents pans. On y trouve de l’attachement et de la
révulsion. On vit complètement certains passages et on s’attache. Je vous
recommande ce livre mais toutefois avec un avertissement, il y a des longueurs…
« Ce n’est pas le casse du siècle,
mais il mérite d’être découvert ».
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
Mj'ai adoré cette lecture, je ne me suis jamais ennuyée ��
RépondreSupprimerSuper, merci pour ton retour ;)
SupprimerJe comprends complètement que ce livre a été un coup de cœur pour beaucoup. Mais pour ma part, je m'attendais à autre chose de plus encore...