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8 sept. 2016

"658" - John VERDON


Résumé (quatrième de couverture) :

Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d'esprit à première vue inoffensif …
Mais l'énigme ne tarde pas à prendre une tournure sanglante et terrifiante.
Le légendaire inspecteur David Gurney est alors appelé pour résoudre cette enquête en apparence insoluble, semée d'embûches et d'indices trop flagrants pour être honnêtes. Le décompte macabre ne fait que commencer...


Maintenant, place au livre !

David Gurney est un ex-flic de 47 ans, jeune retraité, qui vit avec sa femme Madeleine à la campagne, loin de New York où il exerçait son travail. Sa réputation de chasseur de serial killers, intuitif et à l’esprit extraordinairement logique, a largement dépassée les frontières de l’état de New York, et c’est tout naturellement qu’un de ses anciens copain d’université s’adresse à lui quand un inconnu lui envoie des poèmes inquiétants et étranges, menaçant en même temps de révéler des aspects de sa vie passée qu’il préfèrerait oublier.

Presque malgré lui, et surtout malgré sa femme Madeleine qui souhaiterait partager avec lui autre chose que des enquêtes, Gurney est embringué dans une histoire qui va le mener bien loin de sa vie tranquille de retraité.

Ce livre, le premier de son auteur, est une vraie réussite. Son côté le plus impressionnant repose sur l’intensité et la crédibilité que l’auteur parvient à donner à ses différents personnages, mêmes les secondaires.


Outre le suspense psychologique, le suspense lié à la recherche du serial killer se conjugue à une intrigue policière brillante, pour laquelle John Verdon donne une solution aussi élégante qu’inattendue : le tueur prévient ses victimes en leur envoyant une série de poèmes troublants et inquiétants. Il les connait, leur dit-il, et il sait ce qu’ils pensent, mieux qu’ils ne le savent eux-mêmes. Pour les convaincre, il leur envoie une lettre dans laquelle il leur demande de penser à un nombre. L’ami d’enfance de David Gurney, d’abord dubitatif, avait pensé au nombre 658 (le titre du livre) d’une façon aléatoire, un nombre qui n’avait aucun rapport avec sa vie passée.

Bien sûr le tueur devine le nombre. Mieux, il pratique de la même façon avec ses autres victimes, avec la même réussite. Comment s’y prend-il, sachant que l’explication n’est pas liée au fantastique ou à la parapsychologie mais qu’elle est totalement rationnelle ? J’avoue m’être laissé piéger !

Arriverez-vous à deviner le mécanisme mis en place par le tueur ? C’est un des enjeux amusants de ce roman, même si ce n’est pas le principal, car encore une fois, les qualités narratives de l’auteur et son écriture suffisent largement au plaisir du lecteur.
Un très grand roman, donc, qui navigue entre thriller, suspense psychologique et intrigue policière classique.

A vous les lecteurs !

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