Un roman type policier complètement déjanté !
Année de
parution : 2008
Nombre de
pages : 318
ISBN : 978-2-84304-389-5
Editions : Zulma
Résumé (quatrième
de couverture) :
Troublant,
diabolique même, ce manuscrit qu'Alexandre Astrid reçoit par la poste. Le titre
: Garden of love. L'auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la
touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite
qu'il s'agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain
Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l'auteur du
texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s'ouvre un subtil jeu de
manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des
glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love
est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à
l'oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un
redoutable piège. Avec un fier aplomb.
Citations :
« Ma conclusion est que le mal-être finit par
devenir une sorte de seconde nature. On y tient, on s’y vautre. Et
l’auto-complaisance est une des meilleures nourritures que je connaisse pour
l’alimenter. »
« Là il m’a appris à écouter vraiment, à entendre le
chant de la mer et tout ce qu’il contient, la mémoire, l’histoire des hommes,
leurs souffrances et leurs espérances, les désastres et les victoires du passé.
[…] J’ai pris. J’ai tout gobé, absorbé, et recyclé à mon usage. »
Quelques mots sur
l’auteure :
Né dans le Var en
1967. Après un bac littéraire, Marcus Malte (Marc Martiniani) passe un
CAP de projectionniste et obtient une Licence d'études cinématographiques. Puis
il devient musicien de rock, de jazz et de variétés dans les bals de village et
projectionniste pour la Fédération des Œuvres Laïques - Ciné 83 avant de se
consacrer finalement à la littérature.
Lorsqu’il n’écrit pas pour les enfants ou les
adolescents, Marcus Malte cultive, dans ses œuvres, un univers tourmenté et
mystérieux, porté par une maîtrise singulière de l’art du récit. [Source Babelio]
Maintenant, place
au livre !
Ce livre est un OVNI ! (Œuvre Visuelle Non
Identifiée !)
Une force stylistique incroyable, écheveau d’esprits,
chacun malade à sa manière.
Une belle œuvre dans le message, dans la manière et dans
le style.
Farfelue, déjantée et pleine de réalisme…
L’œuvre est toute azimute : une prostituée qui se
donne à corps perdu pour ses clients, un homme Matthieu qui revoit un vieil ami
Ariel, la femme de Matthieu : Florence qui ne veut surtout pas revoir ou
entendre parler d’Ariel… Alexandre flic, Léna sa femme, etc.
Alexandre Astrid, flic mis au placard ! L’histoire
se passe de nos jours …
Celui-ci reçoit un beau jour un manuscrit où l’auteur est
anonyme, mais pas pour longtemps ! Alex charge une arme et fonce à
Saintes-sur-Mer. Il va reprendre l’enquête.
Pourquoi ? Pas pour l’honneur, il l’a paumé en
route ! Pas pour le salut de son âme, elle a quitté le navire… juste pour
savoir, savoir la vérité !
Arrivé à Saintes, il découvre un cadavre,
vraisemblablement l’auteur du manuscrit … Il n’aura pas laissé la chance à Alex
de le tuer lui-même… Edouard Dayms. Un gars qu’Alexandre a cherché longtemps,
un gars qu’il voulait tuer lui-même… Mais il s’est tué avant qu’Alex en ait ce
plaisir !
Alors le vieux flic replonge dans le manuscrit pour
démêler les nœuds. Pour comprendre les mots, les esprits de toutes ses
personnes, de tous ces noms, de sa vie et de celles des autres …
Il faut savoir qu’Alex a plongé dans les enfers lorsqu’il
a perdu sa femme, ses fils Etienne, Mattéo et Nathan dans un accident de
voiture.
C’est l’histoire schizophrénique d’Edouard Dayms et
d’Alex Astrid qui nous emporte dans une enquête à la manière d’un roman
policier, bien ficelé et avec des messages d’espoir…
L’espoir de l’amour, l’espoir d’un bonheur, l’espoir de
s’ouvrir…
Je ne connaissais pas cet auteur, je remercie Tina de m’y
avoir fait goûter !
Revu à Lisle sur Tarn..et oui fallait te lever..hé hé bon ben ce livre m est tombé des mains dès les premières pages..faudrait peut être que je mis remette...
RépondreSupprimerAttends peut-être d'être dans un climat de légèreté pour le lire, il est assez dur !
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