Un polar qui nous emmène dans
un beau devoir de mémoire !
Année de parution : 2019
Nombre de pages : 219
AISN : 978-2-35068-683-7
Editions : Cairn éditions
***Résumé
(quatrième de couverture) :***
« Février 1947, Basses-Pyrénées. Un petit garçon assiste à la
pendaison de son père, chasseur de Juifs pendant l’Occupation. Soixante ans
plus tard, une grande ville du sud découvre chaque jour le corps supplicié d’un
vieillard. Très vite, l’enquête révèle l’origine juive des victimes. Le passé
d’une ville remonte alors à la surface et lance un ex-flic, Sébastien Touraine,
et une jeune psychanalyste, Emma Steiner, dans une course folle contre
l’histoire refoulée de la Libération. Ils ont six jours. Six jours pour mettre
la main sur le tortionnaire avant qu’il ait achevé sa mission. Le compte à
rebours ne fait que commencer... Et si c’était dans votre ville… »
***Quelques mots
sur L’auteur : ***
Après 33 ans dans le Nord et
onze ans à Marseille, Gilles Vincent décide, en 2003, de poser valises et
stylos dans le Béarn. Depuis quinze ans, il consacre le plus dense de sa vie à
l’écriture. Il est aussi animateur d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, en
prison, à l’hôpital...Les pages lues, écrites sont ses poumons, les mots, tout
le sang qui l’habite... Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois
été récompensé : prix Europolar 2014 pour Djebel, prix Cezam Inter-CE 2014 pour
Beso de la Muerte et prix du Mauvais Genre 2015 du Val Vert duClain pour Trois
heures avant l’aube. Dans la collection Du Noir au Sud il a déjà publié Un deux
trois, sommeil ! En 2016 et Noir Vézère en 2018. [Source_Editeur]
***Maintenant,
place au livre !***
Un polar qui nous emmène dans
un beau devoir de mémoire !
Mon Cher Lecteur, Ma Chère
Lectrice, je vous embarque dans un polar écrit par Gilles Vincent ! Vous
ne connaissez pas ? Oh… Allez, je vais vous le faire découvrir ce bonhomme
sympathique 😉
Nous sommes dans les basses
Pyrénées en 1947. Le Merdaillon voit son père pendu par une poignée d’hommes,
sans un mot. Sa mère pleure son mari et lui ne sait pas quoi faire. Alors sa
mère décide pour deux, elle l’emmène loin, dans le froid de l’hiver…
Une soixantaine d’années plus
tard, nous nous retrouvons à Marseille. Cette ville aux multiples nationalités,
où le soleil rayonne et la bonne mère surveille. Nous nous asseyons aux côtés
de Roza. Cette vieille dame attendrissante qui nous raconte sa vie pleine
d’amour avec son mari. Tous deux ont connu les camps. Tous deux ont connu la
libération jusqu’à acheter ce petit havre de paix en plein Marseille. Mais
voilà qu’un colis arrive et que Roza est retrouvé morte intoxiquée, gazée, dans
le coffre de sa voiture…
Nous faisons la rencontre le
Sébastien Touraine. Ce privé, ancien commissaire de police, qui fait désormais dans
la recherche d’âmes perdues. Ces âmes-là, il les retrouve en quelques sortes
grâce à sa compagne, Emma Stein. Elle, elle est psychanalyste. Ces deux-là se
sont retrouvés comme deux bouées qui s’accrochent l’une à l’autre.
Sébastien se doit de
rechercher le meurtrier, il ne peut faire autrement, mais le schéma est loin
d’être terminé, le tueur a un plan en tête et ne pense pas s’arrêter là !
Je ne vous en dirais pas plus
sur l’histoire.
En revanche, ce que je peux
vous dire, c’est que l’histoire est hyper bien menée ! Plusieurs histoires
s’entremêlent pour servir la Grande Histoire. C’est bougrement bien fait et
extrêmement bien réfléchi 😉 Une enquête rondement menée où les flics et
le privé doivent se faire violence pour ne pas perdre la raison.
Gilles nous glisse des petits
cailloux sur le chemin de son histoire pour que nous puissions à la manière du
petit Poucet reconstituer l’histoire. Mais arrive-t-on à découvrir les secrets
avant qu’ils ne soient dévoilés ? Eh bien non !
A la manière d’un puzzle, on
est baladé, d’une idée à une autre. Un fil conducteur oui. Les pièces du
puzzle, comme une hypothèse se dévoile, mais il reste quelques trous dans la
tapisserie pour en découvrir toute la majesté…
Devoir de mémoire… Oui !
Comme je dis plus haut, Gilles nous entraîne, dans une histoire moderne où
l’histoire de la Shoah en est le filigrane. Il nous rappelle certains faits,
certains agissements, pour ne pas oublier. Et ne pas oublier, c’est également
ne pas refaire les mêmes erreurs.
Gilles Vincent a un style
d’écriture très humain et humaniste. Derrière cette casquette
« polar » on retrouve beaucoup de relationnel et de recherche des
sentiments dont est capable l’Être que nous sommes. Un style fluide et
entraînant. Des rebondissements et du suspense. Un texte de qualité.
Malgré tout, je dois vous
livrer un petit bémol quant à l’éditeur… Oui, il subsiste quelques coquilles
que je trouve dommage de croiser en maison d’éditions.
Nous sommes bien d’accord sur
le fait que l’histoire en elle-même n’est pas entachée. Elle nous livre tous
ses secrets pour notre plus grand plaisir. Une plume que je me plais à
découvrir et qui m’apporte beaucoup de plaisir !
Mon Cher Lecteur, Ma Chère
Lectrice, je vous invite à découvrir la plume de Gilles Vincent à travers ce
livre « Peine Maximum » qui vous fera, j’en suis sûre, passer un
sacré bon moment ! Une plume fluide et maîtrisée, au service de l’Histoire,
au service du polar, au service du devoir de mémoire…
Je suis bien curieuse de votre
retour alors si vous passez dans le coin et que vous l’avez lu ou juste me dire
si je vous ai donné envie, n’hésitez pas à commenter 😊
Merci Sandra.
RépondreSupprimerJe note ce titre précieusement !
Merci à toi :D je te souhaite une bonne lecture ;)
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