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3 oct. 2016

« 3096 jours » - Natascha KAMPUSCH

Un caractère fort et un mental d’acier !



Année de parution : 2010
Traducteurs : Olivier MANNONI et Leïla PELLISSIER
Nombre de pages : 316
ISBN : 978-2-253-16010-6
Editions : Le livre de poche

Résumé (quatrième de couverture) :

« Je me sens désormais assez forte pour raconter toute l’histoire de mon enlèvement. » N.K.

Natascha Kampusch a vécu le pire : le 2 mars 1998, à l’âge de dix ans, elle est enlevée sur le chemin de l’école. Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d’environ cinq mètres carrés, près de Vienne.
En août 2006, elle parvient par ses propres moyens, à s’enfuir. Priklopil se suicide le jour même.
Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer. Le témoignage unique d’une traversée de l’inimaginable par une jeune femme qui ne s’est jamais laissé briser.

Citations :

« Tout ce que j’avais vécu de bien cet après-midi-là s’était dissipé d’un seul coup. Comme toujours, je serai prise entre deux feux. Les adultes abîmaient tout. »

« Lorsqu’on est adulte, on sait que l’on perd une partie de soi-même quand il faut tolérer des faits que l’on aurait jamais imaginés avant leur survenue. »

« L’esprit humain peut réaliser d’étonnantes prouesses en se créant ses propres illusions, en se retirant pour ne pas capituler devant une situation qu’il est incapable d’appréhender de manière logique. »

« La lecture devint pour moi une question de survie. Alors qu’avec la télévision et la radio, je parvenais à faire entrer dans mon cachot l’illusion de la société, les livres eux, me permettaient de m’en échapper par la pensée pendant des heures. »

« Les gens sont désagréablement touchés lorsque leurs catégories du bien et du mal vacillent, lorsqu’ils se voient ainsi confrontés au fait que le Mal personnifié a un visage humain. Son côté sombre ne vient pas de nulle part, personne ne naît monstre. Nous devenons ce que nous ommes à travers notre contact au monde, aux autres. Et nous portons ainsi finalement tous la responsabilité de ce qui se passe dans notre famille, dans notre environnement. S’avouer cela n’est pas facile. »

Quelques mots sur l’auteure :

Née en 1988 à Vienne, Natascha Kampusch, est une femme autrichienne qui a été enlevée par Wolfgang Přiklopil, technicien en télécommunications, et séquestrée du 2 mars 1998 au 23 août 2006, jour où elle s'est échappée.

Maintenant, place au livre !

C’est le récit de Natascha Kampusch, lors de sa captivité durant huit ans et demi…
Je ne dirais pas que ce livre est poignant, touchant, etc. non !
En effet, c’est horrible, difficile et tout autre adjectif pourra convenir pour décrire ce qu’elle a vécu.

Mais elle n’a pas écrit ce livre pour se faire plaindre ou pour gagner en capital sympa. Non ! Elle a écrit ce livre pour raconter la vérité ! Et non celle exposée dans les médias de 2006…

Elle nous conte son histoire enfin ces huit années et demi volées par Přiklopil de manière quasi scientifique. C’est un reportage de N.K. par N.K. qui entre dans son conscient, son moi et ses réflexions.

Je suis contente d’avoir lu ce livre, cependant, je ne suis pas capable de vous dire si j’ai apprécié ou non. Je suis partagé !

Bonne lecture, j’attends vos retours avec impatience …



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