"Le travail physique épuisant, le souci de la maison et des enfants, les querelles mesquines entre voisins, les films, le football, la bière et, surtout, le jeu, formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits. Les garder sous contrôle n'était pas difficile. [...] Il n'était pas désirable que les prolétaires puissent avoir des sentiments politiques profonds."
"1984" - George ORWELL
Résumé
(quatrième de couverture) :
"De tous les carrefours importants, le visage à la
moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face.
BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux
noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les
toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche,
dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres
des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la
Police de la Pensée."
Citations :
"Il comprit que le tragique était un élément des
temps anciens, des temps où existaient encore l'intimité, l'amour et l'amitié,
quand les membres d'une famille s'entraidaient sans se demander au nom de quoi.
[...] Aujourd'hui, il y avait de la peur, de la haine, de la souffrance, mais
il n'y avait aucune dignité dans l'émotion. Il n'y avait aucune profondeur,
aucune complexité dans les tristesses."
"Ils ne se révolteront que lorsqu'ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés."
"Le travail physique épuisant, le souci de la maison et des enfants, les querelles mesquines entre voisins, les films, le football, la bière et, surtout, le jeu, formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits. Les garder sous contrôle n'était pas difficile. [...] Il n'était pas désirable que les prolétaires puissent avoir des sentiments politiques profonds."
"Ce qui était plus important, c'est que la privation sexuelle entraînait l'hystérie, laquelle était désirable, car on pouvait la transformer en fièvre guerrière et en dévotion pour les dirigeants. [...]
Quand on fait l'amour, on brûle son énergie. Après, on se sent heureux et on se moque du reste. Ils ne peuvent admettre que l'on soit ainsi. Ils veulent que l'énergie éclate continuellement."
"Ils ne se révolteront que lorsqu'ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés."
"Le travail physique épuisant, le souci de la maison et des enfants, les querelles mesquines entre voisins, les films, le football, la bière et, surtout, le jeu, formaient tout leur horizon et comblaient leurs esprits. Les garder sous contrôle n'était pas difficile. [...] Il n'était pas désirable que les prolétaires puissent avoir des sentiments politiques profonds."
"Ce qui était plus important, c'est que la privation sexuelle entraînait l'hystérie, laquelle était désirable, car on pouvait la transformer en fièvre guerrière et en dévotion pour les dirigeants. [...]
Quand on fait l'amour, on brûle son énergie. Après, on se sent heureux et on se moque du reste. Ils ne peuvent admettre que l'on soit ainsi. Ils veulent que l'énergie éclate continuellement."
Un petit mot sur l'auteur :
George ORWELL, de son vrai nom Eric Arthur Blair est né en 1903 aux Indes et décédé en 1950 à Londres.
Il a été journaliste, présentateur et directeur de journal puis écrivain.
Maintenant, place au livre !
Grand classique de la littérature, 1984 a été écrit et publié en 1949. C'est un roman visionnaire (enfin pas au pied de la lettre (premier degré), mais tout de même beaucoup !)
L'histoire se déroule en 1984 dans la vie de Winston Smith, à Londres.
Ce livre nous plonge complètement, par des mots parfaitement choisi et une atmosphère lourde, pesante, désespérante, dans cet horrible monde totalitaire où il n'existe aucune issue. Même le fait d'être dévoué corps et âme au Parti ne suffit pas à épargner les hommes.
L'expression « Big Brother » est utilisée pour qualifier toutes les institutions ou pratiques portant atteinte aux libertés fondamentales et à la vie privée des populations ou des individus. « Big Brother » est l’œil qui voit tout.
Dans « 1984 », « Big Brother » n'apparaît jamais en personne et est représenté par le visage d'un homme d'environ 45 ans, moustachu, fixant les gens dans les yeux à travers le télécran, dans une expression qui se veut à la fois rassurante et sévère. (Staline ?)
Dans ce livre, on parle du « Parti », où ont été enlevés les sentiments tels que l'amour et l'amitié.
Le fait de rapprocher « Big Brother » de Staline est également louable par sa ressemblance, certes, mais également dans le régime totalitaire anglais, l'Angsoc. Tout le monde levé à la même heure, culte du corps, tous des moutons, le rationnement, la propagande de la haine, etc.
Jour à jour ou plutôt minute par minute, le travail de Winston est de mettre à jour le passé dans toute la littérature ou documents décrivant le « passé ». « L'Histoire tout entière était un palimpseste gratté et réécrit aussi souvent que c'était nécessaire. »
Le problème de Winston c'est qu'il se rappelle des temps avant la Révolution. Il se rend compte des changements et de l'atteinte à liberté. Il cherche désespérément quelqu'un qui comme lui est contre le Parti. Mais n'est-il pas plutôt fou ?
Que se passe-t-il ensuite ? A vous de le découvrir
George ORWELL, de son vrai nom Eric Arthur Blair est né en 1903 aux Indes et décédé en 1950 à Londres.
Il a été journaliste, présentateur et directeur de journal puis écrivain.
Maintenant, place au livre !
Grand classique de la littérature, 1984 a été écrit et publié en 1949. C'est un roman visionnaire (enfin pas au pied de la lettre (premier degré), mais tout de même beaucoup !)
L'histoire se déroule en 1984 dans la vie de Winston Smith, à Londres.
Ce livre nous plonge complètement, par des mots parfaitement choisi et une atmosphère lourde, pesante, désespérante, dans cet horrible monde totalitaire où il n'existe aucune issue. Même le fait d'être dévoué corps et âme au Parti ne suffit pas à épargner les hommes.
L'expression « Big Brother » est utilisée pour qualifier toutes les institutions ou pratiques portant atteinte aux libertés fondamentales et à la vie privée des populations ou des individus. « Big Brother » est l’œil qui voit tout.
Dans « 1984 », « Big Brother » n'apparaît jamais en personne et est représenté par le visage d'un homme d'environ 45 ans, moustachu, fixant les gens dans les yeux à travers le télécran, dans une expression qui se veut à la fois rassurante et sévère. (Staline ?)
Dans ce livre, on parle du « Parti », où ont été enlevés les sentiments tels que l'amour et l'amitié.
Le fait de rapprocher « Big Brother » de Staline est également louable par sa ressemblance, certes, mais également dans le régime totalitaire anglais, l'Angsoc. Tout le monde levé à la même heure, culte du corps, tous des moutons, le rationnement, la propagande de la haine, etc.
Jour à jour ou plutôt minute par minute, le travail de Winston est de mettre à jour le passé dans toute la littérature ou documents décrivant le « passé ». « L'Histoire tout entière était un palimpseste gratté et réécrit aussi souvent que c'était nécessaire. »
Le problème de Winston c'est qu'il se rappelle des temps avant la Révolution. Il se rend compte des changements et de l'atteinte à liberté. Il cherche désespérément quelqu'un qui comme lui est contre le Parti. Mais n'est-il pas plutôt fou ?
Que se passe-t-il ensuite ? A vous de le découvrir
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