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15 juil. 2016

"La consolante" - Anna GAVALDA


un bon gros livre !

Résumé (quatrième de couverture) :

Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant et qui incarnait pour lui un univers bien différent de sa famille petite-bourgeoise : un univers de folie, de passion, de douleur même, un univers vivant. A l'annonce de cette nouvelle, il bascule dans l'angoisse et le chagrin. Il perd pied. Dans son couple, dans son travail, dans ses certitudes... jusqu'à ce que sa rencontre avec la lumineuse Kate change sa vision du monde.

Citations :

« Les murs d’un enfant qui grandit sont toujours comme une leçon d’ethnologie amusante. Des mètres carrés qui palpitent et se renouvellent sans cesse en bouffant de la Patafix. Où en était-elle aujourd’hui ? Avec quelles copines était-elle allée faire le pitre dans une cabine de photomaton ? Quels étaient les gris-gris du jour et où se cachait le visage de celui qui ferait mieux d’être un arbre pour se laisser enlacer sans se plaindre ? »

« Il fallait être bien naïf pour s’approprier ainsi des mots tellement usés. Tellement dits, redits et grossièrement coupés qu’ils vêtiraient n’importe quel couillon de la planète. Mais tant pis, il assumait. Ça lui plaisait de se retrouver dans les titres des musiques ou des chansons comme autrefois. D’être de nouveau ce grand échalas qui bornait sa vie aux émotions des autres. »

« Le ventre d’une femme, c’est ce qu’il y a de plus mystérieux au monde, de plus émouvant, de plus beau, de plus sexe même, pour parler comme dans vos magazines débiles, radotait-il sous le regard condescendant de Laurence, et … Non … cache-le. Ne les laisse pas te voler ça … Je ne suis pas en train de jouer les pères la morale ou de te parler de décence Mathilde… Je te parle d’amour. Des tas de types vont essayer de deviner la taille de ton cul ou la forme de tes seins et ce sera de bonne guerre, mais ton ventre, garde-le pour celui que tu aimeras, tu … Tu me comprends ? »



Quelques mots sur l’auteure :

Anna Gavalda est une femme de lettres française, née en 1970 à Boulogne-Billancourt.
Elle est la fille d'un père vendeur de systèmes informatiques aux banques et d'une mère créatrice de foulards pour de grandes marques. Elle est élève d'hypokhâgne au lycée Molière en 1990.
En 1992, elle est lauréate de La Plus Belle Lettre d'amour, concours organisé par France Inter. Professeur de français au collège Nazareth à Voisenon (Seine-et-Marne), elle obtient en 2000 le grand prix RTL-Lire pour son premier recueil de nouvelles Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part publié par Le Dilettante. Ce roman rencontre un énorme succès avec des traductions en vingt-sept langues et des ventes cumulées à 1 885 000 exemplaires. Ses romans suivants sont également des succès de librairies : Je l'aimais vendu à 1 259 000 exemplaires et Ensemble, c'est tout à 2 040 000 exemplaires.
Elle tient une chronique dans le magazine Elle à propos des livres pour enfants et participe au jury du festival international de la bande dessinée d'Angoulême.
Elle est mère de deux enfants et vit à Paris. [Source Wikipédia]

Maintenant, place au livre !

Ce livre est un roman fiction. La crise de la cinquantaine en est le principal sujet.

Anna Gavalda nous embarque auprès de Charles Balanda dans une histoire charmante … Oui, en effet, malgré sa crise existentielle, cette histoire est charmante !
Charles est ingénieur architecte, il est surdiplômé et navigue entre Paris et la Russie pour traiter les difficultés d’un chantier Moscovite. Il a quarante-sept ans et est très fatigué par ses nombreux trajets, son travail et sa vie avec Laurence.

Son petit rayon de soleil ? Sa belle-fille : Mathilde ! Une jeune adolescente de 14 ans, titi Parisienne à mort.

Alors qu’un soir, pour l’anniversaire de Laurence, toute la famille de Charles se réuni dans la maison des Balanda, il découvre une lettre avec « Elle est morte ». Là, Charles bascule dans un monde encore plus tourmenté…
Anouck, l’amour de sa vie, la mère de son ancien meilleur ami Alexis est décédée … Tout son monde vacille. Il se souvient, il enrage, il trotte dans sa tête, il galope, il se perd …

Entre ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, ses voyages, sa femme, son travail et son adolescente, il est perdu et ne sait plus.

Il voudrait en parler, se lâcher, etc. Mais les mots et lui, c’est une histoire compliquée !

Puis un soir, alors qu’il rend visite à Alexis, pour lui, pour se libérer, il rencontre Kate, qui mange la vie à pleine dent, atypique et VIVANTE !

Sa vie change du tout au tout, il reprend les devants et atterri peu à peu.

Ce livre est très complexe ! Les trois cents premières pages sont longues et parlent de Charles et de son état pas très folichon ! Puis vient les trois cents pages suivantes où il redécouvre la vie à la manière de son enfance et là, c’est assez sympa…

Mon avis sur ce livre est très mitigé …

Bonne lecture !


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