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21 oct. 2018

« Le gang des rêves » - Luca DI FULVIO

 
Une plongée spectaculaire dans le New York des années vingt…


Année de parution : 2016
Nombre de pages : 720 (version numérique et 945 pages pour la version pocket)
ISBN : 978-2-889440122
Editions : Slatkine & Cie

Résumé (quatrième de couverture) :

« Les pieds dans la misère, le regard tourné vers la réussite...
Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt… L’histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s’achève quelques heures plus tard sans qu’on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio.
Roman de l’enfance volée, Le Gang des rêves brûle d’une ardeur rédemptrice : chacun s’y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l’illusion de la pureté.
Le récit bouleversant de la lutte quotidienne d'une jeune mère qui se bat pour offrir une meilleure vie à son fils.
EXTRAIT – Au début, ils avaient été deux à la regarder grandir. Sa mère et le patron. L’une avec appréhension, l’autre avec la concupiscence indolente dont il était coutumier. Mais avant qu’elle ne devienne femme, sa mère avait fait en sorte que le patron ne la regarde plus. Quand la petite fille avait eu douze ans, sa mère avait extrait de graines de pavots un suc dense, comme elle l’avait appris des vieilles femmes. Elle avait fait boire ce jus à la petite fille et, lorsqu’elle l’avait vue chanceler, hébétée, elle l’avait chargée sur son épaule. Elle avait traversé la route poussiéreuse qui passait devant leur masure – bâtie sur les terres du patron – et marché jusqu’à la grève, à un endroit où se dressait un vieux chêne tout sec. »

Quelques mots sur l’auteur :

Dramaturge, le Romain Luca Di Fulvio est l’auteur de dix romans. Deux d’entre eux ont déjà été adaptés au cinéma ; ce sera le destin du Gang des rêves, qui se lit comme un film et dont chaque page est une nouvelle séquence. [Source_Amazon]

Maintenant, place au livre !

Une plongée spectaculaire dans le New York des années vingt…

Une jeune fille du nom de Cetta travaille dans les champs en Italie avec ces parents. Il y a le patron, qui scrute cette belle plante en devenir… Sa mère ne peut pas laisser sa fille comme ça et n’accepterait pas un deuxième bâtard dans la famille ! Elle va alors, par un moyen horrible, l’estropier ! Malgré tout, un jour le patron reçoit de la visite et un visiteur viole Cetta. Le « bâtard » vivra et il sera aimé. Tel le décide Cetta. C’est pour cela qu’elle décide de partir vers l’Amérique, vers New-York. Ce beau pays où tous les rêves sont permis…

Ah, le rêve américain. Une belle légende… ou pas !
Cetta veut le meilleur pour son fils. Lui, c’est Christmas. Il a un nom américain, ce sera un vrai américain. Cetta l’a décidé comme cela un point c’est tout !

Luca Di Fulvio nous embarque dans les bas quartiers de New-York à cette époque, nous fait rencontrer la réalité du terrain et les âmes qui y vivent. On met le doigt dans l’engrenage de la pègre et des « démerde-toi » pour t’en sortir. Nous sommes bel et bien dans le New-York des années vingt, avec ses gangs, ces ségrégations de classes, de genre... Dans des circonstances dramatiques, il rencontrera Ruth, une jeune fille juive de la haute société... Ruth a eu le malheur de connaître Bill...

L’auteur nous livre des thèmes comme la pauvreté, la richesse, la prostitution, le racisme, la vie dans la rue … et bien sur l’émancipation de la femme. Christmas est un gamin charismatique et culotté. Sa mère lui met toutes les cartes en mains et bien sûr, à lui de réfléchir avec sa tête pour s’en sortir. C’est ce qu’il fait. Il a du culot oui et en plus il a la bouche bien ouverte ! Pour moi, ce personnage est un coup de cœur. On le suit dans son évolution, on l’écoute, on le vit. Les différents personnages sont attachants, ou révoltants. On ne peut pas rester sans émotions devant n’importe lequel de ces personnages.

On vit vraiment ce livre. Cependant, j’apporte un bémol ! Oui, oui ! Vous me connaissez, je ne peux pas vous cacher ça ! Il y a des longueurs, pas mal, pour ainsi dire. Toute la première partie est longue, nécessaire, certes, mais longue. La deuxième partie est plus intéressante, plus entrainante. Mais il y a quand même encore des longueurs. Forcément, vous me direz, avec un pavé comme celui-ci, on a tendance à en trouver. Pas toujours, je suis d’accord. Mais bon ça gâche un peu la substance du livre.

Le style d’écriture et de traduction est assez fluide malgré les longueurs et un langage parti pris bien dosé. Chaque personnage à ses traits et sa propre dimension. Chacun à son caractère.

C’est un tumulte de scènes, de morceaux de vie que l’on vit véritablement dans ce livre. Cependant, je n’arrive pas à développer ! Je suis « les fesses entre deux chaises ». Je pense qu’il faut lire ce livre pour comprendre… J’ai aimé, mais je m’attendais à autre chose. Peut-être que tous les bons retours m’ont un peu donné du grain à moudre pour mon imagination… Oh, ce n’est pas la première fois que je termine un livre populaire avec ce ressentiment. Je vais de nouveau réfléchir à deux fois…

L’histoire est belle, on y trouve de l’amour sur différents pans. On y trouve de l’attachement et de la révulsion. On vit complètement certains passages et on s’attache. Je vous recommande ce livre mais toutefois avec un avertissement, il y a des longueurs… « Ce n’est pas le casse du siècle, mais il mérite d’être découvert ».

Je suis bien curieuse de votre retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊


2 commentaires:

  1. Mj'ai adoré cette lecture, je ne me suis jamais ennuyée ��

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    Réponses
    1. Super, merci pour ton retour ;)
      Je comprends complètement que ce livre a été un coup de cœur pour beaucoup. Mais pour ma part, je m'attendais à autre chose de plus encore...

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